Après Mohamed Elamine Souef, Kiki démissionnera
Il se passe des choses dans le sérail, des choses graves
Par ARM
Kiki n’est pas grillé politiquement, mais complètement calciné. Son passage au ministère de l’Intérieur depuis fin mai 2016 a dévoilé en lui l’image d’un «ministre» dont la seule stratégie est de durer en réprimant et en oppressant les Comoriens. Son nom est désormais lié à la répression sanglante et à l’oppression mortelle. Il est un des visages les plus hideux, les plus méprisés et les plus détestés de la dictature qui met les Comores à feu et à sang en ce moment. Fraudeur électoral violent, vulgaire, sans la moindre imagination, ni intelligence, ni subtilités, tous les scrutins qu’il a organisés (en 2018, 2019 et 2020) ont été des fiascos honteux mettant en relief son ignorance et son incompétence dans la conduite des affaires de l’État, et présentant la dictature sous le visage d’une dictature. Il compte ses propres ennemis y compris dans les rangs des autres mendiants et pique-assiettes de la dictature. Après la démission de Mohamed Elamine Souef du ministère des Affaires étrangères, sa démission est en cours de rédaction. Bientôt, il ne sera que l’ancien «ministrillon» de l’Intérieur. Personne ne regrettera son départ, et les Comoriens n’attendent de lui aucune révélation fracassante, étant donné que déjà, ils savent tout. En même temps, les Comoriens retiennent que le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Intérieur sont des ministères régaliens ou de souveraineté, et que ces démissions qui se suivent résultent d’une grave crise de régime politique en fin de parcours. Il se passe des choses très graves autour du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 30 juillet 2020.
