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L’emprisonnement qui tombe à pic: Soulagement

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L’emprisonnement qui tombe à pic: Soulagement

De la série télévisée à la réalité politique comorienne

Par Mohamed Mdjassiri

      Les amateurs de série télévisée se souviennent peut-être de «L’homme qui tombe à pic». Le personnage principal, Colt SEAVERS, était un chasseur de primes. Il recherchait des fugitifs pour les mettre à la disposition de la justice. Ceux qui cherchent réellement à faire la lumière sur le dossier de la citoyenneté économique devaient s’offrir ses services pour arrêter le cerveau de ce scandale, le sieur Bashar KIWAN. Ils ne l’ont pas fait! Ils n’ont même pas daigné saisir la perche que leur avait tendue l’homme qui reconnait devoir la belle somme de 17 millions de dollars aux Comores. L’homme d’affaires franco-syrien et par ailleurs consul honoraire des Comores au Koweït sous Ahmed SAMBI, avait, de sa propre initiative et par courrier en date du 17 octobre 2017, manifesté sa disposition à livrer sa version des faits à la commission d’enquête parlementaire.

Il est fort à parier que Bashar KIWAN ne sera jamais entendu par la commission présidée par le député DHOULKAMAL car il vient d’écoper d’une peine de 5 ans de prison ferme au Koweït. DHOULKAMAL s’excusera pour ce «raté» en prétextant l’absence de moyens financiers pour un voyage au Koweït où l’homme d’affaires était assigné à résidence en vue de procéder à son audition. Néanmoins, nous sommes nombreux à nous demander pourquoi le Président Assoumani Azali et son ministre des Finances Saïd Ali Saïd CHEYHANE qui, selon les dires de DHOULKAMAL, facilitaient les décaissements au Trésor Public pour les besoins de la Commission d’enquête, ont CETTE FOIS-CI traîné les pieds.

La réalité est que la mise sous les verrous de Bashar KIWAN dans une prison au Koweït est un «EMPRISONNEMENT QUI TOMBE À PIC». Ses révélations auraient gêné beaucoup de monde aux COMORES. Il aurait pu, par exemple, confirmer qu’un trafic de passeports comoriens s’effectuait déjà entre 1999 et 2006, c’est à dire sous la présidence d’Assoumani AZALI et qu’Ahmed SAMBI n’a fait que faire prospérer un commerce très lucratif. Les amoureux de la vérité rêvaient de «L’homme qui tombe à pic». Azali Assoumani, quant à lui, est soulagé par «L’emprisonnement qui tombe à pic».

Par Mohamed Mdjassiri

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© www.lemohelien.com – Dimanche 5 novembre 2017.


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