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Le poulet clandestin mahorais est en vente aux Comores

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Le poulet clandestin mahorais est en vente aux Comores

Les clandestins comoriens, des terroristes détruisant Mayotte

Par ARM

     En compagnie de sa fille Souniati, mon amie Mounira est partie en vacances chez elle, en Grande-Comore, pour le mariage de sa sœur. Très tôt, ce jeudi 22 décembre 2022, elle m’appelle: «Même si je sais que tu te couches à 19 heures, je cherchais à te contacter depuis la nuit dernière pour te dire mon indignation la plus profonde. Azali le fou maudit a tué notre pays. Il ne sait où il va, il ne sait dans quel enfer il engouffre notre pays, mais il est là, pire, chaque jour. Il n’y a rien à manger ici. Rien. Même le “Pwéréˮ, le poisson le plus méprisé, vendu 6 euros l’unité, est passé à 20 euros l’unité, soit environ, 1 kg, étant noté que malgré cette inflation digne d’un record, de “Pwéréˮ, point. Nulle part. Et les fameuses “Mabawaˮ, ces ailes de poulet pour lesquelles les Anjouanais voulaient quitter les Comores de février 1997 à mars 2008, pour aller en manger à Mayotte, après la recolonisation de leur île par la France? C’est la seule solution, mais, c’est un poulet clandestin venu par contrebande de Mayotte. Les tarifs douaniers exorbitants ont tué la filière officielle. Les Comoriens meurent de faim. En plus, malgré les péroraisons des dirigeants, il n’y a pas d’électricité ici, pendant qu’Azali dit en direct des États-Unis sur RFI que les relations entre les Comores et la France “sont au beau fixe, et la France soutient l’émergenceˮ. Quelle émergence dans un pays livré à la dictature, à l’anarchie, à la sauvagerie, à la barbarie, à la peur, à la faim, à la soif, aux ténèbres et au Mal? Abdel, mon ami, j’ai honte de voir la décrépitude de notre pays».

On aurait pu parler d’«échanges de bons procédés», du faux «gagnant-gagnant» et autres fariboles, mais on est loin du compte. Mayotte nourrit les Comoriens parmi milliers ainsi que leurs familles restées aux Comores, quand des clandestins comoriens tuent Mayotte, à coups de machettes, de lapidation et destructions de bus scolaires (ils tuent l’enseignement et donc l’avenir), d’agressions parfois mortelles de paisibles citoyens, de vols et de pillages.

Les bien-pensants et chantres de la bien-pensance, les fameux «bons et vrais Comoriens», clament que «Mayotte est comorienne et le restera à jamais», pendant que certains politiciens mahorais niant la réalité, accusent Mayotte d’être responsable de ses propres malheurs pour n’avoir pas accepté l’anarchie créée par les Comoriens qui abandonnent leurs enfants à Mayotte. Ces Comoriens sont responsables des dérives de leurs enfants, dont la plupart ne veulent même pas d’École, alors qu’ils disent être à Mayotte pour les faire scolariser. Ils ne sont pas à Mayotte pour faire scolariser leurs enfants, mais pour manger des ailes de poulet, le caviar des Comoriens. Mayotte est devenue la plus grande maternité de France et d’Europe, et le Centre hospitalier de Mayotte (CHM) compte 10.000 naissances par an, soit 300 nouvelles salles de classes à construire par an, sur un territoire de 374 km². Or, dans les rues de Mayotte, on ne voit jamais de femmes enceintes. Maintenant, les Mahorais se font soigner en France ou à la Réunion, en ceci qu’ils n’ont plus leur place dans leur propre hôpital!

Toutes les agressions commises à Mayotte sont le fait de Comoriens, et ils ne sont ni de Mohéli, ni de Grande-Comore. Les Mohéliens et les Grands-Comoriens savent pourquoi ils sont à Mayotte. Rendez-vous à la prison de Majocavo, et intéressez-vous aux origines insulaires des prisonniers. Combien parmi eux sont originaires de Mohéli? Et puis, les Grands-Comoriens ne s’intéressent qu’à leurs sempiternelles affaires de papiers, souvent des faux, sans violence. Parlons vrai. Quand le Tribunal de Mayotte organise le procès des coupeurs des routes, sur les bancs des accusés, il y a 12 criminels, 12 clandestins venus d’Anjouan. Quand on parle de la violence de jeunes Mahorais à la Réunion, ce sont des jeunes Anjouanais partis de Mayotte et qui se disent Mahorais. Après, on feint l’indignation quand le Maire de Moroni crie sa haine des Anjouanais, alors que les Mohéliens et les Grands-Comoriens sont excédés contre les mêmes Anjouanais. N’est-il pas temps de se dire la vérité, quand j’envisage d’aller me faire assassiner à «l’aéroport» de Mohéli, à mon arrivée sur mon île, par la dictature de Mitsoudjé, plutôt que d’assister au triste spectacle des Comoriens transformant «l’île aux parfums en île aux enfers», pour reprendre l’expression charnelle du Maire de Mamoudzou? J’adore Mayotte, et il m’est insupportable de voir ce beau bijou livré à des criminels qui croient qu’ils ont le droit d’y semer la mort.

Début décembre 2022, de la tribune de l’Assemblée nationale, le Député Mansour Kamardine, l’infatigable défendeur de Mayotte, le meilleur Avocat des intérêts de son île au sein de la représentation nationale et ailleurs, nonobstant l’interdiction d’y produire des documents, a brandi un numéro de Paris Match qui résumait la destruction de Mayotte par les clandestins comoriens. Deux jours après cette belle prestation, j’avais ce numéro de Paris Match entre mes mains, et je l’ai soigneusement classé sur ma bibliothèque.

     Je vais partager avec vous juste le début du reportage lugubrement mais à juste titre intitulé «Mayotte. La descente aux enfers»: «Minée par l’immigration clandestine, le chômage et la pauvreté, Mayotte souffre d’un fort taux d’insécurité»: «Perchés sur une crête, une soixantaine d’individus furieux, corps musculeux, visages masqués sous des tee-shirts, vocifèrent insultes et menaces en brandissant de longues machettes (des “chombosˮ) et des fers à béton en acier, aiguisés en javelots pointus.

     La bande, débarquée du village de Doujani, provoque un clan adverse originaire d’un autre bourg, Kawéni: en contrebas, trente gamins fluets, armés de couteaux, de barres de fer, de parpaings et de cocktails Molotov. Braillant leur haine au pied de la butte, ils sont nerveux, déterminés à en découdre. Certains ont enfilé une combinaison blanche de peintre, pour éviter l’identification par la dizaine de policiers casqués. Tension électrique et situation intenable, ce 19 novembre, dans les faubourgs de Mamoudzou, capitale de Mayotte, 101ème département français depuis 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Seuls les gaz lacrymogènes font reculer les deux troupes. L’une s’échappe sur un sommet; l’autre se terre, recluse dans l’ombre de la forêt, attendant la nuit pour lancer une attaque. Les hommes, jeunes, vifs, échappent aux interpellations. Progressant dans la brousse et les communes ennemies, ils sèment le chaos derrière eux.

     Ici et là, des panaches de fumée noire. Une cinquantaine de voitures et de scooters brûlés, des magasins pillés. Des habitants molestés, blessés à coups de machette. Dans une ruelle de M’tsapéré, du sang frais tache le bitume brûlant. Un adolescent a été attaqué sans raison, ses mains tranchées à coups de machette. Un autre jour, un jeune a eu le pied presque arraché, quand un autre voyait également sa main coupée. Attaques crapuleuses et règlements de comptes sadiques semblent le quotidien de cette île; un corps amputé a été déposé nu sur un caillou, au milieu de la rivière, près d’un axe routier. Un cadavre calciné a été découvert au centre du territoire… Depuis des mois, une sorte de “Sa majesté des mouchesˮ terrorise Mayotte.

     Le meurtre de Skinny, jeune rappeur mahorais originaire de Kawéni, le 12 novembre, a déclenché les hostilités. Il a été retrouvé mutilé, l’oreille coupée, et les meurtriers lui ont dérobé ses baskets. Depuis, des hordes de gosses s’affrontent en représailles interminables. Revanches et belles se succèdent à coups de coupe-coupe, de face-à-face sanglants devenus banals. L’“île aux parfumsˮ est meurtrie par une lutte de territoire tribale – “peut-être liée aux récentes libérations de jeunes caïdsˮ, nous glisse un major policier – entre gamins désœuvrés des bangas, ces bidonvilles qui, aux abords des villages, poussent à flanc de collines: des cases poussiéreuses, des carcasses cramées, et partout, d’immondes champs d’ordures qui défigurent illégalement la forêt. Des milliers de Comoriens sans papiers, candidats à la naturalisation, survivent dans ce fatras de misère et de malheurs. Parmi eux, de nombreux mineurs isolés. Esseulés, faméliques, ils survivent drogués à la “chimiqueˮ, concoctée à partir de la poudre de médicaments chinois, qui les rend insensibles à la douleur. Et brutaux… “Nous observions d’abord une délinquance pour manger, acheter leur drogueˮ, raconte Abdel Aziz Sakhi, policier au sein du groupe nuit de sécurité de proximité (GSP) et secrétaire zonal Alternative Police CFDT, en poste depuis 2018. “Mais, poursuit-il, cette délinquance a dérivé en phénomène de bandes beaucoup plus grave et dangereux, sans lien avec des trafics de drogue, ni avec des enjeux financiers particuliersˮ.

     Ces gamins – certains âgés de 11 ans – happent des enfants scolarisés, dont des Mahorais, dans ce tourbillon de violence. À cinquante, voire cents, ils dévalent des hauteurs, nuit et jour, pour voler des badauds et conducteurs avec des barrages de rue. Ils braquent maisons et boutiques; des plaintes pour viol ont aussi été déposées et des kidnappings ont été signalés» (p. 65).

     «Christophe, un journaliste local craint le pire: “C’est une violence importée des Comores, calquée sur les guerres entre les villages d’agriculteurs de l’île d’Anjouan. Elle est organisée, structuréeˮ» (p. 66): Émilie Blachere: Mayotte. La descente aux enfers. Dans le 101ème département français, des bandes ultraviolentes font régner une terreur sans limite, Paris Match, Paris, 1er au 7 décembre 2022, pp. 58-67.

     Au moment où Idriss Mohamed Chanfi et ses potes du prétendu Comité Maoré se répandent de nouveau en élucubrations pathétiques et haineuses sur Mayotte, il leur est demandé de dire aux masses populaires, les yeux dans les yeux, s’ils approuvent l’importation de la violence mortelle d’Anjouan vers Mayotte, et s’ils l’accepteraient sur leur propre île, dans leurs propres villages.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 22 décembre 2022.


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