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Fayçal Abdou-Salami est tué en prison et non à Kandani

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Fayçal Abdou-Salami est tué en prison et non à Kandani

Où la dictature a vu un homme attaquer seul une caserne?

Par ARM

     Un Colonel parmi les plus sérieux que comptent les Comores a appelé votre site préféré ce vendredi 5 avril 2019 pour délivrer un message de la plus haute importance: «Cher ARM, je peux mourir dans les secondes et les minutes qui suivent. Je peux mourir de mort naturelle, comme je peux mourir de mort violente, que les assassins pourraient tenter de faire passer pour autre chose. Cependant, il est un lourd secret que je ne voudrais pas emporter dans la tombe: celui de la mort du Commandant Fayçal Abdou-Salami, à laquelle j’ai assisté sans y être impliqué. Ce dernier a été froidement et sadiquement assassiné à la prison de Moroni. Quand il est arrivé à Kandani, il était déjà mort. Par la suite, son corps a été transporté au Camp militaire de Kandani pour une mise en scène macabre, qui n’est pas sans rappeler que le jour de 1992 où Azali Assoumani avait assassiné l’officier Ahmed Abdallah dit Apache de Foumbouni, il avait fait promener son cadavre nu sur le capot d’un véhicule de l’Armée à travers la ville de Moroni.

     Azali Assoumani aime jouer avec les cadavres des officiers qu’il a tués et les faire promener en voiture. La manière dont cet assassinat a été exécuté donne froid au dos. C’est un assassinat. Le mensonge infantile selon lequel le Commandant Fayçal Abdou-Salami aurait attaqué tout seul le Camp de Kandani relève de l’amateurisme. J’insiste sur le fait que l’assassinat du Commandant Fayçal Abdou-Salami n’aurait jamais eu lieu sans l’ordre personnel d’Azali Assoumani, même si nous savons que celui qui voulait absolument tuer le Commandant tenait à se venger de lui pour une affaire purement privée, personnelle et d’ordre familial. Quand le Colonel Youssoufa Idjihadi sera remplacé à la tête de l’Armée, il faudra savoir que son successeur est l’assassin de Fayçal Abdou-Salami».

Cette vérité – car il s’agit de la vérité – permet de constater qu’aux Comores, aujourd’hui, on assassine les êtres humains comme on écrase une mouche dans une boucherie. Tous les Comoriens sont devenus des morts en sursis. La mort peut les frapper à tout moment, en tout lieu. Il suffit que cela soit décidé par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 5 avril 2019.


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