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Le patriotisme de la femme comorienne est très sincère

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Le patriotisme de la femme comorienne est très sincère

Et si nous confiions le pays à un gouvernement de femmes?

Par ARM

     Ce chef d’État occidental est formel. Citant l’exemple d’Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia de 2006 à 2018, il dit que quand une femme cheffe d’État lui fait une demande d’aide, celle-ci porte systématiquement sur des projets vitaux: construction d’établissements scolaires, de ponts, de routes, de ports, d’hôpitaux, de dispensaires (…). Pour lui, une femme cheffe d’État ne fait jamais une demande d’armes et autres engins de mort. Elle agit en bonne mère de famille, soucieuse de nourrir ses enfants, et non de les livrer à la mort. En d’autres termes, il y a plus de sérieux, d’humanité, de sincérité et de maturité dans l’engagement politique de la femme. Aux Comores, la chose est d’autant plus visible qu’au plus fort de la répression des mercenaires sur le Front démocratique (FD), la femme comorienne avait refusé de baisser les bras. Merci.

Pour preuve, à Mohéli, dans les années 1984-1985, les femmes étaient très actives, et feu le Gouverneur Ahmed Mattoir ne comprenait pas pourquoi c’étaient d’épouses de personnalités en vue qui étaient à la pointe de ce combat contre le pouvoir politique en place. Vous imaginez en 1984-1985, en plein règne de mercenaires assoiffés de sang de Nègres, des femmes s’opposant à eux pour empêcher que ces affreux ne transfèrent de force un matériel chirurgical offert par le Koweït à l’Hôpital de Mohéli, de Fomboni, à Domoni, Anjouan. De là, est né un mouvement féminin de contestation à Mohéli, qu’on retrouve dans toutes les épopées patriotiques. Ce mouvement est animé par des femmes formidables et sincères dans leur engagement politique. Mohéli a donné aux Comores la première candidate à une élection présidentielle: Mme Zahariat Saïd Ahmed. C’était en 2010. De même, en 2016, Mohéli a donné aux Comores leur première candidate à une élection gubernatoriale. C’était Mme Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine.

En 2016, la Grande-Comore présentait sa première candidate à une élection présidentielle: Mme Moinaecha Youssouf Djalali. Sur toute l’étendue de l’archipel des Comores, la seule personne qui avait élevé une protestation publique contre une candidature féminine avait été le Mufti Saïd Toihir Saïd Maoulana, converti au Catholicisme et nommé Cardinal par son ami le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». La protestation publique avait eu lieu au salon VIP de l’Aéroport AIMPSI de Hahaya, et la candidate avait remis à sa place le Mufti-Cardinal, qui ne va plus sortir les mêmes âneries en public. Les Comores ont besoin de ces femmes qui savent se faire respecter.

Nous voilà en 2017. Le 4 juin 2017, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri reçoit Ali Bazi Selim et ses copains voulant organiser des assises nationales sur le bilan de l’indépendance des Comores. Il donne son accord pour la tenue desdites assises. Mais, quand ces personnes se rendirent compte, dès octobre 2017, que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri était en train de se servir d’elles pour instaurer une dictature de village, elles ont quitté un à un le bateau fou de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

     Toujours est-il que la sortie la plus dévastatrice contre ces assises a été celle d’une femme, une femme formidable: Mme Amina Djoussouf, la veuve de l’ancien Premier ministre Abbas Djoussouf, dont le mépris envers le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri est de notoriété publique. En réalité, Mme Amina Djoussouf a un magistère moral plus solide que celui du Tartufe national qu’est le Mufti-Cardinal Saïd Toihir Saïd Maoulana, qui s’est compromis dans plusieurs tartuferies et magouilles malodorantes avec son protégé de toujours qu’est le bambochard Assoumani Azali Boinaheri. Si une femme pouvait être Mufti, Mme Amina Djoussouf aurait mieux fait l’affaire que le Mufti-Cardinal de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Pourquoi donc? Parce qu’elle aime son pays et est sincère. Contrairement au Mufti-Cardinal de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, elle n’est ni vénale, ni corrompue. Oui, elle aime son pays de manière sincère. Oui, c’est une femme formidable.

Nous voici au samedi 14 juillet 2018. La Place de l’Indépendance, à Fomboni, abritait un grand meeting de l’opposition contre le référendum criminel et anticonstitutionnel de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Il y a eu des discours et des discours. Ils ont tous été très bons. En même temps, il faudra retenir que celui qui a le plus retenu l’attention de tout le monde est celui de Mme Andhoimatie Mikidadi dite Ma Faïz, la Mère de Faïz (Photo). C’est une femme formidable. Elle milite dans tous les mouvements politiques mohéliens depuis qu’elle se bagarrait à mains nues contre les mercenaires dans les rues de Fomboni en 1984-1985. On ne fait pas peur à une patriote aussi sincère. Ses sorties médiatiques mériteraient de figurer dans toute anthologie du patriotisme. Elle a été Maire de Fomboni.

Ce samedi 14 juillet 2018, sur la plupart des photos, on la voit de dos. Comme d’autres femmes de Mohéli, elle affectionne les méthodes de bulldozer, et ça plaît. Elle a une voix qui porte, dans tous les sens du terme. Dans son discours, elle a dénoncé la lâcheté criminelle du semblant de Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi (pour qui elle s’était mobilisée pour demander au Président du jury d’avoir pitié de lui et de lui attribuer un Baccalauréat de complaisance quand il était à sa 5ème tentative), l’escroc notoire Baguiri et le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, dont la mère de Chamsidine ne cesse d’étaler sur la place publique un secret de Polichinelle sur sa virilité. Ce sont les trois criminels sans dignité que maudissent et damnent les Mohéliens.

Ne soyons pas chiens, et reconnaissons que la lutte contre la dictature instaurée par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé concerne aussi bien les hommes que les femmes, sur toutes les îles. Les femmes sont très mobilisées contre cette infamie, qu’il s’agisse des assises vomies par la population que du référendum de la famille Boinaheri et de ses supplétifs du Hambou, du Mbadjini et du Mboudé. Cela étant, il faudra chasser de la scène publique tous les soudards qui l’encombrent inutilement et les remplacer par des femmes.

Pour ce faire, il faudra placer une femme à la tête de l’État et lui demander de ne nommer que des femmes aux fonctions ministérielles. Les Comoriens en ont assez de ces Messieurs les hommes corrompus et incompétents. Place aux femmes! Et vive le souhaitable gouvernement dirigé par une Présidente et ne comprenant que des femmes ministres!

Naturellement, Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», n’a pas sa place dans un tel mouvement. Elle est très sale et mourra dans la saleté physique et morale, dans laquelle elle croupit depuis des années. Elle ne perd rien pour attendre, et rira bien qui rira le dernier.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 17 juillet 2018.


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