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Le mal est profond, la vendetta inévitable et sanglante

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Le mal est profond, la vendetta inévitable et sanglante

Ne serait-il pas temps d’arrêter la folie et éviter le sang?

Par ARM

       Les Comores sont devenues une cocotte-minute et vont imploser. À la fin de la Révolution du deuil d’Ali Soilihi, les Comoriens avaient dit: «Plus jamais ça!». Ahmed Abdallah Abderemane était revenu au pouvoir en libérateur par son coup d’État du 13 mai 1978. Les mercenaires auteurs de ce coup d’État contre Ali Soilihi furent accueillis en libérateurs car Ali Soilihi était synonyme de répression, oppression, persécutions, tourments et mort contre un peuple pacifique, que les dirigeants destinent aux humiliations et aux violences. Après, Ahmed Abdallah Abderemane n’a pas eu l’intelligence de faire partir à l’amiable les mercenaires, mais les a gardés pour une mission très horrible: répression, oppression, persécutions, tourments et tueries. Certains opposants étaient assassinés, découpés en morceaux, le corps jeté dans des sacs en plastique déposés devant leur maison familiale.

Mais, quand, dans la nuit du 26 novembre 1989, Ahmed Abdallah Abderemane a été tué dans des conditions barbares, et malgré tous les malheurs qu’il avait fait endurer au peuple, celui-ci avait été indigné par son assassinat. Le peuple saisit l’occasion pour exiger de Saïd Mohamed Djohar une Constitution démocratique et réaliste. Le chef d’État joua au chat et à la souris avec le peuple, érigea la «gendrocratie» en pratique d’État et détruisit le pays, mais ne put empêcher l’adoption de la Constitution du 7 juin 1992. Il avait fallu 3 ans au «Père de la Démocratie» pour accepter du bout des lèvres une Constitution rédigée par la classe politique.

Le désordre, l’incurie, la gabegie, l’incohérence, la concussion et la corruption étaient partout, mais sans dictature, du 26 novembre 1989 au 26 mai 2016. Or, depuis ce jeudi 26 mai 2016, les Comores sont endeuillées par un homme, sa famille et son entourage: le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce dernier, s’étant trompé d’époque, a détruit l’État, sacralisé sa personne, placé sa personne au-dessus du Droit et des institutions, privant tout un pays de toutes ses libertés et de tous ses droits, transformant tout un pays en prison à ciel ouvert, emprisonnant tout un peuple, faisant exiler l’intelligentzia comorienne et une partie notable des opposants, assassinant de sang-froid certains gêneurs dans une improvisation d’amateurs.

Le résultat, c’est que partout, les Comoriens disent que même s’il meurt, sa famille doit payer le prix du sang. En Islam, celui-ci s’appelle «Diya»: «Paiement d’une compensation pour une blessure infligée ou pour un meurtre; prix du sang. Ce paiement faisait partie de la loi du talion en vigueur chez les Arabes avant l’Islam, et c’est le principe juridique du qişās, ou rétorsion, qui le remplaça. Cette loi trouve son origine dans le Coran (V, 49)»: Cyril Glassé: Dictionnaire encyclopédique de l’Islam, Bordas, Paris, 1991, p. 104.

La loi du talion, c’est «Œil pour œil, dent pour dent». Selon le Saint Coran:

«Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes» (V, La Table Servie, Al Maidah, 45.).

       Pour le journaliste Abdallah Agoi, les enfants du dictateur fou de Mitsoudjé doivent servir à la loi du talion, même en cas de décès de leur père. Alors, si on n’arrête pas la folie au pouvoir aujourd’hui, les Comores seront bientôt un fleuve de sang. Le sang appelle le sang.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 janvier 2020.


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