Le juriste Mohamed Rafsandjani a entièrement raison
Son analyse juridique est fondée et se justifie amplement
Par ARM
Une guerre mortelle est engagée entre le peuple comorien et le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cette guerre se situe sur le terrain juridique et politique, mais c’est sur le terrain militaire qu’elle sera remportée par le peuple comorien. Le jour où des Comoriens ou des étrangers décideront de mettre fin à la folie furieuse qu’est la dictature de Mitsoudjé, qu’ils me réservent mes treillis et m’apprennent à utiliser une arme à feu avant. Si je dois aller mourir les armes à la main, je suis prêt à aller mourir les armes à la main pour libérer le pays de la folie d’un barbare fou, qui n’a aucun respect du Droit et dont l’entourage ne comporte aucun juriste. Nous parlons des vrais juristes et non des bluffeurs comme le fugitif international Hamada Madi Boléro, le serpent à lunettes Nourdine Abodo et la sainte-nitouche Armia Ahmed. Qu’on se le dise!
Justement, il est un jeune juriste comorien dont les vrais juristes suivent les pertinentes analyses avec gourmandise et intérêt: Mohamed Rafsandjani. Dans la vidéo illustrant cet article, il dit des choses très intéressantes, que les mercenaires du faux Droit essaient de rabaisser, mais en se rabaissant eux-mêmes. Commentant l’investiture du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri le dimanche 26 mai 2019, alors que ce dernier n’a pas prononcé la formule du serment «à ma charge» ou «à mes responsabilités», Mohamed Rafsandjani signale ce qui suit:
– «Une succession de violations méthodiques de l’ordre constitutionnel qui, aujourd’hui, a fini par renverser la République et à la dépouiller complètement»,
– Le 12 avril 2018, on a assisté à la mort de la Cour constitutionnelle par décision unilatérale du dictateur de Mitsoudjé. Aucune condition n’était remplie pour qu’un homme soit à la fois chef d’État et chef de gouvernement,
– Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a modifié la Constitution sans respecter la procédure normale: «C’est un renversement de l’ordre constitutionnel»,
– La «Constitution de la main coupée et de la mort», en date du 30 juillet 2018, est «une Constitution assez dangereuse», adoptée sans le peuple puisque «le suffrage universel ne s’est pas exprimé dans ce sens»,
– Le 24 mars 2019, il y a eu «une élection présidentielle qui va donc donner comme vainqueur le Président sortant, dans des conditions encore une fois de récidive d’un suffrage universel complètement confisqué puisqu’aujourd’hui, on n’est pas sûr que c’étaient les voix du peuple»,
– «Répétition de la forfaiture: c’est l’irrégularité, à la fois du référendum et de l’élection», du 18 avril 2018 au 26 mai 2019.
– «Aujourd’hui, on a un Président qui n’a pas été choisi par le peuple comorien dans le respect des formes et dans le respect des procédures qui étaient prévues par la Constitution»,
– «Pendant ce temps-là, se sont multipliées toutes les violations des droits et des libertés, de la répression»,
– «L’instrumentalisation quasi quotidienne, et de l’Administration, et de la Justice»,
– Et, il y a la «sinistre Cour de Sûreté de l’État», «qui est complètement illégale», en ceci qu’elle n’a été créée par aucun texte juridique aux Comores.
– «La République a été dépouillée de sa Constitution, elle a été dépouillée de ses institutions», «la République a même été dépouillée du suffrage universel», «il ne reste plus rien à la République».
Il faudrait que l’un de ceux que le bambochard Assoumani Azali Boinaheri, dans son interview sur Radio France internationale (RFI) ce mardi 28 mai 2019, appelle pompeusement «les juristes» vienne m’expliquer en quoi Mohamed Rafsandjani a tort. Nous autres juristes comoriens connaissant sans fausse modestie le Droit et l’aimant approuvons entièrement les propos de Mohamed Rafsandjani. Je défie «les juristes» de la dictature de Mitsoudjé en leur disant que je suis prêt à aller les affronter même à Moroni pour les humilier, faire désavouer et étaler leurs médiocrité en public. Laissons tomber l’hypocrisie et les minauderies pour dire qu’il serait temps de nous abandonner l’analyse du Droit, du Droit public et en particulier du Droit constitutionnel à nous qui maîtrisons ces matières.
Prenons un exemple. Un certain Bacar Antuf, qui se présente comme «juriste», ose critiquer stupidement et haineusement l’analyse lumineuse de Mohamed Rafsandjani. Mon mépris personnel envers Bacar Antuf vient du fait que, pendant que Mohamed Rafsandjani parle «un français bon père de famille» et maîtrise son affaire, Bacar Antuf divague et s’exprime dans un «français manioc», se noyant dans les confusions et fautes graves.
Ses fautes de français font honte même aux poux: «N’allait pas manqué» au lieu de «N’allait pas manquer», «au juste critique» au lieu de «à la juste critique» ou «aux justes critiques», «mais delà jusqu’à» au lieu de «mais de là à», «constitution» avec un «c» minuscule au lieu de «Constitution» avec un «C» majuscule, «le serment doit être faite» au lieu de «le serment doit être fait», «cette formulation n’a pas été respecté» au lieu de «cette formulation n’a pas été respectée», «une partie a été omis» au lieu de «une partie a été omise», «le serment a été faite», au lieu de «le serment a été fait», «le serment a été prononcé ou faite» au lieu de «le serment a été prononcé ou fait», «République» avec un «r» minuscule au lieu de «République» avec un «R» majuscule, «processuelle» (relative aux procès) au lieu de «protocolaire», etc.
Soyons sérieux. Ne nous faites pas perdre du temps avec un «juriste» aussi ignorant et aussi nullissime. Comment voulez-vous qu’un vrai juriste prenne au sérieux un charlatan coupable de telles fautes? Un vrai juriste ne commet jamais de telles fautes. En tout état de cause, nous n’avons aucune envie de perdre du temps sur les charlataneries d’un charlatan autoproclamé «juriste». Il ne faut jamais que mes amis m’appellent pour un faux juriste aussi inculte et aussi vulgaire. Croyez-vous qu’un individu qui commet de telles fautes est capable de comprendre le Droit et de tenir un raisonnement juridique? Naturellement, non.
Sans lui demander son accord, Mohamed Rafsandjani a mon estime, ma considération, mon respect et mon soutien de juriste prêt à porter le kaki et les armes pour chasser du pouvoir l’illégitime dictateur de Mitsoudjé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 28 mai 2019.