Le cimetière des politiciens à jeter et des opposants kleenex
Seuls, méprisés, ils ne représentent personne, sauf eux-mêmes
Par ARM
Dans les années 1960-1970, les piles vendues aux Comores pour les lampes de poche portaient la mention «Ne s’use que si l’on s’en sert». Ces piles n’existent plus, mais la fameuse formule a retrouvé une nouvelle vie, toujours aux Comores. Cet usage et cette usure se font sur des politiciens à jeter après usage et des opposants kleenex. Ces gens-là sont dans le néant politique, ne sont rien sur la pitoyable scène politique comorienne, ne représentent que leur personne mais élèvent bruyamment la voix pour dire qu’ils sont l’opposition, uniquement parce qu’ils sont mus par des petits intérêts en argent qu’agite sous leur nez le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce dernier les utilise un à un en leur faisant porter des habits d’opposants trop larges à porter. Par la suite, il le jette dans les poubelles des politiciens à jeter et les enterre au cimetière des opposants kleenex.
1.- Dans cette triste galerie de tristes sires, on retrouve en première place Salim Saadi, qui s’agitait auprès du dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, en prétendant, toute honte bue, qu’il était le seul opposant à la dictature et que, paradoxalement, il soutenait cette même dictature. Il a fait ses simagrées pendant quelques semaines, et, n’ayant rien apporté à la dictature de Mitsoudjé, cette dernière était obligée de l’enterrer au cimetière des politiciens à jeter et des opposants kleenex. Plus personne n’entend plus parler de lui. On dirait qu’il n’a jamais existé sur Terre.
2.- Jack Lavane, le gendre de l’autre, était payé pour créer un machin appelé «Diaspora Positive», rapidement surnommé «Diaspora Séropositive», qui devait contrecarrer l’action patriotique de la vraie opposition comorienne en France. Se croyant intéressant, il réclamait carrément 200.000 euros au dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri et le poste d’Ambassadeur à Paris. Il a été ignoré par son maître et jeté dans les poubelles des opposants kleenex et enterré dans le cimetière des faux politiciens. Plus personne n’entend parler de lui.
3.- Natuk Mouzaoir était convaincu qu’il avait une existence politique. Sa copine Anziza Mchangama, correspondante du dictateur Assoumani Azali Boinaheri à Radio France Internationale (RFI), parlait de lui comme de «l’opposant» préconisant le «monologue des sourds». Le «monologue des sourds» a eu lieu fin février 2026, mais c’est comme s’il n’a jamais eu lieu. Depuis Natuk Mouzaoir est enterré au cimetière des politiciens sans existence et des opposants kleenex. Personne n’entend parler de lui et de son «parti politique» Ulezi, qui ne compte comme membres que son épouse – rencontrée lors des manifestations en France contre la dictature – et lui-même. Les pauvres chéris…
4.- Puis, vint Farid Soilihi, dont j’ai fait la connaissance au Maroc en 1988. Farid Soilihi militait au sein de Daula Ya Haki, État de Droit. Du jour au lendemain, il se tira des balles aux pieds et ailleurs, en s’attaquant à ses anciens camarades de combat et en s’alliant à la dictature. Il a perdu toute sa crédibilité dans cette affaire de corruption aggravée. Rien de ce qu’il fera à l’avenir ne lui donnera une once de crédibilité. Il insulte ses anciens camarades et soutient feu «le monologue des sourds», mais s’est enterré lui-même au cimetière de l’indifférence. Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri a oublié jusqu’à son existence sur Terre. Que fait-on d’un kleenex quand on s’est mouché? On le jette dans une poubelle.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 28 avril 2022.
