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Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro: crimes en vue

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Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro: crimes en vue

Ambitions criminelles de voyous ménopausés en pleine grossesse

Par ARM

     En privé comme en public, le langage du «pouvoiriste» Azali Assoumani est insipide. Seulement, quand il se met à dauber sur le fugitif international Hamada Madi Boléro et à le traiter de tous les noms, il peut devenir presque intéressant. En privé, le fugitif international Hamada Madi Boléro n’hésite pas à grogner: «En réalité, j’ai une personnalité tellement forte qu’Azali Assoumani a peur de moi. Un jour, il me convoqua d’urgence. J’arrive dans son bureau, et je le trouve en train de tourner en rond comme un animal en cage. Il me lance à brûle-pourpoint: “Sincèrement, je ne sais pas comment faire avec toi. Tout ce que j’accomplis t’est attribué”». Le jeudi 21 mai 2016, le «pouvoiriste» Azali Assoumani disait: «Je ne dirais jamais en qui j’ai confiance, parce que je dois préserver mes intérêts. Par contre, je peux dire en qui je n’aurais jamais confiance: Hamada Madi Boléro». Après les saletés du fugitif international Hamada Madi Boléro dans une suite d’hôtel de Dubaï contre son Dieu, l’usurpateur Azali Assoumani, il est tout à fait normal que ce dernier soit dégoûté par le manque total d’humanité chez «Monsieur-je-sais-et-connais-tout». Des saletés qui ne s’oublient jamais. Pourtant, quand il s’agit de faire le mal, les deux voyous oublient leurs jalousies et leurs rancœurs l’un envers l’autre. Ne s’agit-il pas de faire le mal? Seulement, les deux voyous notoires sont arrivés à un stade où leurs intérêts criminels divergent de façon irrémédiable.

   Qu’on se le dise! Le fugitif international Hamada Madi Boléro souffre en silence. Ses deux souffrances intimes sont sans solutions. Sa première souffrance est liée au fait que nombreux sont ceux qui à Mohéli disent en public qu’il peut être même d’une galaxie très lointaine, mais jamais de Mohéli. Tous ceux qui invoquent le sujet sont ses ennemis à vie, et Mohamed Larif Oucacha en sait quelque chose. La deuxième souffrance est due à son statut de paria électoral, puisque les Mohéliens ne l’ont jamais jugé digne de leur confiance et de leurs suffrages. C’est une plaie béante sur laquelle ses ennemis versent régulièrement de l’acide, et ça lui fait un mal de chien.

   Et on se souvient de la colère homérique du fugitif international Hamada Madi Boléro quand, le dimanche 17 janvier 2016, en plein état d’urgence en France, le candidat par défaut d’Ahmed Sambi criait sa colère et son mépris lors d’un meeting à Marseille: «Il y a des gens qui veulent nous plonger dans la panique. Ils veulent nous plonger dans la panique mais, peut-être, ne nous connaissent-ils pas. Ils ne savent pas que nous ne sommes pas des gens à qui on peut faire peur. On m’a appelé au téléphone et on m’a dit qu’il y a une certaine personne qui n’a jamais été élue, qui n’a jamais bénéficié de la confiance des Comoriens, mais qui aime régner. Elle a l’appétit du pouvoir, mais elle n’a jamais bénéficié de la confiance des Comoriens. […]. Cette personne s’appelle Boléro. Je ne l’ai jamais évoquée, et c’est la première fois que je l’évoque. […]. Je veux parler au frère Boléro. Je te parle devant un public. Je n’ai jamais parlé de toi, mais je te dis de faire attention. Fais attention. Fais attention, Boléro. Cette fois-ci, ça va mourir à Sankoulé, mais tu ne vas pas plus régner sur notre pays. Nous te disons: ça va mourir à Sankoulé. Moi, je suis le descendant de Moilim Mchandzé. Moi, je suis le descendant d’Al-Habibi. Moi, je suis le fils de Saïd Ibrahim. Nous te mettons en garde. Nous allons nous bagarrer contre toi, cher Boléro. Boléro, tu as joué avec ce pays pendant de nombreuses années. Boléro, tu as fait des dégâts pendant de nombreuses années. Boléro, tu te fais menaçant depuis de nombreuses années. Mais, nous te prévenons que nous ne sommes pas des lavettes. Nous te prévenons que si tu provoques du désordre, toi, Ikililou Dhoinine et les autres dirigeants, vous assumerez les conséquences de ce qui se passera dans notre pays».

   C’est ainsi que le fugitif international veut lutter contre le «Hitma» qui a été fait contre lui à l’hôtel Relais Singani de Fomboni par le Tout-Mohéli pour qu’il ne soit jamais élu un jour. Et voilà le banni électoral qui se voit «régner» de nouveau sur les Comores à la fin de son vagabondage au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) en 2020, pour devenir, en 2021, le colistier du candidat de la CRC pour Mohéli, et se faire élire par la fraude et la honte en 2026 Président des Comores afin de pouvoir aller crâner devant ses ennemis en disant: «Me voilà élu».

   Seulement, dans l’affaire, son ennemi n’est autre que son chef, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Qu’on s’en rende compte. Lors de sa conférence de presse du 30 décembre 2015 à l’hôtel Relais de Singani, où le Tout-Mohéli a fait son fameux «Hitma» pour solliciter de Dieu de ne jamais accorder un mandat électif au fugitif international Hamada Madi Boléro, le «pouvoiriste» polygame avait eu ces mots malheureux, qui signifient qu’il cherche à lutter contre la présidence tournante, qu’il a lui-même instaurée, puisqu’il veut désormais devenir Président à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive: «Pour la présidence tournante, j’ai l’habitude de recourir à une image chère aux médecins. Est-ce que le 3 D est ici, celui qui a les trois Doctorats? Quand on s’est fait une blessure par laquelle coule le sang, on pose ce qu’on appelle un garrot. C’est une solution destinée à empêcher provisoirement le sang de couler. Ce n’est pas le remède définitif, mais un procédé destiné à empêcher l’écoulement mortel du sang. Et quand on arrive en ville, en ce moment-là, on peut envisager d’autres solutions comme les sutures. Alors, au stade où nous étions en 1999, il fallait poser le garrot pour éviter l’écoulement du sang. […]. Quand on est dans une situation pareille, et dans l’attente de trouver la meilleure solution, nous aurions perdu beaucoup de temps dans la douleur. Et nous savons qu’il y a beaucoup de pays qui sont confrontés à des problèmes et qui, lancés à la recherche du système idéal, périssent. Nous avons opté pour la solution la moins mauvaise. Il y a la solution idéale et la solution la moins mauvaise. Comme tout le monde s’est mis d’accord que la présidence tournante est le système qui allait nous permettre de vivre ensemble, elle était la moins mauvaise».

   Même les petits morveux, boutonneux, gommeux et aux oreilles décollées qui jouent dans la cour de récréation d’une école maternelle savent que l’usurpateur vient d’exprimer ainsi son mépris envers la présidence tournante, qu’il veut abolir. Et, effectivement, en ce moment même, il a demandé aux roquets qui lui servent de «juristes» de travailler sur des tripatouillages sur la Constitution de manière à lui permettre d’abolir la présidence tournante. Ce garçon est habitué à corrompre tout ce qui se trouve sur son passage. Il va corrompre des Députés vénaux, mais les parlementaires crypto-sambistes vont cracher et vomir sur lui, pensant aux ambitions de leur chef. Dès lors, il ne lui restera que le passage en force sous forme de référendum, sachant qu’à la Grande-Comore, nombreux sont ceux qui ne veulent pas entendre parler de présidence tournante. Si la présidence tournante est la dictature de la minorité quand 21.000 électeurs de Mohéli imposent les 3 candidats qui s’affrontent au second tour du scrutin présidentiel, l’abolition de la présidence tournante sera la manifestation de la dictature de la majorité de la Grande-Comore. Cette abolition sera accompagnée de l’implosion de l’Union des Comores et d’une grave déception de la part du pestiféré électoral Hamada Madi Boléro, qui n’aura pas l’occasion de se faire élire un jour Président par la fraude et la force. Parce que, même avec toutes les Armées et les bombes du monde, il ne sera jamais élu à Mohéli.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 13 septembre 2016.


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One Comment

  • mdjassiri

    septembre 13, 2016 at 8:55

    La dictature de la majorité est préférable à la dictature de la minorité. Il faut maintenir la tournante à condition que chaque île cotise le même montant au budget national.
    ————–
    Bonsoir, frère,
    En matière de Finances publiques, on parle de «capacités contributives» des contribuables, pour signifier l’obligation de chacun à contribuer aux charges publiques selon ses moyens: «L’égalité devant l’impôt et non l’égalité par l’impôt». Mohéli n’aura jamais les capacités contributives de la Grande-Comore.
    Cordialement,
    ARM

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