Le 12-Novembre approche, Idriss Mohamed Chanfi salive
Hurluberlus et illuminés de la République: gesticulation dramatique
Par ARM
L’autre jour, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani recevait les hurluberlus et illuminés du prétendu «Comité Maoré». La photo immortalisant cette scène lugubre est d’un pathétique: l’usurpateur en pyjamas de mauvais goût, pendant que ses invités avaient les épaules affaissées comme s’ils y portaient tout le poids du monde. Les Idriss Mohamed Chanfi et autres Maître Ali Abdou El-Aniou, à force de se raconter des salades et de mentir au Comoriens, ont brusquement vieilli sur pied. Eh oui, les années passent, et ils n’ont pas encore pu accompagner un seul mort jusqu’au cimetière. Aucun de leurs «combats» n’a pu aboutir à quelque chose de palpable. Ils sont devenus des ombres furtives apparaissant à la lumière avant de s’évanouir dans les ténèbres pour se faire oublier, pensant à l’époque où ils chantaient à la gloire de leur idole Pol Pot pendant qu’il commettait son génocide qui allait faire mourir 1,2 million de Cambodgiens, soit 21% de la population totale du «Kampuchéa “démocratique”». Que des désillusions depuis.
Sous Ahmed Sambi, les hurluberlus et illuminés fanatisés du prétendu «Comité Maoré», qui n’a de mahorais que de nom, salivaient dès le mois d’octobre. Pourquoi? Parce que l’ancien satrape leur donnait 5 millions de francs comoriens à se partager entre potes qui racontent des billevesées à la population et tentant de paraître comme les «bons et vrais Comoriens». La date du 12-Novembre représente leur cheval de bataille. En effet, en 1975, à cette date, les Comores ont été admises à l’ONU comme un État composé de quatre îles. Ces charlatans n’ont jamais lu la résolution onusienne qui en parle, mais se fondent sur les récits de leurs petites copines aux fesses complaisantes de l’époque. On connaît la musique…
Pour simplifier les choses, examinons le contenu de la résolution 3385 (XXV) de l’Assemblée générale de l’ONU en date du 12 novembre 1975, résolution qui «réaffirme la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291 (XXIX) du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale». Pour être complets sur le sujet, notons qu’aux termes de la résolution 3291 (XXIX), l’Assemblée générale de l’ONU «note que, en application de la déclaration commune sur l’accession à l’indépendance de l’archipel des Comores, contenant le texte d’un accord conclu le 15 juin 1973 entre le ministre des départements et territoires d’outre-mer du gouvernement français et le président du Conseil de gouvernement de l’archipel des Comores, une consultation populaire sur l’indépendance doit avoir lieu le 22 décembre 1974, et gardant présente à l’esprit la déclaration faite le 26 août 1974 par le gouvernement français selon laquelle la consultation sera organisée sur une base “globale de l’archipelˮ».
Nous sommes à un mois du 12 novembre, une date désormais décrétée «Journée Mahorais», chômée et payée, avec des célébrations hypocrites et scélérates à l’Assemblée de l’Union des Comores. Et la chose ne manque pas de piquant parce que le bon Docteur Abdou Ousseine, le brave Président de l’Assemblée, vient justement de le rappeler, vendredi dernier, parmi les éléments de son discours d’ouverture de la session ordinaire d’octobre, qui promet d’être un tantinet agitée. À ce sujet, on pressent un énorme quiproquo, trop inconscient ou sciemment entretenu. En effet, Sidi-Saïd Idriss Mohamed Chanfi laisse entendre que malgré la déception du prétendu «Comité Maoré» après les tribulations du coq Azali Assoumani à l’ONU et à l’Élysée, lui et ses farfelus de camarades attendent les actes du gouvernement à propos d’une prétendue nouvelle démarche de «nationalisation» du contentieux sur Mayotte! «Nationalisation»? Les scélérats! Pour le Français Idriss Mohamed Chanfi comme pour le Président de l’Assemblée de l’Union des Comores, ce serait la mise en œuvre de la résolution instituant cette «Journée nationale Mahorais» avec pour recommandation la mise en place d’un secrétariat d’État en charge de la question de Mayotte, qui serait confié par pure démagogie malsaine à un Mahorais! Quelle serait la position de la Constitution sur de tels enfantillages, mais l’interrogation des bons pères et des bonnes mères de famille est ailleurs? Le putschiste Azali Assoumani, qui vient de dire qu’une quinzaine de résolutions onusiennes n’ont apporté aucune solution au dossier de Mayotte, va-t-il entériner celle d’une Assemblée purement nationale? Dans son fort douteux et risible discours, à l’occasion de la «Journée nationale de la vanille» (décidément! Elle est pour quand la «Journée nationale du Cul»?), il a bien dit qu’il faudrait réexaminer ladite résolution de l’Assemblée pour voir s’il faudrait la maintenir en l’état ou non. Ambiguïté majeure, compte tenu du fait que pour obtenir son cours d’orthographe à l’Élysée, il lui avait fallu s’engager à reprendre le GTHN, une escroquerie criminelle de plus du fugitif international Hamada Madi Boléro qu’on présente aujourd’hui comme s’il s’agissait d’un outil supersonique et, en échange d’avaler toutes les couleuvres du Préfet Frédéric Veau de Mayotte, la coopération régionale (300.000 euros, soit 150 millions de francs comoriens, le prix pour corrompre un Conseiller de la Cour constitutionnelle), servirait à réhabiliter et faire fonctionner l’hôpital de Hombo, à Anjouan, avec des médecins blancs! Belle trouvaille.
Que va donc devoir préconiser Nourdine Abodo, lugubre serpent à lunettes qui semble avoir repris le GTHN sous sa houlette, depuis l’exil de l’autre reptile, le fugitif international Hamada Madi Boléro? Naturellement, après l’affaire iranienne, ça va être un nouveau bal de cocus. C’est un peu comme cette autre affaire de «journée vanille», avec un décret instituant un «Office national» à cet effet. Bravo pour celui qui s’est fait acquérir par des lascars de quoi recycler les milliards détournés pour s’ériger une première exploitation! Or, comme le rappelle le bon Docteur Abdou Ousseine, inusable Président de l’Assemblée (en bon Anjouanais), il faudrait penser au girofle et à sa journée nationale. Ce à quoi Ikililou Dhoinine, ses voleurs de tapis rouges et d’élections ainsi que Mohamed Saïd Fazul devraient rétorquer que tout cela, c’est bien beau mais, la priorité devrait revenir à l’ylang-ylang, aux noix de coco et aux citrouilles de Mohéli («Wa Mwali Marango», «Les Mohéliens citrouilles» disent d’autres Comoriens). Voilà bien à quoi riment des institutions-bidon détenues par des morfalous qui ne pensent qu’à se remplir les poches et à utiliser la «Ripoux-blique» à des fins d’appropriations personnelles. Les richesses personnelles que feu l’ancien Président Ahmed Abdallah Abderemane avait accumulées de 1946 à 1989, les demi-sel et petites bières de la République veulent les avoir en moins de 5 ans, sans favoriser la moindre avancée technologique. Après, ils vont cracher sur le tapis de l’Élysée avant de se faire chasser de l’hôtel.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 11 octobre 2016.