L’aristocratie de Moroni toise Kiki et sa polyandrie
Même après la bouffonnerie, Kiki reste un petit parvenu
Par ARM
Kiki est resté un sale type, vulgaire. Il croit que l’honorabilité s’achète, en plus, avec de l’argent volé. Les Mohéliens et les Anjouanais doivent demander des comptes à la notabilité de la Grande-Comore sur le pervertissement des valeurs sociales véhiculées par le grand mariage, valeurs sur lesquelles même un Kiki essuie ses pieds couverts de boue, ses mains plongées dans le sang des victimes de ses escadrons de la mort, et sur lesquelles il croit laver sa conscience de voleur d’argent public, lui qui viole tous les droits des citoyens comoriens.
Pour que sa polyandrie soit socialement agréée, il aurait fallu que l’aristocratie de Moroni la reconnaisse. Or, trois des principaux aristocrates et notables de Moroni (le Doyen Mohamed Abdourazak, Abdallah Mohamed Soifeini et Mohamed Ahmed Soilihi), issus du premier cercle de la bonne société de la capitale, cercle surnommé G8, supervisant les grands événements sociaux et les relations sociales de la capitale, ont choisi de snober et de toiser le Kiki et sa polyandrie. Pour rappel, la polyandrie est la folie honteuse conduisant une femme à être mariée à deux ou plusieurs hommes au même moment. Ce qui est le cas de Madame Kiki.
Un argent fou volé aux Comoriens a été dépensé au cours de la célébration de la polyandrie d’État. Ce Moronien pur jus dit: «Kiki peut terroriser tout ce qui est facile à impressionner aux Comores, mais un fait demeure: il n’a pas de généalogie lui permettant d’avoir des lettres de noblesse à Moroni. C’est un vil petit parvenu qui étale la richesse volée au peuple, sur le dos de l’État, de la Douane, dont il avait été le Directeur général, au ministère de l’Intérieur, où il est un voyou se livrant au trafic international des passeports comoriens au Moyen-Orient. Il se réclame de quels parents et de quels grands-parents pour croire qu’il peut aller se marier et pavoiser à Moroni en tant “homme accompliˮ par les bienfaits du grand mariage? Ahmed Hassan El Barwane l’a tué lors de son fameux discours de Mbéni, quand il a posé la question de savoir qui était ce Kiki dont on ne parle jamais du père. Le lendemain, il l’avait jeté en prison parce que son insinuation perfide l’avait tué».
Le G8 s’oppose à Kiki notamment parce que le voyou avait voulu interdire la candidature du fils d’Abdallah Mohamed Soifeini pour la Mairie de Moroni. Or, le fiston est le gendre du notable et homme d’affaires Abdallah Wadaane, supporter du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Le Kiki est fâché aussi, pour la même raison, avec Abdoulfattah Saïd Mohamed, son pote en magouilles politico-financières au sein du Parti Orange. Il l’avait même nommé Président de la Commission des Pèlerinages, et ce protégé se voyait en Maire de Moroni. Ha!
Ce raffut «politichien» est amplifié par des circonstances aggravantes: pour pouvoir épouser la femme qui avait déjà convolé en 4 «justes noces» depuis les années d’Ali Soilihi, en espérant ainsi s’élever dans la noblesse de Moroni, le Kiki avait dû obtenir l’appui du G8. La dame avait fini par le foutre dehors au Ramadan 2019, parce qu’il ne rentrait à la maison qu’après 2 heures du matin, alors que le pays entier sait qu’il ne met jamais les pieds dans une mosquée pour les 5 prières obligatoires, encore moins pour des prières tardives. Pour se faire réconcilier avec l’ancienne épouse, il lui avait carrément promis le grand mariage. Et voilà qu’il préfère officialiser ses coucheries avec la polyandre, nièce de qui on sait: Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée, surnommé «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-Poisson-séché», l’ancien vendeur de poisson séché au marché).
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 30 décembre 2019.
