• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Saïd Dhoifir Bounou snobe et boude «l’émergence»

Saïd Dhoifir Bounou snobe et boude «l’émergence»

Partagez sur

Saïd Dhoifir Bounou snobe et boude «l’émergence»

Impérial, il toise Assoumani Azali et Mohamed Fazul

Par ARM

       S’il devenait Président des Comores ce lundi 27 janvier 2020, il conduirait ce pays dans un mieux-vivre. Il a été le premier ministre de la Défense des Comores, et quand il a été nommé à ce poste, il n’avait que 19 ans. «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années», l’a clamé Pierre Corneille (1606-1684) dans Le Cid (1637). Il sera par la suite un Professeur d’une compétence incontestable et incontestée (Votre serviteur, ayant eu l’insigne honneur et le grand privilège d’être son élève, demande à ceux qui le contestent de le dire ouvertement et publiquement devant lui). Il deviendra un Proviseur rigoureux et d’un charisme inégalé. Il dirigera l’Assemblée de l’Union des Comores avec brio et maestria. Il est un intellectuel brillant, un esprit indépendant, et un professionnel de la politique et des affaires étatiques.

Quand on parle de Saïd Dhoifir Bounou, on ne peut éviter les superlatifs laudateurs. Mais, il n’y a pas d’exagération. Saïd Dhoifir Bounou a le sens de l’État, de la République et de l’intérêt général. Et quand le Droit et la politique n’ont pas droit de cité, il prend du champ et laisse la petitesse et les mesquineries à ceux qui ne veulent pas comprendre que diriger un État exige avant tout de la tolérance et de la largesse de vue et d’esprit. Ces derniers temps, face à l’enterrement du Droit et de la politique aux Comores, il a préféré se faire discret. Il n’a pas pris sa retraite politique, mais fera de la politique quand il sera possible d’en faire aux Comores. Cependant, le poète Assoumani Azali Boinaheri est allé lui chanter «le réalisme, la faisabilité et les vertus» de son «émergence à l’horizon 2030», oubliant l’expérience étatique du prodige politique qu’est Saïd Dhoifir Bounou, et faisant l’impasse sur le fait que ce dernier lit au moins deux livres de bonne plume par semaine. Peut-on berner une telle merveille intellectuelle et politique? Non! Pour sa part, le «Moronien» Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de Gouverneur de Mohéli, le courtise également. Refusant de céder aux chants de sirène du maître et de l’esclave, Saïd Dhoifir Bounou les toise avec le plus profond des mépris. Il refuse d’être instrumentalisé par deux tyranneaux maudits même par les Comoriens morts.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Lundi 27 janvier 2020.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.