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Il y a une année, Hamada Madi Boléro jouait avec le feu

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Il y a une année, Hamada Madi Boléro jouait avec le feu

Il «incendia» sa maison et devenait le fugitif international

Par ARM

     Comoriens, Comoriennes, n’oublions pas. N’oublions pas qu’il y a une année, un homme qui s’appelle Hamada Madi Boléro, nommé le 26 février 2016, secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) et interdit d’activités politiques aux Comores depuis, avait fait ce qui arrive aujourd’hui au Trésor public des Comores, à Moroni: il avait joué avec le feu. Il avait mis en scène «l’incendie» de sa propre maison et s’était posé en «victime». Peu de temps après, il obtint son statut juridique et politique actuel, en prenant la fuite vers l’île Maurice et la France. En fait d’«incendie», il avait brûlé quelques feuilles de papiers et les avait jetées sur sa véranda, disant que les gens le détestaient gratuitement au point de vouloir incendier sa belle maison située du côté de Malouzini, à Moroni, maison construite dans l’illégalité totale par ce commerçant d’origine étrangère très impliqué dans la fraude électorale de 2016. Quand on lui pose des questions, lui qui n’a jamais été fonctionnaire, lui qui a pillé les fonds du Sultanat d’Oman destinés à la création d’une unité de garde-côtes aux Comores, dit pompeusement et doctement qu’il a obtenu le «crédit d’une banque».

Toujours est-il que cet homme est dans la logique de son parti, la CRC: à la CRC, tous les problèmes du monde se règlent par le feu. Là où il n’y a pas de solution, il faut recourir à la pyromanie. Il faut tout brûler, y compris la Direction générale des Impôts. Dès lors, l’idée d’incendier le Trésor public des Comores vient de lui ou lui a été soumise et l’a agréée. Le «concubinocrate» Azali Assoumani est un pyromane-né, mais pour certaines saletés, il est obligé d’appeler son âme damnée. Cela étant, rappelons les conditions qui avaient conduit l’homme maudit au cours d’une prière collective à l’Hôtel Relais de Singani de Fomboni à simuler «l’incendie» de sa propre maison avant de fuir en catastrophe vers l’étranger.

En lisant un article du 6 mai 2016 publié par la Lettre de l’océan Indien (LOI), les Comoriens et la communauté internationale ont découvert que cet article peint le fugitif international Hamada Madi Boléro sous ses vrais traits, ceux de la manipulation haineuse, du complot et de la complotite et de l’irresponsabilité haineuse, lui qui a toujours dit être prêt à tuer pour défendre ses intérêts du moment. Lisons l’article:

«Comment “Boléro” a semé la zizanie lors de la présidentielle

     Conseiller du président sortant Ikililou Dhoinine, Hamada Madi “Boléro”, récemment nommé secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), a fait preuve d’une grande habileté, le 15 avril, pour que les résultats provisoires du scrutin présidentiel soient proclamés en urgence. C’est sous pression que le président de la CÉNI, Mohamed Djaza, a annoncé qu’Assoumani Azali (CRC) obtenait 40,98% des voix devant Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou (UPDC, 39,87%), et Mouigni Baraka (indépendant, 19,15%). Selon nos informations, Boléro, qui a toujours clamé son soutien à Azali – dont il a été le Premier ministre lorsque celui-ci était président –, a téléphoné le 15 avril au chef d’état-major de l’armée, Youssouf Idjihadi, pour lui demander quelle était l’ambiance autour de l’Assemblée nationale, où la population s’était rassemblée dans l’attente de la proclamation des résultats. Devant la réponse de celui-ci, il lui a conseillé d’en rendre compte au président Dhoinine. Boléro s’est ensuite rendu au bureau du chef de l’État pour lui expliquer que la situation était explosive et qu’il était impératif que Mohamed Djaza proclame les résultats provisoires le jour même, conformément à la Constitution, afin d’éviter tout débordement. Dhoinine a agi en conséquence. Deux heures plus tard, Mamadou dénonçait un coup d’État institutionnel perpétré par le président de la CÉNI, affirmant qu’un accord était en vue entre les trois candidats, le chef de l’État et la communauté internationale pour réviser ces résultats avant leur proclamation».

En fait, le 15 avril 2016, aucune «situation» n’était «explosive» et il n’y avait aucun risque de «débordement», si l’on fait abstraction de la lâcheté d’Ikililou Dhoinine, des manipulations grossières du fugitif international Hamada Madi Boléro et des menaces de mort et de guerre civile du putschiste Azali Assoumani et Ahmed Sambi, son allié «circonstanciel de temps». Avant ses saletés, le fugitif international Hamada Madi Boléro avait perverti les résultats du scrutin avec la complicité de son «compatriote ukrainien», Ahmed Mohamed Djaza, et ses séides Saïd Mzé Dafiné et Soumaïla Kaambi dit Boinsouma («Monsieur Souma»).

Il n’est pas inutile de rappeler que le vendredi 22 juillet 2016, la lettre confidentielle qu’est Afrique Confidentielle dévoila une partie de la manière par laquelle Ikililou Dhoinine, l’usurpateur Azali Assoumani et le fugitif international Hamada Madi Boléro ont détourné les suffrages et la volonté souveraine du peuple souverain comorien: «EXCLUSIF: PRÉSIDENTIELLE: COMMENT SOIHILI A ÉTÉ VOLÉ DE SA VICTOIRE. Afrique Confidentielle vous révèle en exclusivité comment le candidat SOIHILI, qui était super favori à l’élection présidentielle, a été privé de sa victoire grâce à une arnaque inédite en matière de fraude électorale. Les partisans de ANSOUMANI, ex-officier putschiste et ancien président de la république ont su ourdir un complot pour changer les résultats du scrutin. Ils ont tout simplement corrompu les transporteurs des urnes après le dépouillement. C’est ainsi que les chauffeurs complices se sont arrêtés en chemin pour permettre aux fraudeurs de changer les bulletins par d’autres qui donnaient vainqueur ANSOUMANI. Les responsables qui avaient en charge la proclamation définitive des résultats n’y ont vu que du feu et le subterfuge a marché. Maintenant que le pot aux roses est découvert, que va-t-il se passer?». Il ne se passa rien!

Maintenant que les chacals se sont mis à tout brûler, ils ont signé l’acte de décès de leur régime politique illégitime et illégal. D’ailleurs, n’importe quel expert en criminalistique vous dira que l’étendue des dégâts au Trésor public suggère qu’on y avait répandu de l’essence avant d’y mettre le feu.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 5 mars 2017.


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