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Hamada Madi Boléro et Msa Ali Djamal dans les chiqués

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Hamada Madi Boléro et Msa Ali Djamal dans les chiqués

Bobocratie criminelle de beaufs mus en garçons de courses

Par ARM

     Si la honte pouvait tuer ceux qui ne savent pas ce qu’elle signifie… Le samedi 25 janvier 2017, à l’Ambassade des Comores à Paris, le dernier carré des fidèles de Msa Ali Djamal, ceux chargés de lui acheter ses fameux costumes à la Zarzour, par terre, à la sortie de la station de métro Porte de Montreuil dégoisaient, paradaient et plastronnaient. Le rire en coin, la lippe moqueuse, l’air triomphant, ils expliquaient doctement que Msa Ali Djamal, digne réincarnation du sociologue Pierre Bourdieu n’avait pas volé les 20.000 euros (10 millions de francs comoriens) qu’il a volés, mais que les grincheux, acariâtres et jaloux faisaient un foin du diable uniquement parce qu’ils sont des aigris professionnels. Bombant le torse, l’un d’entre eux lança aux personnes présentes: «Msa est un grand professionnel, mais les réalités du terrain sont cruelles. Nous avons eu l’intelligence de publier le connaissement de l’agence Comores Safari pour prouver que le matériel flambant neuf de l’ORTC a bel et bien été envoyé aux Comores. La Directrice administrative et financière de l’ORTC a été imprudente en dénigrant son chef, et ce, uniquement parce que Msa ne drague pas les filles de l’ORTC. C’est pour cela que le personnel dit qu’il a des problèmes de “bandage” et de pansements».

Un connaissement, un connaissement de Comores Safari… Les Comoriens se moquent de ce bout de chiffon. Et puis, l’évocation de ces problèmes de «bandage» et pansements avait poussé les personnes présentes à s’interroger sur la bonne santé mentale des défenseurs de Msa Ali Djamal, Grandissime sociologue, Directeur général de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), poste naguère occupé par le fugitif international Hamada Madi Boléro. «Bandage» et pansements! Belle formule s’il en est. Comme Msa Ali Djamal savait qu’il risquait gros dans l’affaire, ses fesses serrées bien posées sur le siège du Directeur général de l’ORTC au bénéfice de son rival, le «journaliste indépendant» Ahmed Ali Amir, le chouchou des lobbies de Moroni, il a de nouveau pioché dans la caisse et a fait rentrer aux Comores un matériel bas de gamme et d’occasion coûtant 5.300 euros selon des membres du personnel technique de la boîte à images mouvantes. C’est pourquoi ses fans de la région parisienne ricanent et rient sous cape, ignorant le proverbe: «Rira bien qui rira le dernier».

Et son tour de passe-passe d’escroquerie n’a pas été suffisant. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans une nouvelle filouterie scélérate: faire dire sur Internet et sur les écrans de l’ORTC (!) à un certain Hablani Assoumani, «Chargé du marketing à l’ORTC», que «tout va très bien, Madame la Marquise». Voici son texte sans queue, ni tête, en tout cas, à l’utilité douteuse: «ORTC a dédouané ce jeudi à l’aéroport Prince Saïd Ibrahim des matériels derniers cris pour la promotion de la station. Il s’agit en effet de caméras, ordinateurs, tricaster, et bien d’autres équipements pour permettre aux personnels techniques de fournir un service de qualité». D’où une seule question: dans cette affaire, à qui veut-on faire jouer le rôle de dindon de la farce? Visiblement, en cette période de bobocratie, le beauf Msa Ali Djamal croit qu’il suffit de porter un costume à la Zarzour et de débiter et faire débiter des blablas pour être crédible.

En tout cas, actuellement, il a un frère beauf en bobocratie: le fugitif international Hamada Madi Boléro. Voilà un homme qui ne comprend pas que la multiplication de ses voyages inutiles et onéreux à l’étranger ne plaît pas. Plus porté à frauder les élections de la manière la plus grossière qu’à faire des propositions utiles pour son pays, qu’il n’a jamais aimé, il a commis un crime qui a fait dire à la Reine des Mohéliens de «Bête-Salam»: «Il était dans un trou comme un rat puant et j’en ai fait un homme. Quand le Tout-Djoiezi voulait de Mohamed Larif Oucacha comme Directeur du cabinet du Président chargé de la Défense, j’ai commis l’erreur de soutenir de la manière la plus aveugle cette viande du cou, qu’on ne peut ni manger parce que trop osseuse, ni jeter puisqu’il y a des petites pousses de viande. Comme à sa désagréable habitude, il a été ingrat. Dieu fera en sorte qu’il ne tire aucun profit à la tête de la Commission de l’océan Indien, où nous l’avons nommé alors que le poste revenait à El-Anrif Saïd Hassane, qu’il a cloué au pilori du seul fait qu’il est de nationalité française comme des dizaines de milliers d’autres Comoriens».

Toujours est-il que quand le Père Joseph d’Ikililou Dhoinine organisa la fraude électorale de 2016, il procéda au simulacre de l’incendie de sa propre maison avant de devenir un fugitif international, les autres Mohéliens de «Bête-Salam» l’avaient maudit, et son chef refusait de le prendre au téléphone. De sa fuite internationale, le fugitif international Hamada Madi Boléro appelait l’entourage pour demander: «Que dit Iki? Que dit le Président?». Les Comoriens n’avaient pas compris la colère d’Ikililou Dhoinine envers son Raspoutine. Pour tout le monde, c’était parce que le fugitif international Hamada Madi Boléro avait favorisé le «concubinocrate» Azali Assoumani, qui était le candidat de tous les Mohéliens de «Bête-Salam». Or, la réalité était autre: d’une part, le porte-parapluie de «Bête-Salam» n’avait pas voulu frauder les élections pour Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, disant que l’élection de cette dernière allait pousser Ikililou Dhoinine à avoir des «sentiments humains» envers son Vice-président Mohamed Ali Soilihi. D’autre part, en simulant l’«incendie» de sa maison, Raspoutine incitait les Comoriens à mettre le feu pour de vrai sur les terres d’Ikililou Dhoinine à la Grande-Comore, terres achetées frauduleusement sous le nom de son ami, le Grandissime Docteur des Docteurs Abdoulkarim Mohamed, qu’il avait nommé ministre.

Les terres en question sont pour la plupart situées dans le Mbadjini, au Sud de la Grande-Comore. Mais, il y a également des terrains achetés par Ikililou Dhoinine sous le nom de son ami Abdoulkarim Mohamed sur la route de Mkazi, là où le Grandissime Abdoulkarim Mohamed a construit son hacienda, en plus de ses grandes fazendas, dont celle de sa sœur et la sienne au village d’origine: Djankoigna, village connu pour la propreté de ses ruelles.

Aujourd’hui, la présence aux Comores du fugitif international Hamada Madi Boléro, connu pour son expertise en matière d’incendies criminels, juste au moment où le Trésor public a été rôti et frit par un feu alimenté à l’essence selon les premiers éléments d’une enquête secrète, ne saurait être fortuite. Ici même, sur ce site, il avait été indiqué qu’avant d’incendier le Trésor public, le «ventriote» Azali Assoumani et sa digne première épouse, Ambari, ne pouvaient commettre ce crime sans demander l’avis de leur beauf exilé à l’île Maurice. Ne perdons pas de vue la réalité selon laquelle là où apparaît cet individu, il y a toujours des saletés, sous forme de complots divers. Il en fait la matrice de son «intelligence».

Aujourd’hui, il fait à la Commission de l’océan Indien (COI) les sales habitudes qu’il a parsemées aux Comores, par petites touches de haine mesquine. C’est lui qui a chassé le mot «République» de l’appellation officielle des Comores pour «Union des Comores», en souvenir de l’Union Soviétique, où il a fait ses études. C’est ainsi que, ignorant toutes les règles de Droit international public, il veut faire de la COI une «Communauté», ignorant que d’un point de vue juridique stricto sensu, cela n’a aucune incidence: Organisation, Commission, Ligue ou Union, Pacte, Alliance, cela n’apporte aucun changement réel. Mais, il s’agit d’une manie de la part de ceux qui, aux Comores, aiment changer hymne national, drapeau et autres symboles nationaux. La petitesse s’analyse souvent à travers ce genre de fanfreluches. Quand on est complexé, on croit pouvoir marquer l’Histoire même par des chiqués et chichis, là où les visionnaires se font signaler par des réformes, novations et innovations d’envergure.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 mars 2017.


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