Houmed Msaïdié fabrique des fenêtres, passe en travers
Sa carrière de fenêtrier navigateur est sa plus belle réussite
Par ARM
Houmed Msaïdié Mdahoma, l’aboyeur public et insulteur officiel, n’est pas que le pathétique et nullissime acteur politique que tout le monde méprise et déteste pour son manque de classe, dignité et honneur. Il a réussi ailleurs. Oui, sa carrière de fenêtrier est une réussite totale. Monsieur fabrique des fenêtres. Après avoir fabriqué ses fenêtres, il passe en travers. Il ne fabrique pas les fenêtres pour protéger et aérer les maisons, mais pour passer à travers elles. Comme il est convaincu que, sous l’effet du coronavirus, alors qu’«il n’y a que 8 cas de coronavirus aux Comores, rapidement maîtrisés», l’École de Santé va, dès la rentrée académique 2020-2021, se transformer en Faculté de Médecine et former des médecins par baguette magique, il en fabriquera les fenêtres. Comme «il n’y a que 8 cas de coronavirus aux Comores, rapidement maîtrisés», les plages sont devenues plus propres et n’ont même pas besoin de fenêtres, puisque le «coronavirus comorien est inoffensif».
Houmed Msaïdié Mdahoma, avec son brillant compte-rendu du dernier conseil des ministres, vient d’être promu Professeur émérite en Médecine. Le chéri doudou… Quelle surprise pour l’Université de Bordeaux qui, bientôt 40 ans après l’inscription de Houmed Msaïdié Mdahoma à sa Faculté des Lettres, cherche à savoir où se trouve cet étudiant, ignorant qu’il est devenu fenêtrier. Oui, coups de gueules après injures, son fonds de commerce politique, il est devenu Docteur en «ventriotisme», dépassant la fameuse politique du ventre, chère à l’africaniste Jean-François Bayart.
On sait que, aussitôt coopté, il change de navire et tourne casaque. À ses heures perdues, il passera par la fenêtre pour se déclarer un fidèle d’Ali Soilihi et formé par le Cher et Grand Maître Salim Hadj Himidi, qu’il qualifie abusivement de «mentor politique». En compagnie de son pote Ibrahim Ali Mzimba, il passa par une fenêtre pour atterrir dans le bureau de Mohamed Saïd Abdallah Mchangama (ouf! Ouf!) et celui de Saïd Mohamed Djohar, en pleine naufrage appelé «gendrocratie». Il ne se fit pas prier pour passer par la fenêtre afin de plastronner sous l’éphémère présidence de Mohamed Taki Abdoulkarim. Par la suite, il passa par une autre fenêtre pour aller faire des yeux doux au Premier ministre Abbas Djoussouf. Il passa par la fenêtre pour atterrir chez le putschiste Assoumani Azali Boinaheri.
Plus pittoresque et rocambolesque encore, dans son premier entretien avec le fugitif international Hamada Madi Boléro, alors Premier ministre de la junte militaire, Houmed Msaïdié Mdahoma, champion mondial toutes catégories de passage par les fenêtres, habitant à Cap-2000, avait sauté par-dessus les barbelés du Département du chef du gouvernement et s’était cassé les jambes, mais fut coopté et était devenu membre du gouvernement. Par la suite, il devint Toto en 2015-2016, sous la présidence d’Ikililou Dhoinine, en passant par la fenêtre après, tout de même, le fugitif international Hamada Madi Boléro (2012) pour intégrer le gouvernement. En 2018, il passa par la fenêtre pour être coopté et, toute honte bue, se glorifia en public d’avoir comploté contre sa propre liste en 2016, qui lui garantissait un poste envié de Vice-président de la République, afin d’occuper un emploi fictif de porteur de valises au ministère des Affaires étrangères, en prélude à son titre de mendiant, aboyeur public et insulteur officiel.
Le fenêtrier Houmed Msaïdié Mdahoma a au moins le mérite de ne passer qu’à travers des fenêtres qu’il a lui-même fabriquées. Cela s’appelle avoir du métier.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 mai 2020.
