Le Fils Loukmane a volé les téléphones et le sac de Djaza
Les traces sur l’assassinat de Djaza sont effacées, pas la vérité
Par ARM
Monsieur Fils Loukmane, fils de son père, le philosophe Assoumani Azali Boinaheri, fait trop parler de lui ces derniers temps. Se croyant arrivé et se voyant déjà en héritier de son père en dictature, il s’expose de plus en plus à la haine mortelle et à la vindicte des Comoriens. Mépris et narcissisme arrogant. Cependant, il a commis la faute de trop dans l’assassinat d’Ahmed Mohamed Djaza, alors Président de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Personne n’arrive à comprendre comment peut-il pousser l’orgueil et le sentiment d’impunité jusqu’à diriger lui-même la prière mortuaire de la victime (d’aucuns disent que cette prière mortuaire n’a jamais eu lieu) et à voler devant des témoins les deux téléphones portables et le sac d’Ahmed Mohamed Djaza. Il est de notoriété publique que le sac d’Ahmed Mohamed Djaza contenait des secrets. La victime ne s’en séparait jamais. Ce n’était pas prudent. Il aurait dû le cacher en lieu sûr au lieu de l’exposer partout. Comment une autorité de son niveau ayant vécu en URSS, la «Rodina» («Patrie» en russe) de feu le KGB a-t-il pu commettre une erreur aussi monumentale? L’assassinat d’Ahmed Mohamed Djaza fait mal parce que personne ne demandera une enquête indépendante. Ahmed Mohamed Djaza a été assassiné froidement, et on considère qu’il s’agit d’un simple fait divers. Autrement dit, Ahmed Mohamed Djaza a été assassiné deux fois. C’est trop injuste.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 7 mai 2020.
