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Épidémie d’hérésie juridique de Mzimba par contagion

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Épidémie d’hérésie juridique de Mzimba par contagion

Mzimba entraîne les siens dans la pandémie de l’inculture

Par ARM

       Nous voici en présence de deux hommes. Le premier est Maître Fahmi Saïd Ibrahim, un Avocat pétri de culture juridique et judiciaire, et fort d’une expérience professionnelle du Barreau que personne de sérieux et de crédible ne s’aventurera à remettre en cause. Le deuxième est le faux juriste et faux Avocat qui aime le haïr, détester et calomnier: le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba, si tant est qu’il s’appelle ainsi. Horrifiés, dégoûtés et scandalisés, les Comoriens ont entendu le bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba dire que le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri doit user du FAIT DU PRINCE pour faire libérer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Quand j’ai entendu cette hérésie juridique dictée par l’ignorance et l’inculture, je me suis fendu d’un article pour expliquer que LE FAIT DU PRINCE est un acte arbitraire et illégal, et qu’on ne pouvait se baser sur l’arbitraire et l’illégalité pour réparer l’arbitraire et l’illégalité: «Raspoutine, Mzimba: “Le péché peut vaincre le péchéˮ – Mzimba achète une interview, étale ignorance et mensonges», www.lemohelien.com, Mardi 19 juillet 2022. Je le maintiens.

Lors d’une interview du mercredi 10 août 2022, quand la question lui est posée, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, se comportant en bon père de famille et en Avocat chevronné habitué aux bonnes manières, à l’éthique, à l’esthétique, à l’élégance, avec classe, a expliqué, sans désobliger qui que ce soit, que LE FAIT DU PRINCE étant par définition un acte frappé de l’arbitraire et de l’illégalité, ce n’est pas par lui que justice sera rendue au Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, anticonstitutionnellement et illégalement assigné à résidence. Son raisonnement juridique est entièrement fondé du point de vue du Droit. Je me range du côté de Maître Fahmi Saïd Ibrahim en tant que juriste et Avocat, même si je n’exerce pas ce métier, bien que diplômé de l’École des Avocats de Paris. Je n’aime pas étaler mes diplômes, mais je le fais ici pour que la lectrice et le lecteur sachent que je prends part à un débat de société dans lequel j’ai toute légitimité intellectuelle et professionnelle pour intervenir, contrairement à d’autres. Suivez mon regard…

Or, nonobstant la courtoisie et l’élégance dans lesquelles Maître Fahmi Saïd Ibrahim s’est exprimé sur LE FAIT DU PRINCE, le faussaire, le bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba entraîne des gens de sa région (ça s’appelle «la régionalisation») dans son ignorance, son inculture et son hérésie juridique et judiciaire. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce lundi 15 août 2022, son «compatriote régional du Mbadjini» sans visage s’enfonce dans des approximations douteuses et dans injures d’une rare bassesse, sans rehausser le débat, ni prouver une quelconque expertise et compétence en Droit. Où vont les Comores?

On ne comprend pas pourquoi le «compatriote régional du Mbadjini» sans visage du faussaire, bordelier proxénète Ibrahim Ali Mzimba dit que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été arrêté le 21 août 2018, alors qu’il l’a été le 19 mai 2018. Contrairement aux allégations du «compatriote régional du Mbadjini» sans visage, il n’y a pas de confrontation entre les deux Avocats précités. Sur la même affaire, chacun a donné son point de vue. C’est tout. Contrairement aux allégations du «compatriote régional du Mbadjini» sans visage, le faussaire, le bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba n’est plus le Bâtonnier de Moroni. En quoi le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a violé le Règlement intérieur du Parti Juwa en faisant de Maître Fahmi Saïd Ibrahim le candidat de cette formation partisane lors des élections fraudées de 2016, alors que rien ne l’interdit, et alors que l’intéressé est bien membre du Parti Juwa? Pourquoi le «compatriote régional du Mbadjini» sans visage mélange une candidature à l’élection présidentielle de 2016 avec un cas de grave injustice ayant commencé le 19 mai 2018? Mais, où est le rapport? Où? Il ne le dit pas.

Pourquoi le «compatriote régional du Mbadjini» sans visage soutient-il le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba quand il dit qu’il faut combattre l’inconstitutionnalité et l’illégalité d’une assignation à résidence par l’illégalité et l’arbitraire d’un FAIT DU PRINCE pour faire libérer un innocent, et pourquoi s’acharne-t-il contre Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour avoir dit qu’il faut assurer le primat et la souveraineté du Droit? Depuis quand insulte-t-on celui qui est favorable à l’application du Droit pour jeter des fleurs sur celui qui exige la violation du même Droit? Pourquoi un juriste rejette-t-il l’application du Droit? Un bon Avocat dit toujours «je fais confiance à la Justice de mon pays», surtout quand il ne lui fait pas confiance et appelle celle-ci à être digne de confiance.

On défend le Droit même et surtout quand les autorités le violent. Dans cette affaire, l’honneur et la dignité du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi doivent être lavés dans le Droit, par le Droit, lors d’un procès juste, équitable et impartial, pour qu’il prouve son innocence. Or, si on devait le libérer par FAIT DU PRINCE, on allait maintenir le doute dans les esprits, en faisant croire qu’il a été libéré pour des raisons d’humanité. Si on applique le Droit, la dictature de Mitsoudjé n’arrivera jamais à prouver qu’un innocent est coupable. Où sont les preuves de la culpabilité de l’innocent Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi?

L’argument du faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba est un danger pour les Comores. Ce dernier aurait dû demander d’une part, la fin de l’assignation à résidence du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et, d’autre part, l’organisation d’un procès juste, équitable et impartial pour que ce dernier puisse prouver qu’il n’existe pas une tonne de billets de 100 dollars l’impliquant dans un détournement de fonds publics, encore moins la traçabilité d’un virement ou d’un chèque. C’est tout!

Enfin, on aurait aimé que «le compatriote régional du Mbadjini» sans visage s’affiche sur la vidéo pour qu’on puisse voire son visage, au lieu de parler en cachette. Pourquoi se cache-t-il? On nous dit qu’il s’appelle Dima Aboubakar. Cette façon de faire tue le débat public aux Comores. C’est facile d’insulter les gens quand on n’a pas de visage. On doit avoir le courage et l’honnêteté de montrer son visage au public et de ne s’inviter que dans les débats dans lesquels on a une compétence avérée et une expertise incontestable et incontestée.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 16 août 2022.


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