Assoumani Azali terrorise Anjouan pour agiter Mayotte
Il terrorise les Comores pour mieux déstabiliser Mayotte
Par ARM
Là où on voit le tyran Assoumani Azali Boinaheri, il se passe 4 choses, toutes négatives.
1.- Il place de façon flagrante ses intérêts personnels et familiaux au-dessus de l’intérêt du pays.
2.- Les «complots» les plus invraisemblables et les plus farfelus sont «découverts».
3.- Il incendie les institutions où sa famille et lui-même ont le plus volé: Direction générale des Impôts, Banque de Développement des Comores (BDC), Trésor public et Comores Télécom.
4.- Il assoit son pouvoir sur la déstabilisation permanente, qu’il orchestre lui-même.
Ceci est d’autant plus vrai que, quand les Comoriens avaient fermé la douloureuse parenthèse du coronavirus, facteur empêchant la contestation de rues, il est parti «fêter» le 6-Juillet à Anjouan, croyant que, par cette démagogie, il va faire oublier aux Comoriens l’élection qui doit avoir lieu en 2021 et consacrer l’investiture d’un ressortissant de l’île d’Anjouan, le 26 mai 2021, en tant que Président ou Présidente des Comores.
Aujourd’hui, en délocalisant la «fête nationale» du 6-Juillet, le satrape Assoumani Azali Boinaheri veut avant tout placer un maximum de soldats grands-comoriens à Anjouan. En mai 1978, croyant qu’on allait le déstabiliser à partir d’Anjouan, Ali Soilihi avait dépêché toute l’Armée à Anjouan, et le coup d’État a eu lieu en Grande-Comore. En tout état de cause, les militaires grands-comoriens dépêchés à Anjouan dans le cadre d’une opération militaire coloniale et punitive pourraient ne pas quitter l’île dans l’immédiat, afin de tout faire pour mater par le terrorisme toute action revendicative qui y aurait lieu.
Ce citoyen modèle dit ceci: «Comme le coronavirus circule toujours aux Comores malgré le ridicule chiffre de 7 morts annoncé par la dictature, en faisant sa prétendue fête à Anjouan, le dictateur se comporte en dictateur et fait épargner son île de Grande-Comore, en évitant des attroupements. Il se dit alors: “Tant pis pour les Anjouanaisˮ». En réalité, sa stratégie est bien tortueuse: par la terreur, il va faire vider Anjouan de ses jeunes, qui vont débarquer à Mayotte comme cela se fait depuis la fausse insurrection de la médina de Mutsamudu, du 15 au 19 octobre 2018. Le but de l’assassin est donc de faire fuir d’Anjouan surtout la jeunesse supposée combative, tout comme il se sert du couvre-feu, même allégé, «dans un pays oublié par le coronavirus», selon lui, pour serrer davantage la vis dictatoriale.
Cette menace est à prendre au sérieux parce que, c’est après le retour anticonstitutionnel et crapuleux au pouvoir du fasciste Assoumani Azali Boinaheri, le 26 mai 2016, que les autres pays, et en premier lieu la France, accordent l’asile aux Comoriens. Avant cette dernière date, les Comoriens étaient toujours déboutés du droit d’asile du fait que leur pays était supposé «gentil». Cette image de «gentillesse» a volé en éclats, mais les autres pays sont toujours aveugles face aux malheurs qui s’abattent sur les Comoriens. Pourtant, les conséquences de la dictature font poser 2 questions d’une grave acuité: comme depuis 2018, la population de Mayotte est à moitié composée d’étrangers, pendant combien de temps encore cette île pourra héberger tous ceux qui fuient la répression et l’oppression aux Comores? Marine Le Pen n’a-t-elle pas raison quand elle prône une politique «brutale» de la France envers les Comores – représentées par usurpation par le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri – pour arrêter la sinistre farce actuelle?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 6 juillet 2020.
