Fazul a battu le record national de la bougeotte inutile
En une semaine, il a visité chacune des 3 îles à 2 reprises
Par ARM
En réalité, les Mohéliens, respirent mieux quand ils n’ont pas à se boucher le nez. Ils ne se bouchent pas le nez quand Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), le semblant de «Gouverneur» de Mohéli, n’est pas sur leur belle île. Pour autant, ils trouvent que «Mtsouzi Poitra» en fait trop question déplacements entre les îles. Il y a une semaine, il venait d’Anjouan en compagnie de sa première épouse Fatima Hamidi et de son maître-chien, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Toute la petite troupe arriva à Mohéli, et repartit ensemble à Moroni, où «Mtsouzi Poitra» s’échina à mendier des postes de ministres pour ses potes Mohamed Elface et Chahalane Mohamed. Après avoir lamentablement échoué dans cette mendicité, il arriva à Mohéli pour une visite officielle suivie d’une conférence de presse bidon, repartit à Anjouan ce dimanche 5 juillet 2020 pour la célébration sous la force des baïonnettes de la prétendue fête de la prétendue indépendance le 6-Juillet. Après la mascarade du 6-Juillet, il aura son conseil des ministres à Mohéli le mercredi 8 juillet 2020 et regagnera sa demeure et son bureau à Moroni le vendredi 10 juillet 2020.
Ouf! Ouf! Qui peut faire «mieux» que «Mtsouzi Poitra» dans les déplacements entre les îles? Personne.
Cela fait 3 mois que «l’émergence à l’horizon» n’arrive plus à payer les salaires des fonctionnaires et des agents de l’État, mais la dictature fait voyager des centaines de militaires tortionnaires pour assurer la sécurité du dictateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, mais aussi des dizaines de pique-assiettes et autres vagabonds. Les Comoriens ont raison de s’inquiéter du suivisme qui concerne même les prétendues fêtes nationales: pourquoi la Farouata et «Mtsouzi Poitra» ne restent-ils pas sur leurs îles respectives? Sont-ils vraiment obligés de suivre le dictateur à Anjouan?
En tout cas, ça sent la fin tragique d’un régime politique lamentable. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri gigote encore comme un coq dont on vient de couper la tête mais sait qu’il vient de s’engager sur la dernière ligne droite, celle d’où n’est jamais revenu un dictateur. Plus que jamais, son projet de pouvoir «à l’horizon 2030» ressemble à du pipi de chat.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Lundi 6 juillet 2020.
