• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Elharif Hamidi sonne le glas d’une dictature aux abois

Elharif Hamidi sonne le glas d’une dictature aux abois

Partagez sur

Elharif Hamidi sonne le glas d’une dictature aux abois

Son interview confirme la descente aux enfers du dictateur

Par ARM

       Il s’appelle Ahmed Elharif Hamidi. Les initiés l’appellent «Monsieur le Président». Il est originaire de Fomboni, Mohéli. Lors de son service national, il enseigna les Mathématiques à Ikililou Dhoinine et son épouse, Hadidja Aboubacar, au fugitif international Hamada Madi Boléro, à Idaroussi Allaoui et à cet ARM-là. Ce dernier était un cancre en Mathématiques. Ahmed Elharif Hamidi aime appeler le chat par son nom, sans avoir peur des représailles. Au lendemain du coup d’État du 30 avril 1999, il avait envoyé paître le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Le roitelet de Mitsoudjé lui avait demandé de collaborer avec sa junte militaire. Et là, l’enfant de Fomboni lui avait rétorqué: «Mon père s’appelle Hamidi Mohamed. Il m’a inculqué des principes, des valeurs et des idéaux que je ne vais pas renier. J’ai travaillé avec le Président Tadjidine Ben Saïd Massounde et le Premier ministre Abbas Djoussouf. Ce que j’ai appris de mon père m’interdit de collaborer avec leur tombeur».

Sous les Mohéliens de Bête-Salam, la Première Dame faisait peur à tout le monde. Un jour, elle eut la malheureuse idée de vouloir empêcher Ahmed Elharif Hamidi de voir Ikililou Dhoinine. Ahmed Elharif Hamidi lui lança: «Hé! Pour qui tu me prends? Tu te prends pour qui? Si tu ne me respectes en tant que ton ancien Professeur, qu’est-ce qui t’empêche de me respecter en tant que cousin? Fais très attention avec moi, et réserve ton mépris et ton arrogance à d’autres». Une minute plus tard, Ahmed Elharif Hamidi, portant son flamboyant boubou d’un blanc immaculé de Dubaï, était devant Ikililou Dhoinine sans la moindre peur. Président de la Section des Comptes à la Cour suprême déjà sous les Mohéliens de Bête-Salam, il rédigeait des Rapports annuels qui tuaient de rage Ikililou Dhoinine. Il a du cran.

Sa dernière rencontre en date avec cet ARM-là remonte au samedi 9 janvier 2016, au salon VIP de l’Aéroport de Hahaya, en présence d’une belle brochette de personnalités: le Docteur Abdoulkarim Mohamed, chef de la diplomatie, le «Docteur» Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro, l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi et sa délégation du Département d’État des États-Unis, Ibrahim Ali Mzimba, et d’autres personnes. Discrètement, son passé de ministre de l’Intérieur reprenait le dessus, et lui faisait tendre l’index pour dire: «Tu vois celui-là?…». Il connaît tout sur tout le monde, et on se régale en l’écoutant dresser des biographies, sans la moindre médisance. Il ne médit jamais.

Ahmed Elharif Hamidi, dont les Rapports annuels sont un vrai régal, dans une interview à Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui pique, ou fait gratter ou fait démanger»), sonne le glas de la dictature de Mitsoudjé. Il fustige les méthodes mafieuses des sociétés d’État, quand le dictateur fou de Mitsoudjé ferme un peu trop facilement les yeux. Or, le pays est ruiné. «L’émergence à l’horizon 2030» est passée de rêve fou d’un fou à cauchemar pour association de malfaiteurs. Ce qui tient lieu de gouvernement est attaqué sur tous les fronts, et cela l’affaiblit considérablement.

Les collaborateurs du fou de Mitsoudjé ne reçoivent pas assez d’argent du dictateur fou, et multiplient les vols d’argent public. Ahmed Ali Amir, qui croyait s’enrichir considérablement en allant se fourvoyer et se déshonorer à Bête-Salam, pleure des larmes de sang. Fakri Mradabi ne fait que maugréer et maudire le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Kiki se cache pour demander pardon à ses victimes. Saïd Ahmed Saïd Ali et Mohamed Abdou Mbechezi sont dans des pleurnicheries larmoyantes à fendre le cœur. L’insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma en est réduit à s’inventer des voyages à l’étranger pour se faire de l’argent en indemnités de déplacement. Le pauvre chéri…

Pendant ce temps, il y a une suite de grèves, même sporadiques, dans l’enseignement, à Comores Télécom, chez les dockers, dont le Président a menacé le fou de Mitsoudjé de lui rentrer dedans. Il est très sain de noter qu’au même moment, les Comoriens vivant en France se préparent à donner de la voix au cours de la conférence des «broyeurs de fonds» qui va avoir lieu en France du 2 au 3 décembre 2019. On parle même de «nouvelle épopée en matière d’accueil». Ici et là, des Comoriens jurent qu’au risque de se faire tuer, ils ne veulent pas voir en vie le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri au 31 décembre 2019. Hourrah!

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 25 octobre 2019.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.