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Djaanfar S. Ahmed «résilie» un contrat sans cocontractant

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Djaanfar S. Ahmed «résilie» un contrat sans cocontractant

Il roule des mécaniques pour cacher ses veuleries et ses échecs

Par ARM

     Pourquoi n’y a-t-il personne pour dire à Djaanfar Saïd Ahmed, le prétendu Vice-président de tout ce qu’il veut, que la décence, ça existe et que, selon le proverbe comorien, «quand on est dénudé, on s’assoit pour cacher sa nudité»? Pourquoi ne se trouve-t-il personne pour dire à cet homme que même dans le plus reculé des hameaux des Comores et dans la plus modeste des paillottes du plus petit village des Comores, même le plus simple des hommes sait que le gouvernement d’usurpation des Comores vient de voler les Comoriens. Comment ça? Cet homme-là, qui se prend désormais pour l’économiste David Ricardo, est allé signer un accord avec une société qui ne travaille que dans le béton et qui a des problèmes partout où elle passe (Tanzanie, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis), et lui a remis 5 milliards de francs comoriens. La société de béton était censée ramener des groupes électrogènes aux Comores.

     Or, tout dans cette histoire relève de la magouille. Les Comores n’avaient besoin d’aucun intermédiaire pour acheter des groupes électrogènes. Il suffisait de s’adresser à une vraie et grande firme spécialisée dans la fabrication des groupes électrogènes, payer et disposer de ces derniers. En plus, aucun Comorien ne comprendra la confusion conduisant à mélanger le béton et les groupes électrogènes. Des sources proches du dossier, on laisse entendre que les autorités comoriennes savaient que le contrat n’allait jamais être honoré mais qu’elles ont laissé faire dans le seul but de s’enrichir de manière illicite. D’ailleurs, le jour où le «saigneur» Azali Assoumani a été interrogé sur le grave crime l’ayant conduit à donner 5 milliards de francs à l’un de ses amis sans appel d’offres, il avait grogné en disant que ce qui intéressait les Comoriens, c’était l’électricité et non le Droit. Or, les Comoriens ont perdu sur les deux tableaux.

     Aujourd’hui, alors que le scandale a éclaté, Djaanfar Saïd Ahmed organise de fausses «fuites» du courrier qu’il est censé avoir adressé au Directeur de la société Salama Blablas et Reblablas qui devait chasser les ténèbres des Comores, pour lui dire que leur contrat ne tenait plus. Pourtant, personne dans ce monde ne sait mieux que le Directeur en question que ce contrat est un horrible chiffon sans la moindre valeur puisqu’il est devenu introuvable depuis qu’il a eu l’argent des Nègres. Pourquoi lui dire que le contrat était résilié alors que pour lui, il n’a jamais existé? La preuve? Les groupes électrogènes auraient dû avoir été réceptionnés aux Comores le jeudi 20 octobre 2016. À ce jour, personne ne les a vus. Alors, quand on adresse un courrier de résiliation de contrat à un cocontractant qui n’a jamais existé, c’est qu’on a des problèmes à l’intérieur de la tête. En tout état de cause, on ne peut que féliciter le journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa quand il essaie d’aider le gouvernement de l’usurpation à sauver la face, mais cette face n’existe plus. La honte, elle, existe.

     Le pathétique Djaanfar Ahmed Saïd ment comme un arracheur de dents quand il affirme que la société Salama Blablas et Reblablas n’a pas encore touché d’argent pour passer du béton problématique à l’inexistante énergie. L’argent a été versé intégralement pour que les larrons en foire puissent se le partager sur le dos des Comoriens, transformés en dindons de la farce.

     Ce qui énerve le plus dans cette affaire, c’est que Djaanfar Ahmed Saïd a fait ses études supérieures en Droit. Ce sont des personnes comme lui qui font qu’aujourd’hui, les Comoriens se moquent de nos diplômes. Et ils ont raison de se moquer des diplômes obtenus grâce aux efforts fournis par les Comores à un moment où le budget de l’Enseignement était très élevé, alors que ces diplômes ne permettent pas de faire la différence et n’apportent aucune valeur ajoutée. Il faudra sans doute qu’un grand autodafé soit fait Place de l’Indépendance à Moroni pour que tous ces diplômes inutiles soient jetés au feu.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 25 octobre 2016.


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