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L’élastique du slip de la présidence conjugale a lâché

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L’élastique du slip de la présidence conjugale a lâché

Le gouvernement des cracheurs de feu est vomi par le peuple

Par ARM

     Loupe à la main, microscope électronique déployé, les Comoriens sont à la recherche du seul membre de ce gouvernement qui est à sa place là où il est nommé; ils n’ont vu personne. Avec la même loupe et le même microscope électronique, les Comoriens sont partis à la recherche de la seule nomination acceptable effectuée par l’usurpateur au pouvoir et ses séides; ils n’ont rien vu. Dégoûtés mais pas découragés pour un sou, les mêmes Comoriens, toujours munis de leur loupe et de leur microscope électronique, sont partis à la recherche d’une initiative heureuse prise par ce gouvernement sans queue ni tête; ils sont restés sur leur faim. On aurait pu dire que ce sont les «fous», «les aigris», «les haineux», «les grincheux» et «ceux qui n’aiment pas le régime politique actuel» qui sont dans la dénonciation. Or, au sein même du sérail, monte un cri de haine envers le «saigneur» Azali Assoumani, considéré comme une nullité nullissime d’une rare nullité dans les annales politiques des Comores.

     D’ailleurs, il y a quelque chose de poignant à entendre ce cri d’exaspération lancé par des gens qui, hier encore, s’étaient détournés de leurs amis sincères qui refusaient de voir en l’usurpateur autre chose que ce qu’il est en réalité, un «pouvoiriste» incompétent et corrompu. Le vieux crocodile Kamal Abdallah Salim ne réagit pas encore en public car il ne veut pas perdre la face, mais en privé, il fulmine, maugrée et lance: «Azali nous a eus, Azali nous a trompés, Azali a abusé de notre confiance, mais c’est bien la dernière fois». À la bonne heure.

     Si seulement Kamal Abdallah Salim était seul! Et, il n’est pas seul. Un membre de la récente délégation que le «saigneur» Azali Assoumani avait conduite à Paris est encore plus virulent: «J’ai toujours su qu’il ne se relèvera jamais de sa médiocrité. Cet homme ne fera jamais du bien pour notre malheureux pays. Je n’aurais jamais dû accepter de lui servir de caution morale en figurant dans sa délégation de singes. En réalité, lors de la période électorale, j’ai commis la grave faute de me couper de mes relations traditionnelles et de suivre ce soudard. C’est un soudard! Il ne connaît que la violence, la corruption, la fraude et la terreur. Aujourd’hui, je vais dire quoi à ceux qui, en avril-mai 2016 me suppliaient de ne pas suivre ce soudard? Dieu le punira pour tout le mal qu’il fait à notre pays». Ces gens qui soutenaient le «saigneur» Azali Assoumani hier sont très amers.

     À Mohéli, c’est la consternation. Ikililou Dhoinine est resté taiseux et silencieux. Il s’occupe de ses boutiques à Bandakou, dans la banlieue de Djoiezi, construit ses maisons et se fait tout petit. Il refuse d’exprimer publiquement ses regrets et remords pour avoir trahi ignominieusement son Vice-président Mohamed Ali Soilihi pour un putschiste corrompu, incompétent et impopulaire. Pendant ce temps, son épouse refuse d’avoir la langue dans sa poche. Elle dit à ses visiteurs et à ses interlocuteurs au téléphone: «Oui, aujourd’hui, je suis obligé de reconnaître que nous avons commis une grande faute morale et politique en trahissant Mohamed Ali Soilihi, qui méritait mieux que notre trahison. Je reconnais aujourd’hui qu’il est un grand homme, un grand homme d’État, qui a beaucoup fait dans un sens positif durant notre présidence. Ses détracteurs étaient dans l’erreur en s’en prenant injustement à lui. D’ailleurs, aujourd’hui, on se rend tellement compte de ses capacités que si Azali Assoumani pouvait mourir demain et qu’une nouvelle élection présidentielle était organisée tout de suite, Mohamed Ali Soilihi aurait été élu sans faire de la propagande. Il faut que nous assumions nos responsabilités et que nous admettions que c’est “la viande du cou”, ce bâtard de Hamada Madi Boléro qui est à l’origine de mon échec personnel et de la fraude électorale qui a privé Mohamed Ali Soilihi d’une victoire qu’il avait remportée de la plus belle des manières. L’injustice que nous avons commise est un péché qui va nous poursuivre durant toute notre existence sur terre».

     Ce qui est difficile à comprendre, c’est que tous les Mohéliens de Beït-Salam rencontrés en septembre 2015, après la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, n’ont que ces mots à la bouche pour parler du pédophile (c’est lui-même qui s’accuse de pédophilie), pornographe (il est le premier producteur de films pornographiques aux Comores), escroc, trafiquant de visas et fugitif international qu’est Hamada Madi Boléro: «Bâtard» et «viande du cou». Dans la tradition comorienne, la viande du cou présente la particularité de n’être ni mangeable, parce qu’elle a trop d’os, ni jetable, puisqu’il y a un peu de viande autour, qu’il faut extraire avec beaucoup de patience. Et, le fugitif international Hamada Madi Boléro a un fond tellement satanique qu’il sera le seul dans ce monde qui ne reconnaîtra jamais que le «saigneur» Azali Assoumani est une calamité nationale, un deuil national et une catastrophe humaine pour les Comores. Quand on lui parle des nombreuses énormités, imperfections et anomalies de la Constitution du 23 décembre 2001, il argumente dans le vide, défendant l’indéfendable, refusant d’admettre son incompétence, juste pour ne pas avoir à reconnaître que lui et les autres personnes qui ont élaboré cette Loi fondamentale n’ont pas fait un vrai travail juridique.

     Le bon Houmed Msaïdié dit qu’il est tôt pour faire le bilan de la gouvernance actuelle. C’est à son honneur. Seulement, il faudra avoir l’honnêteté de reconnaître que quand un gouvernement a commencé son travail, en un seul mois on peut savoir s’il est dans la bonne voie ou pas. Ici, ce qui compte n’est pas forcément dans les résultats, mais dans la volonté politique et dans le volontarisme des pouvoirs publics. Une équipe gouvernementale qui est dans la bonne voie est reconnue avant ses premiers résultats. On sent qu’elle veut faire les choses de manière correcte. Or, dans la gouvernance actuelle, on a surtout vu une débauche de nominations au profit des voleurs, des proches, des nullards, de la famille (60 décrets de nomination pour Mitsoudjé, le village natal du dictateur), des multiples maîtresses… Les Comoriens ont également assisté à la nomination d’un gouvernement qui comprend notamment des spécialistes de l’injure, de l’insulte, du discours génétique et généalogique, des gens qui ont ruiné les Douanes comoriennes et l’appareil diplomatique du pays, des faussaires spécialisés dans la production de faux diplômes qui ne respectent même pas la présentation physique des diplômes de l’année de leur «obtention» par scanner, etc.

     Pendant ce temps, les Comoriens vivent dans le noir, ont soif et ont faim. Leur vie est ruinée chaque fois que la levée du soleil annonce le début d’une nouvelle journée. Tout projet qu’entreprend le «saigneur» Azali Assoumani est voué à l’échec, et ce n’est pas son commerçant taiseux de Djoiezi, Mohéli, qui va le sauver de l’engrenage mortel dans lequel il l’a plongé en trahissant honteusement son Vice-président et en le faisant introniser anticonstitutionnellement.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 25 octobre 2016.


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