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Azali Assoumani contre la coopération internationale

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Azali Assoumani contre la coopération internationale

Il ne veut pas d’acteurs de développement d’origine étrangère

Par ARM

     Dieu est le plus Grand. Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mohammed est Son Prophète. Au cours de la campagne électorale de 2016, ahuris et médusés, les Comoriens ont vu comment l’idéologue français Mohamed Idriss Chanfi était monté au créneau pour fustiger tous ceux qui n’étaient pas prêts à suivre dans «l’aventurisme», comme il disait dans les années 1970-1980, sa nouvelle coqueluche, le «saigneur» Azali Assoumani. La proximité entre les deux hommes est un véritable cas d’école parce que dans les années 1970, quand il célébrait les génocidaires, dont son idole Pol Pot, le bon Idriss Mohamed Chanfi avait une prédilection pour un autre dictateur: Enver Hodja d’Albanie. Enver Hodja ne s’était pas contenté d’être un dictateur; bien plus, il était un tyran spécialisé dans l’autarcie. Or, l’autarchie est le repli d’un État sur soi, un peu comme la Corée du Nord aujourd’hui. Et, il fallait entendre mon frère français Idriss Mohamed Chanfi chanter les louanges d’Enver Hodja. C’était «Enver Hodja, je t’aime à la folie, Enver Hodja, je t’aime à la mort».

     Aujourd’hui, l’usurpateur Azali Assoumani est tellement dans la lignée de son Idriss Mohamed Chanfi qu’il est devenu un adepte d’Enver Hodja. Il n’aime personne. Il n’aime aucun étranger. Il n’aime aucun État. Il ne veut voir les Comores coopérer avec aucun autre acteur des relations internationales. Il chasse tous les partenaires des Comores du pays.

     On sait que dans son accord de secret de Polichinelle en date du 1er avril 2016 avec Ahmed Sambi, il promettait le rétablissement des relations diplomatiques avec l’Iran dans les 10 mois qui suivraient son investiture. Or, depuis le jeudi 26 mai 2016, il s’est employé avec un rare acharnement à combattre les intérêts iraniens aux Comores. Établissements d’enseignement et établissements hospitaliers de la République islamique d’Iran ont été chassés des Comores sans le moindre respect de la parole donnée. C’est sa cuisine interne avec son «frère» Ahmed Sambi, mais elle est sur la place publique. Nous en parlons donc.

     Aujourd’hui, on apprend avec effarement que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani vient de demander à l’Agence française de Développement (AFD) de cesser toutes ses activités en relation avec le Projet «Pôle Mère-Enfant» de l’Hôpital El Manrouf de Moroni et avec la réfection d’une route à Anjouan. L’explication fournie par le blog Mbadakome.skyrock.com pour expliquer cette crise de folie qui a atteint le dictateur de Moroni est insuffisante: «Selon nos informations, l’origine de cette suspension est que le Gouvernement comorien souhaite contrôler les fonds alloués à ces projets qui ont été conclus sous l’ère Ikililou. Aurait-il un doute sur l’origine des fonds ou sur l’utilisation, que ça soit arabe ou français?», ou encore «cette décision peut démontrer une fois encore que les relations diplomatiques entre la France et les Comores sont fragiles et que Moroni choisit d’écouter la voix de l’Arabie-Saoudite». On n’interdit jamais un projet pour faire un audit sur un autre. Et l’Arabie Saoudite n’est pas en conflit avec la France et avec le monde arabe. Le manioc est le manioc, et la noix de coco est la noix de coco. Évitons de confondre les torchons avec les serviettes. L’usurpateur Azali Assoumani est plongé dans une folie destructrice et il détruit tout sur son passage, y compris des organisations non gouvernementales (ONG) arabes.

     En faisant les comptes, on comprend que cet homme n’aime pas les Persans, n’aime pas les Arabes, n’aime pas les Français, n’aime pas les Comoriens, n’aime personne. Il fait le vide autour des Comores. Il chasse tous les pays autour des Comores. Il plonge les Comores dans l’autarcie. Il fut un moment, quand il détruisait les Comores dans les années 1999-2006, il avait été constaté par Thierry Vircoulon que «les arriérés de salaires des fonctions des “îles de la Lune” sont payés par la France», «l’économie qui ne relève pas de la subsistance se limite à un import-export largement informel, très internationalisé (commerce du riz et des hydrocarbures aux Comores) et souvent criminalisé», «malgré une rhétorique d’auto-affirmation, c’est une fois encore à l’étranger qu’est recherché le salut». Pourtant, toute honte bue, lors de sa campagne électorale de 2016, le «Saigneur» Azali Assoumani osait affirmer qu’il avait mis en place une économie indépendante de la communauté internationale. Pour tenter d’affirmer cette vantardise, aujourd’hui, il a placé les Comores dans un régime d’autarcie, et il va finir par tuer tous les Comoriens un à un. En tout cas, en s’acharnant à faire le mal à tout un peuple, il n’étonne plus personne. Il continue à faire le mal autour de lui. Il ne sait faire que le mal aux Comoriens.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 23 octobre 2016.


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