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Dictée de la Cour suprême à la Cour de Sûreté de l’État

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Dictée de la Cour suprême à la Cour de Sûreté de l’État

Nourdine Abodo et Cheikh Salim maîtres en dictée de contrôle

Par ARM

     À l’École primaire de Djoiezi, le vendredi était une journée redoutée. C’était la journée de la dictée de contrôle. Le maître de la classe passait parmi les élèves et réagissait à chaque faute commise par l’un d’entre eux à coups de bâtons et de gifles. Les élèves en avaient une sainte horreur et une peur diabolique. Ils auraient voulu supprimer du calendrier la journée du vendredi pour échapper à la dictée de contrôle, comme, des années plus tard, les Généraux algériens voulaient enlever le vendredi du calendrier pour empêcher les rassemblements des «islamistes» sous la houlette du Front islamique du Salut (FIS) d’Abassi Madani et Ali Benhadj ayant alors le vent en poupe.

Aujourd’hui, au sein de l’appareil d’État comorien, la dictée de contrôle est devenue une institution dont l’épicentre est le «système judiciaire», des tribunaux ordinaires à la Cour suprême et à la Cour de Sûreté d’État. Mais, à la différence de la dictée de contrôle de l’école primaire, au sein de l’appareil d’État comorien, on ne distribue pas des coups de bâtons et de gifles, mais de l’argent, l’argent noir, l’argent sale, l’argent du sang, l’argent de la corruption. Les «magistrats» de Moroni et de Mohéli sont à 99,99% corrompus et incompétents. C’est de la pourriture immonde. C’est de la purulence ignominieuse. Le Tribunal de Moroni est devenu un marché de capitaux, le plus grand marché de capitaux des Comores. Tout s’y vend, tout s’y achète et tout s’y monnaye. La famille dictatoriale de Mitsoudjé vend, achète et monnaye.

Qu’on s’en souvienne! Quand le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a commencé à détruire le Droit, les institutions et les structures de l’État comorien, il avait convoqué à Mitsoudjé tous les acteurs de la Justice aux ordres de Moroni. Il leur avait fait jurer sur le Coran de n’obéir qu’à lui, à l’exclusion même de la vipère Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger». Il leur avait subrepticement glissé à l’oreille: «Nourdine Abodo sera l’intermédiaire entre nous». Il ne fallait pas le crier sur les toits parce que, emportée par ses vices, caprices et manies de droguée à l’injure facile, Makapihi n’aurait pas manqué d’instrumentaliser Nourdine Abodo, comme elle le fait contre Marie-Madeleine.

Nourdine Abodo. Le Malgache Nourdine Abodo. Tout un programme. Il mérite bien la haine et le mépris que lui voue le peuple comorien. Ses surnoms en disent long sur sa malfaisance. En effet, il est surnommé Satan par les magistrats, l’Intrigant par les avocats, l’Infâme par le peuple, le Serpent à lunettes à Bête-Salam du temps des Mohéliens de Bête-Salam, et le Vénérable Aîné par le couillon Saïd Ahmed Saïd Ali, dont l’incarnation avait été assurée par l’écrivain anglais William Shakespeare, qui a rédigé Othello et Roméo et Juliette sous l’arbre à pain et le cocotier jouxtant la case de ses ancêtres à Ntsoudjini.

Il faut parler de la larve visqueuse Nourdine Abodo parce que, c’est lui qui, en compagnie de Cheikh Salim, Président de la Cour suprême, a fait la dictée de contrôle aux «magistrats» de la «Cour de Sûreté de l’État» au sein même de l’institution la veille des procès staliniens de cette Cour sans existence légale. L’ignoble et ignominieux mercenaire Nourdine Abodo et le démon libidineux Cheikh Salim ont fait la dictée de contrôle à leurs élèves de la «Cour de la honte mercenariale», leur remettant une feuille sur laquelle étaient inscrites les peines qui devaient être infligées aux accusés (il n’est plus question de les qualifier de prévenus, vu la triste réalité des choses). Leurs élèves n’avaient fait que lire au Tribunal le papier qui leur avait été remis.

En bon père de famille et en patriote aimant sincèrement son pays, Barakat Naçr-Ed-Dine a expliqué la folie qui entoure dangereusement ces procès venus de l’enfer. Et, il y a encore d’autres folies, comme celle constatée quand, pour noyer l’honorable et respectable Ahmed Hassan El Barwane, la Cour de la Honte avait fait défiler des accusés que le gendarme à la main amputée par les hommes de Kiki refusait de reconnaître comme les auteurs de son amputation, pour ne pas accuser des innocents. Or, la dénégation du gendarme n’a servi à rien puisque, à la suite de la sinistre dictée de contrôle faite à la Cour suprême, la liste des condamnations avait été remise et devait être respectée. Elle a été respectée.

Lors de la dictée de contrôle à la Cour suprême, Armia Ali, maîtresse de 30 ans de Cheikh Salim avant de devenir son épouse morganatique en 2018, était dans les parages, elle qui cumule de manière toute à fait illégale les fonctions de Consule honoraire du Sénégal, d’avocate et de membre de la Cour suprême de la honte et de l’abjection. Elle a la signature illégale facile. Elle ne connaît pas le sens du mot «honte».

Quand les avocats avaient décidé de ne pas cautionner l’illégalité de la Cour de la Honte, en refusant de plaider devant une juridiction politicienne aux décisions politiciennes dictées par des autorités politiciennes, ce sont les maîtres de la dictée de contrôle que sont l’ignoble Cheikh Salim et l’ignominieux mercenaire malgache Nourdine Abodo qui avaient suggéré l’idée folle de les jeter en prison.

Face à une telle pourriture de l’appareil de l’État, il n’y a qu’une seule chose à dire à ceux qui ne voient que le bout du nez de leur candidature inutile à l’élection présidentielle anticonstitutionnelle à venir: «Continuez! Que ceux qui vous disent d’arrêter s’arrêtent eux-mêmes».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 4 janvier 2019.


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