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Ah bon? L’égorgeur qui a tué à Mohéli est Anjouanais?

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Ah bon? L’égorgeur qui a tué à Mohéli est Anjouanais?

La mortelle et destructrice présence anjouanaise à Mohéli

Par ARM

       En 1994, Pierre Vérin a écrit: «Mwali [Mohéli] continue de servir de déversoir aux migrations intérieures, notamment à celles des Anjouanais. Les migrants y restent groupés en villages ou en quartiers avec leurs propres mosquées; selon les lieux, on entend parler shindzwani ou shingazidja au point que le véritable parler mohélien, assez proche il est vrai de celui de la Grande Comore, risque de disparaître avant que les linguistes aient pu le relever. Mayotte, la moins peuplée de l’archipel, craint les convoitises migratoires de ses voisins anjouanais et grands-comoriens et déplore que les entrées non suivies de sorties soient de l’ordre de 700 par an»: Pierre Vérin: Les Comores, Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1994, pp. 32-33. En réalité, la variante mohélienne de la langue comorienne n’est absolument pas du tout proche de celle de la Grande-Comore, plus ancienne. En plus, Mayotte est trois fois plus peuplée que Mohéli, du fait des migrations clandestines, et on ne compte plus 700 migrants comoriens à Mayotte par an, mais par mois!

Cette précision liminaire étant faite, rappelons que le jeudi 28 mai 2020, votre site préféré a publié un article intitulé «Les étrangers ont repris les tueries à Mohéli et ont tué – Ils ont tué un pur innocent dans un champ pour sa vanille». Cet article avait désigné le coupable: «Les étrangers», signalant que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli, couvrait l’assassin. Quelques heures plus tard, la Police de Mohéli «démasquait» l’assassin. Et cet assassin est Anjouanais. Dès le jeudi 28 mai 2020, je le savais, mais je m’étais promis deux jours au terme desquels, si la Police continuait à se taire sur ordre de Babadi, j’allais publier le nom et la photo de l’assassin anjouanais, alors que je ne vis pas à Mohéli. Le vendredi 29 mai 2020, la Police sortit de son silence coupable.

Cet assassinat de plus et de trop est venu rappeler d’horribles réalités aux Mohéliens, celles d’une île envahie par des Anjouanais violents, dont le comportement est insupportable pour les Mohéliens. Ces Anjouanais qui arrivent à Mohéli disent aux Mohéliens: «Le partage de Mohéli n’a pas encore été fait, et nous allons le faire». Ces Anjouanais volent tout dans les plantations des Mohéliens, volent dans leurs maisons, volent dans leurs commerces, détruisent l’environnement, occupent illégalement les terrains du domaine public (y compris la piste de l’aéroport) et ceux du peuple, tuent les tortues, ont décimé les moutons qui étaient élevés par centaines en toute liberté à Djoiezi et ailleurs, tuent les Mohéliens (celui qui vient d’être égorgé est un Anjouanais vivant de longue date sur l’île), insultent et menacent les Mohéliens.

En 1975, à cause de comportements irrespectueux, les Anjouanais étaient chassés de Djoiezi, sous mes yeux, par nos aînés. Ces gens-là étaient insupportables. Ils croient être assez nombreux pour empêcher les Mohéliens de sévir. Ils se trompent lourdement. Déjà au XIXème siècle, pour mettre fin aux incursions et prétentions criminelles des Anjouanais sur leur île, Mohéli avait accepté que le Prince Ramanetaka, devenu Abderemane, cousin du Roi Radama Ier de Madagascar, devienne son Sultan. Celui-ci avait mis la main sur le Sultan d’Anjouan à Mohéli et l’avait fait mourir. Pour mettre fin aux nuisances anjouanaises sur leur île, les Mohéliens avaient fait appel aux Grands-Comoriens, qui les avaient aidés.

Les Grands-Comoriens n’ont jamais eu de comportements inacceptables à Mohéli. Il existe des Grands-Comoriens qui ont même oublié leur île d’origine et qui sont devenus des Mohéliens de cœur. Leurs neveux viennent les chercher au soir de leur vie pour qu’ils aillent sacrifier à la coutume du grand mariage avant qu’ils ne retournent sur leur île d’adoption. Il n’y a ni voleurs, ni assassins grands-comoriens à Mohéli. Les Grands-Comoriens ne s’installent plus à Mohéli, mais en France. Ceux qui vivent à Mohéli ne dérangent personne.

Alors, si le gouvernement de Moroni n’arrête pas les migrations anjouanaises à Mohéli, les Mohéliens se feront justice, et celle-ci se fera obligatoirement sanglante et enflammée. Les Mohéliens s’y préparent. Le tyran Assoumani Azali Boinaheri et Babadi ne sont pas éternels.

Si des Mohéliens ont des comportements inacceptables à Anjouan, Grande-Comore ou Mayotte, les habitants propriétaires de l’île concernée doivent les punir et de les y chasser.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 30 mai 2020.


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