Décret d’Assoumani Azali sur ses résultats anticipés
Son parti politique, la CRC, «obtient» 17 Députés sur 23
Par ARM
Stephen Smith avait écrit sur le Général Mohamed Oufkir, ex-ministre de l’Intérieur du Maroc: il «garde le contrôle de la situation, manipule une série de scrutins, les élections communales et municipales de 1969 aux législatives de 1970 en passant par un nouveau référendum constitutionnel en juillet, qui enregistre 98,85% d’approbation malgré une campagne hostile menée par l’opposition. “Le maître d’œuvre du trucage électoral, c’était lui. Il faisait même voter les morts, admet Fatima. Mais, vingt-cinq ans après Oufkir, on continue de truquer les élections au Marocˮ. Raouf se souvient d’une “femme hypocriteˮ, invitée à déjeuner le jour d’un scrutin, qui demande à Oufkir, les “premières tendances”. Le général réplique: “Madame, voulez-vous les résultats des élections d’hier ou des élections qui vont avoir lieu dans un an?ˮ. Il n’est pas dupe du rôle qu’il joue, mais il le joue à fond». Stephen Smith: Oufkir. Un destin marocain, 2ème édition, Hachette Littératures, Collection «Pluriel Actuel», Paris, 2002, p. 278.
En la matière, le dictateur fou de Mitsoudjé a dépassé de très loin le Général Mohamed Oufkir. Au Maroc, on crie à la fraude électorale, mais personne n’a été capable un jour de dire comment la perversion des suffrages populaires se fait. Par contre, aux Comores, les fraudeurs sont tellement médiocres qu’ils laissent partout des traces de leurs pattes. Kiki, le «Docteur 104%» Ahmed Mohamed Djaza et le fugitif international Hamada Madi Boléro sont des voleurs de poules en matière de fraudes électorales. Leurs magouilles sont trop infantiles. Et voilà: une nouvelle saleté est décrétée par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Le frère Toihir Abdou Kari, très sérieux Mufti du grand blog national d’envergure mondiale Mbadakome, note: «Décidément, le dictateur comorien ne laisse rien au hasard! Selon l’Agence de presse machichio-ya-mkalé: le dictateur comorien aurait adressé une note confidentielle à ses exécutants marionnettes, à savoir: la Présidente [de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême], Armia Ahmed Ali, au président de la Commission électorale, le célébrissime spécialiste du truquage des élections et du détournement des fonds publics, le Docteur Ahmed Mohamed Djaza, et du puissant ministre de l’intérieur Kiki, dans laquelle il donnerait les résultats du scrutin législatif du 19 janvier 2020. Dans cette note, le chef de la junte établit les résultats ainsi: le Parti CRC aura 17 Députés, la Mouvance présidentielle aura 3 Députés, l’opposition 2 et 1 député issus de la liste des candidats libres. Voilà comment s’organise une élection aux Comores par le régime dictatorial».
Ces chiffres sont ceux dictés par le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri à ses chaouchs. Il est donc inutile d’organiser une mascarade électorale quand le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri a même le pouvoir de nommer les chefs d’État étrangers et le secrétaire général de l’ONU. Votre site préféré peut lui adresser ses sincères félicitations tout de suite, à condition de ne même pas faire semblant d’organiser une nouvelle saleté électorale. Qu’il signe une «décision» nommant les Députés, comme il en avait signé une pour tuer à la fois la Cour constitutionnelle et la Justice constitutionnelle aux Comores.
Il ne restera plus qu’à féliciter par anticipation Kiki, le «Docteur 104%» Ahmed Mohamed Djaza et Armia Ahmed Ali, la Reine du Mal et de la Perversité, pour leur capacité à exécuter les décisions les plus dégueulasses de leur «maître à penser et à panser».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 17 novembre 2019.
