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De l’acharnement à appeler Imam Al-Ghazali un criminel

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De l’acharnement à appeler Imam Al-Ghazali un criminel

Le nom d’un être pur attribué à un impie assassin et corrompu

Par ARM

   Devant Dieu, les Comoriens et l’Histoire, le Mufti Charif Toihir Ben Saïd Ahmed Maoulana assume la lourde responsabilité d’avoir commis l’horrible et impardonnable péché d’attribuer à Azali Assoumani le nom d’Imam Al-Ghazali (Abou Hamid Mohammed Al-Ghazali, 1058-1111). Ce dernier est un être pur et a été l’un des plus grands promoteurs de l’Islam. Cyril Glassé dit de lui: «Al-Ghazali fut l’architecte de l’évolution de l’Islam à partir de son époque. Dans sa jeunesse, Al-Ghazali attira l’attention de ses maîtres par sa capacité et son appétit d’apprendre», «à Bagdad, Al-Ghazali s’attira une immense réputation comme homme de loi», «il s’est rendu aux sources de la spiritualité à Jérusalem et à Hébron (site du tombeau d’Abraham), ainsi qu’à La Mecque et à Médine», «à la fin, c’est le mysticisme, ou soufisme, qui le satisfait le mieux; ou bien, il revient au soufisme parce qu’il constituait, en fait, le climat intellectuel dans lequel sa famille avait baigné», «cette recherche de la connaissance constitue le sujet de ses plus grands ouvrages, La Revivication des sciences religieuses et La Délivrance de l’erreur», «il est clair qu’il connaissait la doctrine de toutes écoles, qu’il avait écouté leurs arguments», «avant lui, l’Islam avait évolué dans des directions qui semblaient mutuellement s’exclure, chacune revendiquant sa vision comme la plus authentique de l’Islam. Avec Al-Ghazali, une nouvelle ère commença»: Cyril Glassé: Dictionnaire encyclopédique de l’Islam, Préface de Jacques Berque, Bordas, Paris, 1991, pp. 136-138.

   Or, Azali Assoumani est le contraire de tout ça: il n’est l’architecte que de la violence, du péché et de la mort d’autrui. On se souvient de ce qu’il fit d’Apache, quand il l’assassina froidement et fit promener son corps à travers Moroni sur le capot d’une voiture. On ne lui connaît ni «capacité, ni appétit d’apprendre». Personne ne l’a considéré un jour comme «un homme de Loi», mais comme un hors-la-loi. On ne lui connaît ni «spiritualité», ni «climat intellectuel», ni «recherche de la connaissance», ni «grands ouvrages», ni «doctrine», ni apport à l’Islam. Bien au contraire, il est l’homme qui peut nommer sa propre maîtresse à un poste ministériel, nommer ministre l’homme à qui il a demandé de prendre pour épouse une maîtresse avec qui il a eu un bébé dans la clandestinité, voler 20 milliards de francs comoriens au malheureux peuple comorien, favoriser les injustices, spolier les gens, avoir des maîtresses partout, y compris à Addis-Abeba. Dans l’avion qui le transporte vers les Lieux Saints de l’Islam, il a ramené un ministre filmé par les techniciens de l’ORTC en train de mâcher son chewing-gum en plein jour le 6-Juillet, en plein Ramadan, et qui a célébré sa nomination ministérielle en se noyant dans une dame-jeanne de vin au goût douteux.

   Non seulement cet homme aux méthodes vulgaires ne saurait être l’Imam Al-Ghazali, mais en plus, il ne remplit pas les conditions exigées pour diriger des Musulmans, dans la mesure où le chef d’une communauté musulmane «est incapable de pécher, il est infaillible, il bénéficie d’une omniscience ésotérique transmise d’imam à imam, et qui provient originellement de Dieu. La différence entre un imam et un prophète tient à ce que l’imam ne transmet pas au monde la parole de Dieu comme l’a fait Mohammed avec le Coran. Le bon ordre ne peut durer que si un imam est présent»: David Miller et autres: Dictionnaire de la pensée politique. Hommes et idées (Collectif), Hatier, Paris, 1989, p. 403. L’Imam Abou Mouhiedinne Al-Nawawy, l’auteur du grand traité Minhaj Al-Talbîn, que tous les Comoriens sérieux connaissent, rappelle qu’en Islam, la dignité de chef doit être refusée à toute personne qui la réclame et qui se montre incapable d’obéir à Dieu. Il se déclare favorable à «l’interdiction de confier le pouvoir à ceux qui le réclament ou qui le convoitent», arguant du fait que «l’obéissance aux dirigeants est un devoir religieux tant qu’ils ne commandent pas de désobéir à Dieu»: Abou Mouhiedinne Al-Nawawy: Les Jardins de la Piété. Les Sources de la Tradition islamique (Recueil de Hadiths), Alif Éditions, Lyon, 1991, p. 192. Or, Azali Assoumani, en choisissant le péché permanent, est dans la désobéissance envers Dieu. Il se comporte en mécréant, et son copain le Mufti devra le dire en public, même s’il tire grand profit de l’interdiction de faire participer les agences de voyages au pèlerinage des Comoriens aux Lieux Saints de l’Islam.

   Dans le même ordre d’idées, il est primordial de signaler que le chef de toute communauté musulmane doit «réunir un certain nombre de qualités dont la liste varie selon les auteurs. Ce sont, pour Baghdâdi, l’honorabilité, indispensable à la validité du témoignage et dont l’absence seule autorise sa destitution, l’esprit de scrupule, la qualité de mujtahid et l’aptitude à exercer sa charge», et, «nul cependant, et sur ce point l’unanimité s’est faite, ne doit obéissance à l’imam dans une désobéissance à Dieu»: Henri Laoust: Les schismes dans l’Islam. Introduction à une étude de la religion musulmane, Payot, 2ème édition, Paris, 1983, pp. 433 et 435. Alors, il faudra que le Mufti dise aux Comoriens et au reste de l’humanité où se trouvent «l’honorabilité» d’Azali Assoumani, son «esprit de scrupule», lui qui vole les Comoriens, son «esprit de mujtahid» alors qu’il n’est capable de la moindre réflexion pour lutter contre ses propres excès et pour faire évoluer l’Islam, et son «aptitude à exercer sa charge».

   Et, il y a l’hypocrisie et la propension à faire le mal. Qu’on le regarde avec les 2 autres trois Présidents se vautrer dans la fange et dans l’opprobre. Ce n’est quand même pas croyable de voir ces 3 larrons qui ont passé les dix dernières années à se vouer tant de haine, de mépris, en disant «plus menteur que moi, tu meurs», rien que pour se succéder dans le déshonneur, essayer de faire croire au monde entier que tout cela se balaie en quelques toussotements et éternuements! Cela ne pourra que mal finir, comme chaque fois que 3 larrons se retrouvent en foire. Ce n’est point un hasard si les Comoriens aiment à dire que «pour trouver une bonne solution, il faut être deux, parce qu’à trois, Satan est présent». Et ces gens qui se parent des atours de la religion à coups de tartuferies poussent les Comoriens à poser une question: parmi eux qui n’est pas Judas dans cette histoire? Et, ce Kiki traitant Azali Assoumani de «lèche-bottiste» lors du «mariage d’État» à Mohéli, avant d’aller jouer au fanfaron pour défier l’autre, Ahmed Sambi, à Anjouan, à l’occasion des élections législatives et des municipales de janvier et février 2015, pour tomber sur une telle quadrature du cercle entre gens qui ne pensent qu’au pouvoir et à l’argent sale et dégoulinant du sang des Comoriens?

   Azali Assoumani se pâme de plaisir de joie malsaine quand son copain le Mufti l’appelle Imam Al-Ghazali. Or, il est le «Mohamed Ben Arafa», donc l’usurpateur, d’un État très pauvre, avec une population qui préfère se jeter à la mer en kwasa-kwawa par désespoir, alors qu’il gagne un salaire de 10.000 euros par mois, plus 20.000 euros par mois de fonds spéciaux (virés sur son compte à la BIC), plus 3.000 euros par jour à chaque voyage, soit 1.500.000 francs par jour. Ce qui désespère les chefs de chancelleries présentes à Moroni, en sachant qu’il ne paie aucune facture d’électricité, d’eau et encore moins de téléphone, tout en disposant de frais de bouche et autres dépenses domestiques. Le scélérat! Et, avec cela, il n’hésite pas à biffer d’un trait de la plume de son gabelou ministériel les contrats de centaines de jeunes diplômés à la recherche d’emploi, au nom d’un prétendu assainissement! En tout cas, avant qu’il ne soit balayé par le vent de l’Histoire, il va lui falloir se bouger le derrière et les méninges pour trouver de quoi répondre au minimum de besoins populaires, une fois que le Ramadan et les Grands Mariages des «Je-viens» (les Comoriens vivant en France) auront pris fin en août.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 20 juin 2016.


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