Danse du ventre sur un boycott électoral de bon sens
Larmes de crocodile d’un dictateur débile et agonisant
Par ARM
Au cas où la mort violente d’Abou Bakr Al-Baghdadi, chef terroriste du groupe terroriste Daesh, serait confirmée, il faudrait présenter des condoléances à son frère le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ces deux terroristes ont en commun d’ignorer avec mépris et dédain le verset coranique «Nous avons fait de vous une Communauté du juste milieu [¼]» (II, La Vache, 143), de ne croire qu’à la violence mortelle, de faire l’apologie de la violence mortelle, de se réjouir de la mort d’autrui, de donner la mort à autrui, de croire avoir raison contre l’humanité entière, de condamner à mort ceux qui ne pensent pas comme eux, de ne vivre que dans la haine envers la race humaine, et de se servir de l’Islam pour se proclamer «Khalife» et «Imam» uniquement pour tuer. Pendant qu’Abou Bakr Al-Baghdadi brûle vifs et tue à la bombe ceux qui ne pensent pas comme lui, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri les assassine à la Kalachnikov, les emprisonne sans procès et les exile. Ces deux terroristes sont nés du même père et de la même mère.
D’ailleurs, aujourd’hui, le dictateur fou de Mitsoudjé est dans la gesticulation dramatique, et veut obliger l’opposition à participer au crime électoral de janvier 2020. Il s’est engagé dans une «stratégie» périlleuse et stupide: obliger l’opposition par l’injure anonyme à prendre part à un scrutin qui n’en est pas un. Quand on voit de telles saletés sur Internet, point n’est besoin d’être polytechnicien pour savoir que l’ignoble mendiant et abject insulteur public Msa Ali Djamal en est mêlé. Mais, comme ses lascars et lui-même sont des lâches, ils n’osent jamais prendre position publiquement en leur nom. Ils s’expriment au nom de mouvements qui n’existent que dans leur imagination. Leurs mouvements inexistants publient des injures anonymes, pour inciter dans la violence l’opposition à cautionner un crime électoral.
Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, tancé à l’ONU pour son crime électoral du 24 mars 2019, doit, nolens volens, obtenir la participation de l’opposition à sa nouvelle mascarade. Dès lors, l’UPDC et le Parti Juwa, les deux grands partis politiques des Comores, sont très courtisés, eux qui refusent de cautionner le nouveau crime électoral. Contrairement à ce que prétendent les séides du dictateur fou de Mitsoudjé, le boycott électoral est une stratégie politique usitée dans les dictatures africaines quand l’opposition se rend compte que le trucage électoral a dépassé les limites de l’admissible. Des partis politiques qui se savent dans l’incapacité de faire élire un des leurs peuvent prendre part à une élection quand il n’y a pas de fraude. Mais, quand le dictateur du moment est un sale type qui ne recule devant aucune saleté, ni crime, y compris les assassinats, ils boycottent la goujaterie.
En la matière, Idriss Mohamed Chanfi a perdu une belle occasion d’être cohérent, lui qui dit que les Comores sont transformées en dictature, mais qu’il faut participer à la folie électorale pour pouvoir s’exprimer pendant un mois. Ses prises de position en la matière donnent du grain à moudre à ceux qui l’accusent d’être corrompu par le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri pour l’aider à conduire l’opposition à l’abattoir de la fraude. Militer pendant 50 ans et se retrouver en train de faire le jeu d’un dictateur fou, voilà qui n’est ni intelligent, ni glorieux. Idriss Mohamed Chanfi a bien constaté que, malgré le boycott des mascarades de 2018 et 2019, le dictateur fou de Mitsoudjé s’est accordé toutes les sucettes et gâteries électorales qu’il voulait. Pourquoi, alors, cautionner ses crimes par des blablas?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 27 octobre 2019.
