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Crypto-sambistes: obsession haineuse et risque de clash

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Crypto-sambistes: obsession haineuse et risque de clash

Vaincus et humiliés, ils s’obstinent à exiger le recomptage

Par ARM

   Pauvres crypto-sambistes! On ne peut pas dire qu’ils volent les malheurs en série qui leur arrivent, mais tout de même… Voilà des gens qui, pendant des mois, ont soufflé le chaud et le plus chaud, menaçant tout un pays de «chaos», pérorant sur leurs chances de remporter le scrutin présidentiel de 2016, dénigrant avec hargne, insultant qui ne leur plaisait pas, injuriant qui ils voulaient, et étalant des gènes et des généalogies, mais finissant par échouer alors que contrairement aux autres familles politiques, ils avaient présenté deux candidats pour un, le candidat réel et le candidat virtuel, et n’ont pas été à même de passer au deuxième tour. Comme à leur habitude, ils ont introduit des requêtes auprès de la Cour constitutionnelle, mais ont été renvoyés à leurs fières études. Normalement, quand on saisit une juridiction, cela signifie qu’on lui fait confiance et qu’on est prêt à se plier à sa décision. Mais, les crypto-sambistes, connus pour leur mépris envers les Comoriens qui ne pensent pas comme eux, refusent d’admettre le bien-fondé de l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle le samedi 5 mars 2016 les renvoyant aux élections présidentielles de 2031 si le cœur leur en dit. Car, pour 2016, la messe est dite. Définitivement. Contre eux.

   Des gens normaux auraient admis leur défaite et seraient passés à autre chose. Mais, dans le cas des crypto-sambistes, la chose ne va pas de soi. Ils continuent à réclamer un recomptage des voix alors que rien ne sauvera leur candidat de l’échec dans lequel il s’est mis par des prétentions «juridiques» excessives sur l’éligibilité de l’Anjouanais Ahmed Sambi à une élection ouverte aux seuls Grands-Comoriens, par un discours injurieux envers les adversaires et les autres Comoriens et par un mépris pathologique. Quand on est normalement constitué et quand on lit sur leur blog de propagande haineuse les insanités suivantes, «le parti Juwa ne soutiendra aucune autre candidature que celle de Me Fahmi Saïd Ibrahim. Par ailleurs, le parti exige encore et toujours le recomptage des bulletins de la primaire ou l’annulation du scrutin du 21 février conformément à la loi électorale. Nous demandons donc l’ensemble de nos militants d’ignorer les annonces fictives faites ici et là», on est obligé de penser à appeler des psychiatres pour régler le cas de ces gens-là. Qu’on s’en rende compte. Le samedi 5 mars 2016, la Cour constitutionnelle rend son arrêt confirmant le trio de tête des candidats devant s’affronter lors du deuxième tour de l’élection présidentielle. Comme on sait, ce trio est composé de Mohamed Ali Soilihi, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Azali Assoumani. Or, le lundi 7 mars 2016, soit 2 jours plus tard, les crypto-sambistes, le cœur ravagé par la haine, la haine obsessionnelle et l’obsession haineuse, continuent à parler d’une candidature dont on ne pourra reparler qu’en 2031. Le Parti Bidoche d’Ahmed Sambi dit qu’il exige «encore et toujours le recomptage des bulletins de la primaire ou l’annulation du scrutin du 21 février conformément à la loi électorale».

   Il se trompe parce qu’il n’est rien pour faire de telles exigences. Il n’est rien du tout. Pour commencer, il n’y aura ni «recomptage», ni «annulation de l’élection primaire du 21 février 2016». Ensuite, aucune «aucune loi électorale» ne parle de «l’annulation des scrutins» au prétexte que des hurluberlus haineux l’ont voulu sans en fournir les preuves exigées. Enfin, ça n’intéresse personne aux Comores que les crypto-sambistes soutiennent ou ne soutiennent pas Mouigni Baraka Saïd Soilihi ou Azali Assoumani. Ils peuvent dire qu’ils ne vont soutenir personne parce que de toute façon, ils voudraient bien aller, dans le cas de certains, vers Mouigni Baraka Saïd Soilihi, et dans le cas d’autres, vers Azali Assoumani. Mais, comme ils savent que l’un et l’autre seront battus au deuxième tour de l’élection présidentielle, ils font tout pour s’éviter une troisième humiliation, après celle consécutive à l’invalidation de la candidature d’Ahmed Sambi et l’autre à la défaite électorale de leur candidat. Une troisième humiliation en moins de trois mois provoquerait un infarctus politique à un courant politique sur le déclin et qui, sauf miracle, ne survivra jamais à son narcissisme mégalomaniaque et arrogant. Parce que le grand enjeu pour le crypto-sambisme aujourd’hui se résume à une seule question: survivra-t-il à cette série de malheurs? Il pourrait survivre très difficilement, mais pour quoi faire? C’est désormais un navet. Le crypto-sambisme est devenu un navet politique qui végète dans les bas-fonds de la scène politique comorienne, un navet qui vient de se rendre compte qu’il n’a pas le monopole de l’âme électorale et que ses rassemblements publics au cours desquels un billet de 1.000 francs comoriens (2 euros) est versé à chaque badaud du Café du Port et du marché de Volo-Volo n’ont servi à rien. Les résultats électoraux sont là pour le rappeler.

   Naturellement, quand on s’intéresse à la politique, on ne peut manquer de se poser la question de savoir si avant de disparaître définitivement de la scène politique nationale, les crypto-sambistes vont avoir le courage de faire le bilan de leur calamiteuse campagne électorale, notamment pour se demander s’il était utile d’organiser des meetings spécialement pour dénigrer, insulter et tenter de déshonorer les autres. Ces gens-là doivent se demander si en 2031, ils font faire encore dans l’injure, l’insulte, le dénigrement et la petitesse comme en 2016. Et puis, il y a quelque chose de pathétique dans leur nouvelle démarche d’après échec: le dénigrement de tout ancien candidat qui se rallie à la candidature de Mohamed Ali Soilihi. Comme leur candidat est éliminé, ils croyaient que la Terre allait arrêter de tourner. Eh bien, Messieurs, la Terre continue à tourner, même sans vous! Bon! Ayez le courage d’attendre jusqu’en 2031. C’est pour dans 15 ans. D’ici là, vous avez le temps de bien réfléchir pour savoir si la prochaine vous serez toujours dans l’injure, l’insulte, le dénigrement, les gènes et les généalogies.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 10 mars 2016.


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