Bellou Magochi, désemparé, est malade et accuse tout
Mort-vivant, il voit des délateurs et des ennemis partout
Par ARM
On a presque envie de dire «pauvre Bellou Magochi». Pourtant, il ne faut surtout pas avoir la faiblesse de le plaindre. Même après 4 ans et 2 mois passés à Bête-Salam comme Directeur du Cabinet de son tyran chargé de la Défense, il porte toujours la chaussure droite au pied gauche et la chaussure gauche au pied droit. Il continue à s’habiller comme un cafard. Son langage est resté celui d’un fasciste qui croit que plus il insulte et menace les Comoriens, mieux il est coté auprès de son maître, à Bête-Salam. Il n’avait pas tort, car son chef ne l’engueule que rarement, et jamais pour ses propos haineux et polémiques. Comme le manque de rappels à l’ordre par son chef vaut félicitations et encouragements, il a continué à faire usage de ses mauvaises méthodes jusqu’à ce que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri le menace de limogeage après les cérémonies de soutien des Grands-Comoriens et surtout de Foumbouni, sa ville, aux martyrs de Ntsoudjini, le vendredi 27 juillet 2020.
La menace de limogeage lui coûte bon sur le plan psychologique et moral. Sa copine de Mbachilé s’en plaint: «Mon Bellou n’est plus le même. Mon Bellou est ailleurs. Mon Bellou est absent, même quand il est présent. Mon Bellou a perdu la joie de vivre. Au lit, mon Bellou n’a envie de rien, et je dois le déshabiller de force». Oui, on a envie de plaindre Bellou Magochi, mais personne ne commettra cette erreur. C’est un fasciste.
Bellou Magochi est devenu un mort-vivant depuis le vendredi 17 juillet 2020, quand le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri, devant les autres membres de son Cabinet, l’a engueulé et menacé de limogeage à cause de sa gestion catastrophique, qu’il a pourtant approuvée, du désastre né à Ntsoudjini le 6 juillet 2020 pour des Comoriens rassemblés dans la ville et ayant entonné l’hymne national. Depuis la publication de ses malheurs et déboires sur votre site, il est devenu plus fou qu’avant. Il voit des ennemis et des délateurs partout. Il a ciblé un acteur politique de Foumbouni, et le désigne comme informateur de votre site préféré. Il se trompe lourdement de personne. Il ne peut pas imaginer le nombre de Foumbouniens, tous crédibles, entretenant des relations suivies et de confiance avec ce site.
Dès le départ, la stratégie de Bellou Magochi envers la dictature actuelle a été foireuse. Il doit sa nomination à un poste trop important pour sa tête de fou à son fameux faux témoignage en faveur de Monsieur Neveu Daroussi Hamadi Islam dit «Tonton-m’a-dit». En effet, lors de la première dictature de Tonton (1999-2006), Idaroussi Hamadi Islam avait volé de l’argent et du matériel au ministère de la Production (Agriculture). Sous la présidence d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, il avait atterri en prison pour ces vols. Ibrahim Ali Mzimba, son avocat fainéant et incompétent, avait eu la fameuse idée du fameux témoignage. C’est Bellou Magochi qui avait fourni le faux témoignage ayant valu à son pote «Tonton-m’a-dit» une mise liberté provisoire qui dure encore.
Depuis le 26 mai 2016, chaque fois que Bellou Magochi sent de la tiédeur chez son maître, il court chez «Tonton-m’a-dit» pour lui rappeler son faux témoignage «salvateur». Mais, aux dernières nouvelles, «Tonton-m’a-dit» a des soucis personnels à se faire parce que, même s’il bénéficie du soutien de Tonton, une partie du sérail souhaiterait son remplacement au poste de secrétaire général du gouvernement. Cela crève le cœur de Bellou Magochi, qui doit tout faire pour son maintien à sa fonction. À Foumbouni, certains ont promis de faire la fête s’il est limogé. Bellou Magochi le sait, et fait tout pour éviter la mère des hontes.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Mercredi 22 juillet 2020.
