Azali, Président de l’Union africaine, insulte les Juifs
Dans une mosquée, il laisse éclater son vil antisémitisme
Par ARM
Alors que votre site préféré était en maintenance, il s’est passé quelque chose de très grave. Compte tenu de cette gravité, nous revenons sur les faits, des faits dégueulasses.
En effet, une fois de plus, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’empare du micro dans une mosquée, le vendredi, à midi, et se lance dans des discours décousus. C’était à Anjouan. Cette fois, il n’insulte pas les Comoriens, mais les Juifs, un peuple considéré dans le Coran, donc en Islam, comme faisant partie, avec les Chrétiens et les Musulmans, des «Ahl Al-Kitab», «Les Gens du Livre», les trois communautés monothéistes, ayant reçu de Dieu un Livre Sacré, devant entretenir des relations fraternelles.
Voici ce qu’il a dit: «Les sales Juifs, que Dieu les fasse périr. On doit, malheureusement, vivre avec eux. Aujourd’hui, ils possèdent le monde et le dirigent. Ils ne sont pas comme nous. Ils sont fourbes, se cachent jusqu’à ce qu’ils aient la force et attaquent sournoisement. Ils dominent l’économie et les médias dans le monde entier. Tout leur appartient, aujourd’hui».
Comme l’affaire dépasse désormais l’expertise des politologues, il faudra maintenant que les psychiatres analysent la vidéo où le dictateur de Mitsoudjé pique sa crise d’antisémitisme primaire en riant, et qu’ils disent à l’humanité entière ce qu’il en est. Le tyran de Mitsoudjé ne se contente plus d’être un dictateur de village, persécutant à mort les Comoriens; maintenant, il insulte les Juifs.
Circonstance particulièrement aggravante, il est également le Président en exercice de l’Union africaine, et ses actes et paroles engagent toute l’Afrique.
On doit alors s’asseoir tranquillement et se poser une question: quelle communauté religieuse et ethnique va-t-il insulter maintenant, après cette sortie malheureuse et désastreuse contre les Juifs, dans la Maison de Dieu? On peut ajouter une deuxième question: est-ce que ce sont ses maîtres du gouvernement du Hedjaz qui lui ont demandé d’insulter les Juifs, en lui promettant de l’argent, comme d’habitude?
En tout état de cause, prenons le temps de méditer ce verset du Coran, qu’on retrouve à l’identique dans deux sourates différentes:
«Les croyants, les Juifs, les Sabéens, les Chrétiens, tous ceux qui auront cru en Allah et au Jour dernier, et accompli de bonnes œuvres, seront préservés de toute crainte et de toute affliction» (II, La Vache, 62 – V, La Table servie, 69).
Maintenant, la réflexion sur le dictateur Assoumani Azali Boinaheri ne doit plus être l’apanage des Comoriens; elle doit devenir mondiale.
Par ARM
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