Azali Assoumani veut tuer «l’ami» Mouzaoir Abdallah
La Farouata, sa nièce, est son complice pour tuer tonton
Par ARM
Voltaire (1694-1778) n’a pas cessé de retourner dans sa tombe. Ce phénomène d’outre-tombe s’explique: sur son lit d’hôpital, Mouzaoir Abdallah, ancien Président de la Chambre des Députés, ancien ministre, un des doyens de la classe politique comorienne, ne cesse de répéter le fameux mot de Voltaire: «Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m’en charge!». Ancien Professeur de l’enseignement secondaire, Mouzaoir Abdallah a retrouvé ses fondamentaux juste au moment où, malade sans être atteint de coronavirus, il voit le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’agiter pour le faire transférer de l’Hôpital El Maarouf de Moroni à l’Hôpital de Samba-Kouni, devenu un mouroir, pendant que son médecin traitant a vraiment peur. Pour commettre son forfait, le satrape a pour complice la Farouata, l’usurpatrice qui se prend pour la «Gouverneure» de la Grande-Comore et qui est également la nièce de… Mouzaoir Abadallah. La douleur de Mouzaoir Abdallah est double, tout comme la trahison qu’il subit: d’une part, il estime être très mal récompensé par le poète Assoumani Azali Boinaheri, dont il avait été le porteur de valises en 2016 pour corrompre toutes les institutions de la République et lui faire gagner par la fraude et la violence une élection au cours de laquelle il avait été éliminé dès le premier tour. D’autre part, il mesure l’étendue du désastre quand la Farouata, sa propre nièce, complote avec celui qui veut le faire tuer dans l’Hôpital de Samba-Kouni. Ce Comorien aimant son pays a eu ce mot: «L’Hôpital de Samba-Kouni est devenu le Fort Alamo de la dictature. Tout y est opaque».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 29 avril 2020.
