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Azali Assoumani, sous-préfet du Préfet de Mayotte

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Azali Assoumani, sous-préfet du Préfet de Mayotte

À Mayotte, on se daube ouvertement sur l’usurpateur

Par ARM

     La situation est dramatique, et on finira par avoir pitié du sous-préfet Azali Assoumani. Mais, si du côté de Moroni, on est prêt à le prendre en pitié, à Mayotte on daube sur lui. Ceci est d’autant plus vrai que si à Moroni l’usurpateur de Beït-Salam est quelqu’un d’«important», à Mayotte, on considère qu’il n’est qu’un simple sous-préfet rattaché au Préfet Frédéric Veau de Mayotte. Pendant que le «pouvoiriste» polygame s’agite et multiplie les voyages à l’utilité douteuse, à Mayotte, on considère que toute frénésie relève de l’agitation dramatique du poisson pris dans une nasse et qui livre un combat perdu d’avance contre un pêcheur très adroit. Pour tout dire, le sous-préfet Azali Assoumani gigote, mais pour mieux s’insérer dans le piège du pêcheur. Il est foutu. Il a menti aux hurluberlus du prétendu «Comité Maoré», qui avaient eu la faiblesse de croire que leur fantoche avait un quelconque pouvoir de décision face à la France, alors qu’il est là pour dire «Naam, Sidi», «Oui, Monsieur». Il sait tellement dire «Naam, Sidi» qu’il est parti à l’Élysée à la rencontre du Président François Hollande portant une cravate frappée des couleurs françaises bleu-blanc-rouge, se couvrant de ridicule aux yeux des autorités françaises. Il est devenu «le vieux nègre et la médaille» de Ferdinand Oyono. Il est devenu un simple chef de canton rendant visite à son supérieur hiérarchique, qui est pressé de le voir partir avant que sa délégation d’infeste l’Élysée des poux qu’ils chassent de leurs vêtements sur la photo officielle.

     Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani est tellement pathétique que ce vendredi 7 octobre 2016, il va partir «prier» à la mosquée de Place Monge, à Paris, alors que selon les Comoriens de France, la mosquée de la Courneuve, où vit une importante communauté comorienne, aurait été mieux indiquée. Mais, il fuit et se cache des Comoriens. Et puis, on ne fait pas du bruit pour une «prière», alors que le Coran interdit tout ce qui relève de l’ostentation:

«Ô les croyants! N’annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allah et au Jour dernier. Il ressemble à un rocher recouvert de terre: qu’une averse l’atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tirent aucun profit de leurs actes. Et Allah ne guide pas les gens mécréants».

(II, La Vache, 264).

     Toujours est-il que la presse de Mayotte ne manque pas de mots assez moqueurs pour dauber sur l’homme qui, tout d’un coup, a commencé à se prendre au sérieux, et tout y passe, du voyage du Préfet de Mayotte à Moroni au discours insipide à l’ONU et au voyage du dictateur comorien à Paris. Lisons cet article publié par le France Mayotte Matin.

     «Coopération en action et Azali dans le bureau de Hollande. Europe: Prémices d’échanges “gagnants-gagnants” enfin visibles

     […]. Tout ceci peut paraître bien barbare, mais il s’agit ni plus ni moins de la véritable naissance d’une coopération régionale avec les Comores et ce, sous financements européens. La machine est en place, elle avait été présentée au président comorien Azali Assoumani par le préfet Frédéric Veau, qui s’était rendu aux Comores en juillet dernier. […]. L’autorité de gestion du programme est le préfet de Mayotte. […]. L’Union des Comores a accepté les termes de la coopération avec l’île de Mayotte autour de trois axes de coopération […]. Pour sa part, le président comorien est en voyage officiel à Paris où il a rencontré hier son homologue français le président de la République François Hollande. La question de Mayotte aura été bien évidemment centrale et ce, quelques jours seulement après que Azali Assoumani ait une nouvelle fois revendiqué le territoire à la tribune de l’ONU, sans que cela ne donne lieu à une résolution».

     Coopération en action et Azali dans le bureau de Hollande. Europe: Prémices d’échanges “gagnants-gagnants” enfin visibles, France Mayotte Matin n°1402, Mamoudzou, mercredi 5 octobre 2016, p. 9.

     Soyons sérieux. Une coopération entre Mayotte et les autres îles de l’archipel des Comores est une nécessité vitale. Les hurluberlus qui croient qu’ils vont se lever du jour au lendemain et voir les Mahorais venir honteusement à Moroni dire qu’ils s’étaient trompés et qu’ils veulent réintégrer les Comores sont de dangereux rêveurs et des criminels. Par contre, coopérer avec Mayotte est une brillante idée. La Realpolitik le dicte. Pourquoi? Parce que rien ne se fera sans l’assentiment des Mahorais, et les Mahorais n’étouffent pas d’amour pour les Comores et leurs interminables salades. Point à la ligne. En réalité, les Mahorais de moins de 30 ans ne connaissent pas les Comores et les Comoriens. Leurs aînés étaient avec nous dans les collèges et lycées des autres îles. Ils nous connaissent.

     Le Mahorais Abdourahmane Kordji dit Sphinx a fait son service national au Collège de Wanani, à Mohéli, en tant que Comorien. Des Mahorais avaient leur orchestre à Mohéli. À Mohéli, existe un village qui s’appelle Gnambo Ya Wa Mahorais. La journaliste Anliati Boinaïssa a fait ses études supérieures au Maroc en tant que Comorienne. Arlette Henry, la fille de Marcel Henry, militait au sein de l’Association des Stagiaires et Étudiants comoriens (ASÉC), même si elle ne comprenait pas pourquoi les Idriss Mohamed Chanfi et autres idéologues polpotistes lui interdisaient le dancing, la visite des parcs et la lecture des ouvrages qui ne parlaient pas de Révolution. Le Mahorais Youssouf Saïd (de Sada) était candidat à l’élection présidentielle comorienne de 1984, même si par inélégance politique, sa sympathique candidature avait été rejetée. Mais, ce sont les «anciens».

     Cela étant, l’idée d’une coopération fraternelle avec Mayotte est formidable. Pour autant, une question se pose: fallait-il que ça soit le Préfet qui en soit le maître d’œuvre? Il a raison, le Préfet, parce que s’il met un seul sou entre les mains des bandits qui tuent actuellement les Comoriens, mangent leur chair et boivent leur sang, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani va voler tout l’argent comme il l’a fait avant par kleptomanie et kleptocratie. En même temps, sa transformation en sous-préfet recevant ses ordres de son chef, le Préfet de Mayotte, est sale pour un prétendu chef d’État, même pour le Président d’une «Républiquette» bananière.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 6 octobre 2016.


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