Azali Assoumani et Djaanfar A. Saïd s’injurient à mort
Carambolage dû à Hamadi Idarousse dit «Tonton-m’a-dit»
Par ARM
De nouveau, c’est la joie. Oui, la joie. Et la joie illumine un coin particulier de l’univers: l’île de Mohéli. Oui, l’île de Mohéli est devenue l’endroit le plus joyeux et le plus heureux de l’univers. Question à deux kopeks de la taïga biélorusse en pleine raspoutitsa: et d’où vient cette belle joie? La réponse est très simple: Mohéli nage dans le bonheur infini et dans la joie sans bornes depuis que la grandissime Hadidja Aboubacar, Reine des Mohéliens de Beït-Salam du temps de leur «splendeur» passée, a décidé de faire ressusciter sa défunte Fondation Halouatété, qui a laissé un souvenir au goût de cendre de l’arbre mzilidji aux Comoriens des îles, îlots, atolls ou vivant sur les eaux continentales. Le dimanche 5 février 2017, sa pompe à sous appelée Fondation Halouatété va tenir son assemblée générale à Mohéli. Scandaleux!
La joie est tellement immense que les Mohéliens crient à la provocation inutile et à l’injure envers leur dignité. Cet habitant de Djoiezi, capitale mondiale de la haine mortelle envers l’ancienne Première Dame, n’y va pas par quatre chemins pour cracher sa colère: «J’ai envie d’aller cravacher à mort ces prétentieux le jour de ce dévoiement honteux, et leur dire leurs quatre vérités. Et si cette femme se taisait et adoptait un profil bas pour ruminer la leçon de mépris que les Mohéliens viennent de lui infliger en lui accordant moins de 36% de leurs voix lors de l’élection du Gouverneur en 2016? Si elle ne se tait, c’est moi qui vais la faire taire à coups de cravache». Cette tête brûlée serait capable de le faire…
Ce qui fait rire, en ce moment, c’est que plus personne aux Comores ne veut exprimer ses désaccords avec l’autre gentiment. Il n’y a que la manière forte qui prévaut. Pour preuve, Jean-Marc Heintz, «ami de 20 ans» du «concubinocrate» Azali Assoumani, ci-devant Directeur de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACM), était à l’Aéroport de Hahaya, son Royaume. Il tomba sur un groupe de personnes dont il salua tous les membres sauf un: Yasser Ali Assoumani, Directeur de l’Aéroport de Hahaya. L’ami Jean-Marc Heintz, qui a géré de manière désastreuse au bas mot 2 milliards de francs comoriens sur l’affaire des groupes électrogènes qui s’avérèrent des moissonneuses-batteuses pourries et rouillées, de quoi mettre du beurre aux épinards, s’est expliqué: «Je ne salue pas les vantards, les voleurs et les cons!». Il avait crié cela pour être entendu de l’autre. Ce qui s’appelle parler un langage viril. Yasser Ali Assoumani l’a toisé avec son mépris le plus profond et n’a pas jugé nécessaire d’entrer dans ce qu’il a appelé en privé «le jeu pourri d’un vieux connard».
Le langage viril est à la mode même à Beït-Salam. Pour nous en convaincre, il suffirait de signaler à l’opinion publique les engueulades de poisson pourri qui ont eu lieu entre le «saigneur» Azali Assoumani et son parent par alliance, son beau-frère bien-aimé, Djaanfar Ahmed Saïd Hamadi (ouf! Au secours!). Au centre de la dispute et des injures, un homme, un homme parmi les plus haïssables et les plus haïs, un homme parmi les plus détestables et les plus détestés: Hamadi Idaroussi, neveu de son oncle, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, qui l’a nommé secrétaire général du gouvernement, et à qui il vient d’accorder de nouvelles prérogatives faisant de lui un Premier ministre sans le titre. Le falot Djaanfar Ahmed Saïd Hamadi (au feu!) a affronté son beau-frère de Beït-Salam et a crié: «Ton neveu Hamadi Idaroussi est un voleur de merde. Il a volé des centaines de millions de francs sur le dossier des groupes électrogènes, et aujourd’hui, il nous entraîne tous dans la merde par l’inauguration bidon d’une centrale électrique bidon. Nous allons être collectivement dans la merde à cause de ce voleur de merde. En couvrant ce voleur de merde, tu en payeras un jour le prix fort et tu seras seul à en assumer les conséquences. Je ne veux pas être comptable des vols de ce voleur de merde». Les engueulades s’entendaient du badamier d’Itsandra.
Habitué à être pris pour Dieu par son entourage servile et obséquieux, le dictateur de Beït-Salam a très mal pris la sortie très osée de son beau-frère Djaanfar Ahmed Saïd Hamadi (ouf!) et il est certain que s’il n’était pas son «beauf», il lui aurait arraché le cœur de ses propres mains. La chose a laissé des traces dans les relations entre les deux hommes. En effet, au moment où il quittait Moroni pour Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, le «concubinocrate» Azali Assoumani a préféré confier l’intérim non pas à son «beauf» Djaanfar Ahmed Saïd Hamadi (à l’aide!), mais à Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Messi, un mauvais garçon qui s’était illustré lors de sa première mission d’intérim «présidentiel» par l’échange de tickets de carburant contre de l’argent destiné à ses jeux au loto.
En même temps, les nouvelles prérogatives accordées à Hamadi Idaroussi, qui avait volé de l’argent et du matériel au ministère de la Production lors de la première kleptocratie de son oncle (1999-2006) et qui avait été emprisonné par Ahmed Sambi avant de bénéficier d’un faux témoignage de son pote Bellou, mettent en rogne le plus prétentieux des prétentieux: Sa Suffisance Monsieur le Grand Vizir en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique. La chose passe très mal chez lui et il ne s’en cache pas. Est-ce déjà le début de la fin? En tout état de cause, la chose amuse à mort le Tout-Moroni.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 4 février 2017.
2 Comments
mdjassiri
février 4, 2017 at 4:57pourquoi l’appelez-vous Djaafar Ahmed Said Hamadi au lieu de Said Hassani?
Alley
février 4, 2017 at 5:20Ah! en fin, mon frère Djanfar, n’est pas un voleur. Quel soulagement!Je m’inquiétais vraiment! J’espère qu’il saura tenir tête à “tonton m’a dit”.