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Azali Assoumani a assassiné son «monologue des sourds»

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Azali Assoumani a assassiné son «monologue des sourds»

Sa politique de l’octroi, des diktats et des «Fatwa» a été stupide

Par ARM

       Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est au pied du mur. Il ne peut ni avancer, ni reculer, ni monter, ni descendre. La communauté internationale (hors Union africaine, incompétente, corrompue et complice) a perdu patience, notant que depuis le 24 mars 2019, les Comoriens, «gentils», sont dans la rue française et rejettent un tyran violent, inintelligent, fraudeur électoral, voleur d’argent public de père en fils, épouse et neveux. Les accusations fondées d’assassinats de militaires et de civils, d’emprisonnements anticonstitutionnels et illégaux, de départs forcés en exil, de détournements de fonds par surfacturations insensées et indécentes font de la dictature de Mitsoudjé l’un des pires régimes politiques de la Terre.

Dès lors, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est sommé d’arrêter le massacre et de prendre en compte les doléances de l’opposition, qui représente le peuple. Il lui faut donc un «dialogue national» pour tenter de donner des gages d’«ouverture politique et démocratique» à la communauté internationale. Mais, il a enchaîné les fautes graves et inadmissibles.

1.- Confier la tenue du «dialogue national» au fugitif international Hamada Madi Boléro, ennemi de l’État, de la République et de la démocratie (un démocrate ne pas fraude un scrutin et ne soutient pas une dictature), a été le péché original de son «monologue des sourds». Le fugitif international Hamada Madi Boléro est haï, maudit, méprisé, décrié et rejeté comme la dictature qu’il a intronisée le jeudi 26 mai 2016 par la fraude électorale, l’inconstitutionnalité, la violence et la pourriture des institutions. Rejetée, sa médiation n’a jamais débuté. Il voulait être à la fois juge et partie, adepte de Satan et de Dieu, partisan de dictature et de démocratie, adorateur de la Constitution et de l’inconstitutionnalité. Il en sortit plus humilié, avili et puant.

2.- Au lieu de proposer à l’opposition de choisir le Président ou le Coprésident du «monologue des sourds», il commit la faute de nommer Mohamed Toihiri sans consulter l’opposition, et sans nommer une personne honnête et consensuelle. Depuis la nomination de Mohamed Toihiri, celui-ci n’a posé aucun acte prouvant que le «monologue des sourds» va se transformer en «dialogue national». Du fait de ce diktat, dès le départ, l’opposition est exclue d’un processus mort-né. Or, cela aurait pu être différent si au début du commencement, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri avait annoncé la tenue d’un «dialogue national» tout en demandant à l’opposition d’en désigner le Président. Un bon négociateur est celui qui sait lâcher du lest sur certains sujets pour pouvoir arriver à l’essentiel.

3.- En décidant la tenue d’un «dialogue national», le tyran Assoumani Azali Boinaheri aurait dû commencer par exiger de Bellou Magochi, son Délégué à la Défense, d’arrêter sa stratégie de la bouche constamment ouverte et ne pas dire que le «monologue des sourds» va avoir lieu même sans l’opposition. Alors, son dictateur de chef va «dialoguer» avec qui?

4.- Le problème des Comores est juridique, constitutionnel et institutionnel. La dictature de Mitsoudjé viole le Droit, a tué la Constitution et a détruit les institutions, les piliers d’un pays. Tout problème politique a sa solution dans la Constitution, norme suprême de l’État, qui doit être générale et impersonnelle, et non l’objet du plaisir d’un individu ou son groupe. Le lundi 20 mars 2019, rendant compte du scrutin qui n’a pas eu lieu la veille, les missions africaines d’observation électorale avaient décrié un «climat de tension résultant du peu de consensus» «depuis le référendum constitutionnel de juillet 2018», source de deuils. Le retrait de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» est une urgente nécessité nationale.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 22 octobre 2021.


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