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Assoumani Azali exige la mort des Députés opposants

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Assoumani Azali exige la mort des Députés opposants

La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé veut tuer les dissidents

Par ARM

      Il se passe des choses gravissimes aux Comores. Chaque jour, la situation dérape, et on assiste à l’indifférence criminelle du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il s’en moque. Pendant ce temps, le danseur du ventre Saïd Larifou croque des ailes de poulet grillées en compagnie de sa nouvelle copine, surnommée «Madame Assises et Émergence» par le Tout-Moroni. Pauvre pays!

Pendant qu’Assoumani Azali Boinaheri et sa troupe de danseurs enfarinés se produisaient à Koimbani-Oichili, la ville de Mbaé Trambwé, ce dernier ne fait que se retourner dans sa tombe, dégoûté. Dès l’arrivée d’Assoumani Azali Boinaheri, l’opposition a été physiquement agressée à la sortie de la Mosquée Al-Qasm de Moroni, dans une violence inouïe et gratuite. Le Député Tocha Djohar Abdallah a été grièvement atteint à l’œil, qu’il a failli perdre, même si Lord Saïd Ali, beau-frère de Fakri Mradabi, dans un post publié ce vendredi 26 janvier 2018, parle de mise en scène, le tout pour tenter piteusement de minimiser cette agression sauvage et barbare. Naturellement, ce post a été commandité par son beau-frère bien-aimé, qui fait tout pour donner satisfaction à son chef de Mitsoudjé.

En réalité, il y a une redistribution des rôles. Ambari Darouèche, première épouse du tyran de Mitsoudjé, s’occupe d’Internet, payant elle-même ceux qui sont chargés des insultes, injures, menaces et actes de dénigrement. Elle paie ceux qui insultent au nom de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Elle donne de l’argent pour des propos malveillants. Pendant ce temps, au lieu de travailler pour l’intérêt général et le bien commun, le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri passe son temps à monter les siens contre les autres Comoriens.

Lors de l’agression des membres de l’opposition, étaient présents les Députés Ali Mhadji, Tocha Djohar Abdallah, Mohamed Msaïdié, mais aussi Mohamed Ali Soilihi, Ahmed Hassan El Barwane, Nourdine Bourhane, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et d’autres éminentes personnalités de cette opposition que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé veut museler.

Au cours de cet acte d’agression sauvage, il a été constaté une chose particulièrement grave et ignoble. Les militaires et gendarmes les plus violents étaient du Hambou, la région d’origine du kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri. À la tête de cette milice composée de miliciens pur jus et de gendarmes transformés en mi-milices au service du pouvoir de Hambou et se fondant dans la Gendarmerie et l’Armée, se trouve le Lieutenant Abdallah, de Mjoiezi-Hambou. Ce lieutenant a obtenu le soutien et les assurances de Mohamed Djounaïd, Président du Tribunal de Moroni, et du mercenaire Nourdine Abodo, Procureur général près de la Cour suprême, surnommé «le serpent à lunettes» dit «la pute des putes», lui aussi du Hambou. La «Ripoux-blique» sultanesque du Hambou se serre les coudes et mobilise ses forces vives pour protéger un pouvoir qu’il considère être le sien.

Cette triste affaire n’est pas sans rappeler un autre acte odieux commis à Mohéli par des militaires essentiellement originaires du Hambou et qui veulent terroriser les Mohéliens à Mohéli. L’affaire a eu lieu le mercredi 17 janvier 2018. Les militaires du Hambou chargés de mater les Mohéliens à Mohéli faisaient leurs entraînements du matin, à coups de chansons débiles et scélérats. Dès qu’ils furent devant Mferedjini, haut lieu des intrigues sociales et politiques de Fomboni, les mercenaires du Hambou ont entamé une chanson très malheureuse et injurieuse: «Si rahiparoi, si Houdja, si Rahidja si Houbiha, na kavoussi mna haramou houdjori rissidja», soit: «Nous, quand on nous appelle, nous répondons à l’invitation, quand nous répondons à l’invitation, nous tabassons, et aucun bâtard ne peut nous faire peur».

En d’autres termes, ce n’est pas la première fois que le pouvoir politique entre les mains d’un Grand-Comorien tente de commettre un génocide à Mohéli. Quand, en octobre 1977, Ali Soilihi a été rejeté par 97% des Mohéliens, il s’était vengé en déportant toute la classe politique mohélienne. Le détachement du Commando Moissi qui avait mis Mohéli à feu et à sang à cette époque était exclusivement composé de Grands-Comoriens, excepté le Mahorais Hamdani dit Marshall, qui s’était solidarisé des Mohéliens, pendant que le Grand-Comorien Saïd Mohamed Sagaf, actuel Président du Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!», était alors le Gouverneur de Mohéli. Il encourageait le génocide grand-comorien sur les Mohéliens.

En 1991, quand le Président Saïd Mohamed Djohar avait était chahuté par les Mohéliens, il avait dépêché à Mohéli des militaires tous originaires de Grande-Comore, réveillant de douloureux souvenirs à Mohéli: «Comme la plupart des agents sont originaires de l’île de Grande-Comore, le slogan est vite trouvé: “Les Wangazidjaˮ sont venus nous achever après leurs compatriotes du Moissi»: Mohamed Nassur Riziki Mohamed: Manœuvres, Al-Watwany n°175, Moroni, 14-20 août 1991, p. 9.

Oui, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé veut tuer tous ceux qui ne pensent pas comme elle, que ça soit à la Grande-Comore ou à Mohéli.

Le dictateur de Mitsoudjé fait le fanfaron quand il reçoit des Mahorais pour les bavardages sur les «Asseyez-vous et taisez-vous!». Mais, croit-il que ces Mahorais ne sont pas au courant des dérives dictatoriales de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 26 janvier 2018.


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