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Assises, un bateau complètement fou en plein naufrage

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Assises, un bateau complètement fou en plein naufrage

Vont-elles avoir lieu dans ce monde ou bien dans l’autre?

Par ARM

      On finira par rire. C’était le jeudi 28 septembre 2017. Bellou, surnommé «Tête de Bélier» ou Idi Amine Dada, et le secrétaire général de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC) étaient à Djoiezi, Mohéli. Ils avaient eu la faiblesse de croire que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi à lui seul était Mohéli et qu’ils pouvaient impunément pousser leur chansonnette sur les assises de la Grande-Comore sur une terre qui en a vu d’autres. Et ils tombèrent sur un os. Ils sont tombés sur un os parce qu’ils avaient pour principal interlocuteur Mohamed Larif Oucacha qui, malgré ses zigzags du passé, a retrouvé sa lucidité politique et veut faire un retour fracassant sur la scène politique, après quelques «erreurs de jeunesse».

Mohamed Larif Oucacha n’a pas pris des gants pour dire à ces bandits tout le mal que Mohéli pense des assises de la haine et du mépris projetées par la Grande-Comore contre Anjouan et Mohéli. L’ancien «Daniel Cohn-Bendit des tropiques» finit par lancer à ces lascars: «Croyez-vous qu’un projet important comme celui des assises peut être traité avec la désinvolture et la médiocrité qu’on constate chez ceux qui en ont la charge? On y voit aucune préparation, mais juste de la fuite en avant. Descendez de votre petit nuage parce que vous allez droit au mur. Vous avez préparé l’échec et il va vous sauter à la figure. Il est temps pour vous de regarder la vérité en face car vous allez devant une grosse catastrophe et vous conduisez les Comores devant une grosse catastrophe».

Hassani Hamadi, Gouverneur soporifique de la Grande-Comore, a également fait un tour de piste à Mohéli. Il a été vu au Gouvernorat de Mohéli, où il s’est entretenu avec un mort-vivant politiquement mort-né, le demi-sel Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de Gouverneur de Mohéli. Il a voulu parler des assises de la Grande-Comore avec lui et finit par se rendre compte qu’il parlait à un cadavre. Il sortira de ce «monologue de sourds» avec une amertume à couper au couteau, lançant: «Il est encore plus endormi et intellectuellement plus diminué que je n’osais le penser. L’île de Mohéli est foutue. Les Comores sont perdues. Nous sommes perdus. C’est la fin de tout. Que Dieu nous pardonne. Qu’a fait ce malheureux pays pour avoir à sa tête des dirigeants aussi médiocres?». Allons bon…

Plus pittoresque encore, le mercredi 27 septembre 2017, Ben Ali a mis politiquement dans la tombe le haineux polpotiste français répondant au nom d’Idriss Mohamed Chanfi, le traitant plus bas que terre, sans proférer le moindre mensonge à son égard. Le papier, d’une méchanceté exquise, est joliment intitulé «Idriss persiste et signe avec ses assises». On y découvre un Idriss Mohamed Chanfi encore plus haineux, plus borné, plus obtus, plus vénal, plus manipulateur, plus décomposé politiquement et ne recherchant que l’argent facile et les honneurs futiles. On y voit un Idriss Mohamed Chanfi sans scrupules, ni honneur, mais juste un monument de vulgarité et de trivialité. Son voyage à Marseille en compagnie de son pote Kamal Abdallah Salim a été l’erreur de trop mais, emporté par sa haine à fleur de peau, il ne s’en rend pas compte. Mais, à part la bêtise qui sied à l’un et à l’autre, qu’est-ce qu’ils sont partis faire à Marseille? Si le ridicule pouvait tuer…

Ben Ali a eu le grand mérite d’avoir écrit ce qui suit sur le bachi-bouzouk Idriss Mohamed Chanfi, l’homme le plus haineux et le plus borné au Nord de la Grande-Comore, l’individu qui n’a jamais été capable d’accompagner un cadavre jusqu’à sa tombe: «Malgré les appels à la retenue, le non aux assises de l’île de Ndzouani, suivi par celle de Mwali et certaines élites de la grande île, le Président du comité de pilotage, Monsieur Idrisse, ex leader du comité maorais est en France pour faire entendre à ceux qui doutent encore de la tenue des assises que non seulement, elles vont se tenir; mais qu’elles ont eu l’aval de l’ONU et qu’il en sera le Président. S’il parvient à avoir le soutien des Comoriens de France, il est rassuré de son poste de Président de la commission des assises et assuré de sa réussite financière».

En d’autres termes, ce qui l’intéresse avec cette histoire d’assises, c’est combien cette foutaise va lui rapporter en argent. Le polpotiste français Idriss Mohamed Chanfi fait ses calculs pour savoir combien vont lui apporter les assises et comment il va faire pour aider son acolyte, Maître Ali Abdou Elaniou, à ne plus se marier et divorcer clandestinement, une pratique à laquelle il est habitué depuis ses années de France.

De nouveau, Ben Ali tape fort sur le polpotiste français Idriss Mohamed Chanfi, ancien de Chennevières-sur-Marne et de Champigny, où il faisait cuire son pain au four: «Cet homme, donneur de leçons de patriotisme n’a pas résisté à l’appât du gain et ne compte pas mourir pauvre. Peut-être, il veut vivre comme un certain Djaza, accusé de détournement de plusieurs millions avec le risque de plonger le pays dans une guerre post-électorale, aujourd’hui reconduit Président de la même commission, sans être inquiété, ni même écouté par la justice».

Vous aurez remarqué que Ben Ali verse toujours de l’acide sulfurique là où ça fait le plus mal: le rapport que le haineux Idriss Mohamed Chanfi entretient avec l’argent. Car le Français Idriss Mohamed Chanfi, qui se cache encore pour aller renouveler ses papiers français à l’Ambassade de France à Moroni, alors qu’aux temps de l’ASÉC, il demandait aux autres militants de rejeter la citoyenneté de «l’occupant colonialiste, impérialiste et néocolonialiste», aime l’argent. Il fut un temps, il ne jurait que par Ahmed Sambi, qui lui donnait 10 millions de francs comoriens chaque année pour la célébration de la prétendue «Journée Mayotte», le 11-Novembre. Cet argent atterrissait dans la poche de son boubou sale.

Ben Ali finit son texte par un avertissement lancé à l’homme haineux de Mitsamiouli: «Seulement je rappelle à Monsieur Idrisse que sa responsabilité est lourdement engagée dans la volonté délibérée de plonger le pays dans une aventure qui verra son abominable conclusion dans une fracture du pays. Si l’on accorde un crédit aux paroles de l’un des lieutenants d’Azali, le Président du parlement Abdou Ousseni, à court terme, Azali devrait renouveler son mandat et que lui, Abdou Ousseni serait candidat en 2024; suivez mon regard: (“la présidence est tournante est renouvelable dans le respect de la tournante”). Je rappelle encore à Monsieur Idrisse qu’il n’aura pas encore 20 ans de vie active et par ses actes, met en veilleuse la vie des générations futures par une culture qui n’est pas celle des démocrates, des patriotes, des membres du Front Démocratique qui avaient réussi à se donner une éthique renforcée par leur engagement aux années 80. J’appelle le chantre du Non aux assises, Monsieur Mchindra Abdallah Mchindra, le Gouverneur d’Anjouan, son excellence Abdou Salami Abdou et l’ensemble des comoriens à barrer la route à Azali et Idrisse».

Les Mohéliens dorment encore, mais sont bien opposés aux assises de la Grande-Comore. Il leur reste à faire une chose fondamentale: s’unir à Anjouan pour mieux lutter contre les assises de la haine et du mépris. En même temps, la violence avec laquelle les acteurs politiques grands-comoriens les plus fanatiques et les plus méprisants ont engagé leur combat contre Anjouan, Mohéli et l’unité des Comores laisse présager que ces gens n’auront pas le temps et le loisir de casser les Comores. Nous vivons dans le monde de Dieu, un monde dont le propriétaire est Dieu.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 30 septembre 2017.


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