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Après le 17-Février, Assoumani Azali tue le 25-Mars

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Après le 17-Février, Assoumani Azali tue le 25-Mars

Hanté par Ahmed Sambi et le Général Salimou M. Amiri

Par ARM

      Ils sont trois et forment les triumvirs de la haine et du révisionnisme:

–          Le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»,

–          Le fugitif international Hamada Madi Boléro,

–          Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, le plus grand émetteur comorien de chèques sans provisions de tous les temps.

Ces 3 individus ont en commun plusieurs crimes contre les Comores, notamment le refus de reconnaître l’utilité du débarquement militaire du 25 mars 2008, qui a mis fin à la dictature de Mohamed Bacar à Anjouan. Le monde entier a vu avec quel acharnement haineux le fugitif international Hamada Madi Boléro a tout fait pour ne pas reconnaître que c’est le Général Salimou Mohamed Amiri qui a dirigé cette opération victorieuse et réunificatrice des Comores. Le monde entier a vu avec quelle gesticulation dramatique les Mohéliens de Bête-Salam ont tout fait pour ne pas reconnaître que c’est le Président Ahmed Sambi qui avait demandé la réalisation de cette opération militaire victorieuse, conduite d’une main de maître.

Par la suite le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, le fugitif international Hamada Madi Boléro et Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou s’évertueront hypocritement et haineusement à expliquer qu’après 11 ans et 1 mois de séparatisme, il fallait continuer à regarder Mohamed Bacar et ses acolytes dans le blanc des yeux. Une négociation nationale ne dure tout de même pas 11 ans et 1 mois! Soyons sérieux! Dans ses prétendus «Mémoires», le fugitif international Hamada Madi Boléro livre, comme d’habitude, une série d’élucubrations pathétiques dénotant une dose mortelle de mauvaise foi et d’irresponsabilité. Il est resté l’égal de lui-même.

Le mercredi 30 décembre 2015, j’étais dans la Salle multifonctionnelle de Fomboni quand le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, très fâché avec les dates au point de confondre le 25 mars 2008 avec «le 26 décembre», se lancer dans des divagations d’une extrême dangerosité, prétendant que le débarquement du 25 mars 2008 était une faute, alors que, pour se maintenir au pouvoir et se livrer à des trafics à Anjouan, avec la complicité du fugitif international Hamada Madi Boléro, il soutenait le séparatiste Mohamed Bacar: «C’est que, il paraît que le 17 février 2001, quand nous avons conclu l’accord pour nous réconcilier, et cette date n’est pas considérée comme une fête nationale devant nous inciter à louer Dieu, alors que le 26 décembre, il y a eu des gens qui sont allés faire une fausse libération».

Désigner le 25 mars 2008 en termes de «fausse libération», voilà qui relève d’un crime contre l’État. Cet homme a décidé de supprimer du calendrier à la fois le 17 février 2001 (Accord-cadre de Fomboni pour la réconciliation des Comores) et le 25 mars 2001.

Soyons bonnes filles et parlons vrai. Le bambochard Assoumani Azali Boinaheri n’avait aucune volonté d’en finir avec le séparatisme à Anjouan car cette crise servait son business mafieux. Il a signé 1.000 accords, mais ceux-ci n’avaient pas mis un terme au séparatisme à Anjouan. C’est le débarquement qui a arrêté cette mascarade criminelle, à laquelle il donnait les deux seins. Il ne voulait pas que les Comores retrouvent une normalité car il tenait à se maintenir au pouvoir en invoquant toujours cette crise. On ne palabre pas 11 ans et 1 mois!

De manière tout à fait criminelle, il ose affirmer à la Salle multifonctionnelle de Fomboni le 30 décembre 2015: «Sans prétention aucune, je dois dire que je suis un militaire. Je sais ce qu’est un débarquement. […]. J’étais contre le principe même de faire un débarquement. Je me demandais si nous avions les moyens de faire ce débarquement. Et même si les moyens étaient disponibles, était-il nécessaire de faire le débarquement militaire à Anjouan? Parce que nous qui avons fait des études à connotation militaire, nous estimons que dès que nous en arrivons à une opération militaire, cela signifie que nous sommes en situation d’échec. […].

Par contre, ce qui nous dérange en ce moment, et l’Histoire jugera, c’est qu’il y a eu des gens qui ont aidé à la réalisation du débarquement. Permettez-moi d’être un peu méchant: au moment de la réalisation du débarquement, on avait organisé des élections au Kenya. Il y avait eu plus de 2.000 morts. Les dirigeants du monde entier, y compris le secrétaire général des Nations Unies, et le secrétaire d’État des États-Unis, s’étaient rendus au Kenya et avaient obligé les Kenyans à se parler. Comment pouvez-vous comprendre qu’en même temps, la communauté internationale permet la réalisation d’un débarquement aux Comores? Comment parler de tout ça? Que dire de ce pays où les gens sont morts, où il a été interdit de recourir à la force et où on avait demandé aux protagonistes politique de s’asseoir ensemble pour se parler? Or, ici, où il n’y avait qu’un litige entre un président et un Gouverneur – une chose tout à fait normale […].

Alors, pourquoi n’allons-nous pas nous tirailler alors que nous sommes des acteurs politiques, alors que nous avons des responsabilités qui ne sont pas égales? Il a fallu que ça soit la communauté internationale qui aide les Comores à réaliser un débarquement militaire alors qu’au même moment, alors que quand au Kenya, le débarquement était justifié, tout le monde s’était mobilisé pour demander aux Kenyans de négocier, négocier et négocier. Très sincèrement, nous avions été choqués. Personnellement, j’étais révolté. J’étais révolté par cet acte parce que, comme je l’ai dit à avant-hier à Anjouan, avec Mohamed Bacar et Abeïd, nous pouvions nous asseoir pour discuter. […].

Ce débarquement n’avait aucune justification. Dieu soit loué, et remercions Dieu pour la manière par laquelle s’est déroulé le débarquement, parce qu’il n’y a pas eu de dégâts. Pourquoi? C’est une autre histoire. Sans la moindre complaisance, je dis que nous étions contre cette affaire de débarquement».

Où a-t-il vu un projet de débarquement au Kenya? Depuis quand les Comores sont-elles le Kenya? Depuis quand doit-on transposer les problèmes politiques d’un pays à un autre?

Le Saigneur Assoumani Azali Boinaheri a tort de vouloir réécrire l’Histoire au gré des démangeaisons de son cerveau. Combien de dates qu’il déteste va-t-il supprimer du calendrier juste pour manifester son hostilité envers ses ennemis politiques? Ce dimanche 25 mars 2018 coïncide avec le 10ème anniversaire du débarquement militaire. Il a superbement ignoré cette date parce derrière elle il y a deux noms qu’il aime détester: celui de l’ancien Président Ahmed Sambi, et celui du Général Salimou Mohamed Amiri, héros national comorien.

Refuser de célébrer les dates synonymes de réconciliation nationale des Comores est un crime contre l’État. Le 30 décembre 2015, il a déclaré devant les Mohéliens, à Mohéli: «Je croyais que si l’État dans son ensemble a établi qu’après le 6 juillet 1975, date d’accession des Comores à l’indépendance, la deuxième fête nationale devait être le 17 février 2001 parce que c’est la date de la réconciliation des Comoriens. Je croyais que vous autres Mohéliens, comme vous avez la responsabilité du pays, vous alliez penser à ces choses-là. Malheureusement, cela n’est pas arrivé. Alors, je vous donne ma parole d’honneur que si nous sommes élus, nous viendrons sur l’île de Mohéli pour vous remercier, chers Mohéliens et chères Mohéliennes, pour avoir accepté que notre réconciliation se fasse à Mohéli».

Ce sont des paroles en l’air. Non seulement il ne célèbre pas le 17-Février, mais en plus, en 2018, il a empêché l’opposition de se rendre à Mohéli pour aller commémorer cette date. Cet individu est dans le révisionnisme et supprime des dates du calendrier. Bon courage!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 26 mars 2018.


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