Abdallah Agwa vomit, crache et pisse sur Kiki
Ses mots sur l’agitateur agité sont justes et mortels
Par ARM
La vidéo sur laquelle Abdallah Agwa, animateur vedette de la Radio Baraka FM, exprime ses idées sur Kiki, agitateur agité nommé «ministre de l’Intérieur», est un grand moment de bonheur. Le verbe tranchant comme du laser, il met sur la table les saletés de Kiki. Voici les moments forts de cette belle interview: «Ce Préfet [de la région Hamahamet] a reçu des ordres venant du ministère de l’Intérieur, du petit garçon qui était à la Douane et qui volait notre argent, ce petit garçon qu’on appelle Kiki. Il a peur de moi, et Kiki sait que je lui donne raison d’avoir peur de moi. Les fosses qu’il a creusées dans ce pays et ses dossiers qui sont en Justice, il sait que je les connais. Je suis au courant de ses magouilles, maintenant qu’il a en main le ministère de l’Intérieur, des actes de corruption dont on l’accuse dans le cadre du gouvernement actuel. La seule personne qui peut en parler, c’est moi. Comment comprendre? Il a donné l’ordre de fermer ma radio. […].
Ce ministre, ce petit garçon qui détruisait la Douane, actuellement plongé dans des actes de corruption dans le cadre du règne d’Azali, a peur de nous entendre parler de ce qui se passe. Il a donné au Préfet du Hamahamet l’ordre d’interdire à Abdallah toute prise de parole dans les radios du Hamahamet. Ce Préfet m’interdit d’antenne une première fois mais n’en avait pas été capable. J’ai pris la parole en pleine nuit par téléphone. […].
Moi, je n’ai peur de personne dans mon propre pays, et je n’ai pas peur de lui en tant que Mbénien, alors qu’il n’est même pas de Mbéni. Pourquoi aurais-je peur de lui? Pourquoi aurais-je peur parce que Kiki a fait comme à son habitude, en donnant du vin à des bandits et à des miliciens pour que, après leurs beuveries, ils aillent commettre des actes répréhensibles? Je n’aurai jamais peur de lui.
Aujourd’hui, il voit que ses actes honteux apparaissent en pleine lumière sur les médias et dans les régions. Il a demandé au Préfet de m’empêcher de parler et de faire diffuser mon jingle. Et si c’était Msaïdié qui faisait de l’opposition, ce ministre ferait quoi? Et si c’était la génération de Kamar-Ezzamane, qui se déclara dans l’opposition, de concert avec Mamadou et RIDJA, avec les autres, dont Abdouloihabi, que ferait ce jeune garçon de la Douane qui commettait des actes de corruption, qui sait que moi je suis Abdallah et que je suis tout seul, qui l’attriste de telle sorte que quand on le voit, il a vraiment maigri que nous autres? Il fait une fixation sur moi pour que je ne parle pas des fosses qu’il creuse en compagnie de certains groupuscules qui tuent les Comores.
Je dis que le ministre de l’Intérieur est vraiment trop petit et ne pourra pas m’empêcher de parler. Il n’est petit ni en diplômes, ni en bonnes manières; je n’ai pas dit cela, et ce, parce qu’il ne faut pas mépriser les gens en matière de connaissances, mais s’il s’agit de politique, il est petit, le ministre Kiki. Je vais te torturer moralement jusqu’à ce que tu succombes d’une crise cardiaque. Je vais faire en sorte que quand tu fais le mal, tu en parles toi-même. Pour le moment, je ne dis pas aux Comoriens ce que tu as fait et qui te rend craintif à mon égard. Je n’en parlerai pas encore. Je vais te torturer moralement jusqu’à ce que tu deviennes fou, et je vais te torturer moralement jusqu’à ce que tes actes relevant de la honte soient connus.
Même si tu avais dépêché les miliciens auxquels tu as l’habitude de donner du vin pour m’agresser, et même là encore, je suis convaincu que tu n’allais pas me faire peur. Moi, j’ai l’habitude de passer à Bacha et ces bandits qui terrorisent les gens s’exclament: “Abdallah, nous l’avons eu!”. Or, moi, je passe même dans ton propre quartier parce que si on m’agresse, sois sûr que ces miliciens auront signé leur acte de mort. Celui qui aura peur est celui qui ne te connait pas. Moi, je te connais. […].
D’ici au 4 du mois prochain, je vais commencer une série de conférences dans la région du Hamahamet, moi qui suis interdit de parole, et en ce moment-là, on verra si tu pourras m’interdire de parler. J’ai commencé mes sorties, et nous devons attendre jusqu’au mois prochain pour commencer à entrer dans les villes et villages pour dénoncer les mauvaises idées politiques en vogue et certaines personnes qui sont dans le règne d’Azali et qui sont habitués au vol, à la corruption et à des actes condamnables qu’on n’a jamais vus au cœur de l’État par le passé».
S’agissant de la rumeur de tentative d’attentat à l’aéroport de Hahaya, Abdallah Agwa est catégorique et s’attaque encore à Kiki: «Le chef de l’État se rendra compte de la réalité sur certaines personnes qui sont avec lui, qui lui racontent des mensonges et qui veulent créer des malheurs là où il n’y en a pas. Il n’y a eu aucune tentative de coup d’État. […]. Quand on dit qu’il y a eu tentative de coup d’État, c’est ce que veulent faire croire certaines autorités qui sont avec le Président Azali. À leur tête, il y a le ministre de l’Intérieur, qui veut créer du désordre et avoir de l’argent à dépenser […]. C’est un petit garçon.
Le ministre de l’Intérieur est suspecté d’avoir fait un trafic de trois sacs de passeports, alors qu’en vertu des accords, il aurait dû avoir arrêté ce genre de trafic. Il aurait dû faire un audit sur les passeports comoriens vendus à l’étranger. Or, au lieu de cela, il est plongé dans le trafic de nombreux passeports, et je sais que les pouvoirs publics le savent. Des magistrats connaissent les magouilles du ministre de l’Intérieur du gouvernement actuel, notamment en ce qui concerne ces passeports. […].
L’actuel ministre de l’Intérieur doit être entendu par la Justice pour les sacs de passeports qu’il traficote. Le ministre de l’Intérieur et d’autres autorités doivent être entendus sur les passeports diplomatiques du pays qui sont attribués à des prostituées et à des délinquants, qui se servent du titre de l’État pour fuguer à l’étranger. Ces choses se passent en ce moment, et nous ne savons pas si leurs auteurs perçoivent de l’argent, comme nous ne savons pas s’ils le font au profit de gens qui avaient voté pour eux. Nous savons tout simplement que ces passeports sont remis à de prostituées et à d’autres personnes qui ne les méritent pas. Ce sont des passeports prestigieux pour la représentation de l’État, alors qu’il y a des responsables étatiques qui ont servi l’État, qui servent l’État et à qui on a repris ces passeports. Il n’est pas normal d’attribuer des passeports diplomatiques aux prostituées et aux délinquants. […].
En ce qui concerne Mamadou, je vais divulguer un secret ayant des bases solides. Un ministre parmi les ministres de l’actuel gouvernement, en charge de la paix et de la sécurité et compétent sur ces passeports, s’est rendu chez Mamadou, il y a deux semaines. Il lui dit: “Cher Mamadou, la Justice veut t’entendre au sujet des passeports comoriens vendus à l’étranger”. Ce ministre n’avait pas été mandaté par le gouvernement, et voulait sans doute soutirer de l’argent à Mamadou, ou croyait-il que Mamadou allait prendre la fuite pour que leurs propres saletés ne soient pas connues. Qu’a répondu Mamadou? Mamadou lui a répondu: “Allez porter plainte. Ici, c’est mon pays. Moi, j’étais ministre des Finances. Je n’aurais jamais pu signer un document relatif aux passeports vendus à l’étranger sans qu’Ikililou ne le sache. Je n’aurais jamais pu signer un tel document sans qu’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ne le sache, tout comme tu n’aurais jamais pu signer un tel document sans qu’Azali ne le sache. Dépose le dossier en Justice parce que suis prêt à être entendu”.
Toi, le ministre qui es dans le gouvernement, au sein de l’État, tu te caches pour aller chez Mamadou, pour aller y répandre une rumeur perfide selon laquelle “toi, Mamadou, tu vas être entendu par la Justice”, car tu es coupable de quelque chose. Tu veux que Mamadou prenne la fuite pour que cela couvre tes propres dégâts. Et là, je ne parle pas encore de l’acte qui t’affole, mais de celui-ci fait partie de ceux qui t’effraient. Dis-moi ce qui t’a précipité chez Mamadou entre 23 heures 30 et minuit pour dire à Mamadou qu’il serait entendu par la Justice au sujet de la nationalité comorienne vendue à l’étranger, et toi, le ministre, tu es quoi, toi qui as peur de la Justice, toi qui, au lieu d’aller au lit, veux faire fuir Mamadou? Mamadou a fait quoi? Mamadou a dit: “Moi, je ne prendrai pas la fuite. Moi, je suis prêt. Si la Justice m’écoute, c’est qu’elle a également écouté Sambi. Si elle m’écoute, c’est qu’Ikililou est également écouté parce que c’est une affaire d’État, c’est l’État et non Mamadou. Et si, pour ce que tu fais aujourd’hui, le Président n’est pas entendu, alors le Président sera entendu. Moi, Mohamed Ali Soilihi, je suis prêt à répondre aux questions de la Justice”.
Ne voyez-vous pas qu’il s’agit d’actes de désespoir de la part de ceux qui perturbent le bon fonctionnement de la Justice? Ils veulent créer des conflits pour qu’on aille coffrer Mamadou, pour qu’on aille coffrer Ikililou, pour qu’on aille coffrer Sambi, alors que ceux qui causent ces malheurs ne veulent pas qu’on en parle. […].
Celui qui est ministre de l’Intérieur aujourd’hui et qui veut que Sambi soit coffré était douanier sous la présidence de Sambi et a détourné de grandes quantités d’argent de l’État. Il a volé de l’argent public et s’est surnommé Kiki de la République. Notre argent en a fait un homme, puisqu’il est devenu l’homme de la République. C’est de l’argent volé parce que sous la présidence de Sambi, il a détourné des quantités d’argent public et a fait des choses avec l’argent de l’État. Il doit savoir que son dossier est entre les mains de la Justice. […]».
Le frère Abdallah Agwa doit savoir que son patriotisme sincère l’honore. Il a le respect et le soutien de tous les Comoriens aimant sincèrement leur pays.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 28 mars 2017.