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Azali veut régner à mort sur les Comores sans Anjouan

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Azali veut régner à mort sur les Comores sans Anjouan

Pour lui, il n’est plus question de quitter le pouvoir un jour

Par ARM

       L’agenda politique secret du dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri a été rédigé en 2016 à l’insu des Mohéliens de Bête-Salam, et même de l’infâme fugitif international Hamada Madi Boléro, l’exécuteur par complexe de culpabilité sexuelle des basses œuvres électorales du tyran. En 2016, l’entente entre les deux criminels était censée être limpide comme de l’eau de roche: le fugitif international Hamada Madi Boléro et les autres Mohéliens de Bête-Salam fraudent le scrutin et attribuent la victoire anticonstitutionnellement, arbitrairement et violemment au dictateur fou de Mitsoudjé qui, en juillet 2020, nomme ministre le fugitif international, au terme de son échec prévisible au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI). Pour Anjouan-2021, le fugitif international Hamada Madi Boléro devient le colistier pour Mohéli du cancre Moustadroine Abdou «Mafitsi» («Foutaises!») et, en 2026, hérite de la présidence de la République.

Mais, plus boulimique de présidence à mort que jamais, et plus obsédé de pouvoir absolu que jamais, le satrape Assoumani Azali Boinaheri a avalé Anjouan-2021 et Mohéli-2026, tuant dans l’œuf les ambitions présidentielles de son fugitif international.

Un autre fait vaut la remarque: en 2018, lors des «Assises “nationalesˮ», les Comores comptaient 43 ans d’indépendance. Or, le texte «préfabriqué» et présenté aux «Assises “nationalesˮ» en février 2018 est rédigé en 2017: «42 années d’indépendance – Bilan et Perspectives. Document de référence des Assises Nationales des Comores». C’est très grave.

Aujourd’hui, même avec son sentiment de culpabilité sexuelle d’une suite d’hôtel de Dubaï envers le dictateur fou, le fugitif international Hamada Madi Boléro est très amer. Il s’interroge sur son avenir politique. Ce qu’il ne sait pas, c’est que son chef se venge de lui depuis l’élection législative de 2004 à cause de cette trahison dans la suite d’hôtel à Dubaï.

En 2015, le putschiste Assoumani Azali Boinaheri n’avait dévoilé ses vraies intentions politiques qu’en l’absence du fugitif international: «Par coup d’État ou par fraude électorale, je m’installe à Beït-Salam en 2016. Je n’ai pas une popularité me permettant de me faire élire, mais je serai bien à Beït-Salam, de préférence par la fraude électorale. De 1999 à 2002, le statut de putschiste m’en avait fait baver. Nous allons prendre le pouvoir et nous n’allons plus l’abandonner. Les Anjouanais vont renâcler pour 2021, et nous allons faire la sourde oreille. S’ils veulent retourner à leur séparatisme, cela ne va pas nous empêcher de dormir et de régner en rond. Nous devons être prêts à régner sur des Comores limitées à la Grande-Comore et à Mohéli, et si, à leur tour, les Mohéliens renâclent, nous régnerons sur des Comores limitées à la Grande-Comore. Notre objectif doit rester le pouvoir par tous les moyens, même les plus destructeurs».

Les Anjouanais viennent de prouver qu’ils ont la capacité de faire partir du pouvoir usurpé le tyran fou Assoumani Azali Boinaheri. Mais, le travail en perspective nécessite un leadership en béton. Vers qui doivent se tourner les regards? Vers de nombreux visages de l’île d’Anjouan. Pour autant, les peaux de bananes, les haines et les mesquineries ne manquent pas. Pour preuve, le jeune écrivain Toihir Daoud dit Mdama, l’une des merveilleuses révélations du Printemps comorien depuis mars 2019, est devenu la cible de ceux qui estiment qu’il prend de l’importance en faisant un travail formidable. Donc, il faut l’abattre et l’empêcher de continuer à prouver son patriotisme et son sens de l’organisation.

En d’autres termes, pendant que le dictateur sadique et psychotique Assoumani Azali Boinaheri est disposé à faire imploser le pays pour rester au pouvoir, à l’exclusion d’Anjouan, certains opposants de Grande-Comore privilégient la stratégie de la terre brûlée, et font le jeu de la dictature, en déniant aux Anjouanais la capacité d’aligner de vrais candidats en dehors d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ils restent bien au chaud dans leurs appartements en France, se moquent d’Anjouan-2021 et pensent conserver le pouvoir pour «une transition» de 5 ans, sans y travailler. Comme leur compatriote insulaire fou Assoumani Azali Boinaheri, ils traitent les Anjouanais en petite bière et en demi-sel, et rejettent leur agenda politique pour 2021.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 24 octobre 2020.


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