• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • DÉMENTI. Djaffar Ahmed Saïd ne mendie pas chez Azali

DÉMENTI. Djaffar Ahmed Saïd ne mendie pas chez Azali

Partagez sur

DÉMENTI. Djaffar Ahmed Saïd ne mendie pas chez Azali

Azali Assoumani et ses hommes veulent juste le déshonorer

Par Ibrahim Abdou Saïd

       Je suis un lecteur assidu de votre site www.lemohelien.com. Il est pour moi et pour la majorité de nos compatriotes une vitrine à la fois politique et intellectuelle. C’est à ce titre que je souhaite réagir par rapport aux deux articles concernant le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani que le site a publiés dans la soirée du vendredi 10 juin 2020. Sans contester le leadership et le magistère du site Internet en question en matière d’information et sa bonne foi à guider le peuple comorien dans la vérité, cette fois-ci permettez-moi d’apporter mon analyse stratégique pour tout ce qui ne va pas sur ces articles.

Les personnes ressources et quelques éclaircissements sur le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani et d’autres éléments nous permettront de mieux comprendre la propagande mensongère du régime politique d’Azali Assoumani contre les valeureux démocrates de notre pays.

Itsandra Mdjini, c’est ma ville en matière éducative. J’y connais tout le monde, y compris le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani, avec qui j’étais en désaccord total pour son soutien à la candidature d’Azali Assoumani en 2016. Cher ARM, Djaffar Ahmed Saïd Hassani est un valeureux démocrate. Il croit profondément en la démocratie. C’est une qualité qu’il a héritée de son père. Son problème de séparation brutale d’avec le Colonel Azali Assoumani est là. Ceux qui propagent des informations contraires ne cherchent qu’à salir sa réputation républicaine.

Je peux parier que celui qui veut faire passer le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani de quémandeur du pardon d’Azali Assoumani n’est autre qu’une personne faisant la politique dans la région ou dans la ville d’Itsandra et qui veut l’éliminer politiquement. Les proches d’Azali Assoumani propagent trop de rumeurs mensongères. Ils espèrent faire d’un mensonge une vérité et une réalité.

Tout le monde sait à Itsandra Mdjini que lors de l’arrestation et de la libération de Maître Bahassani Ahmed Saïd Hassani, la famille et les avocats ont fait une demande de grâce, pas par gaieté du cœur, mais parce que la Cour illégale qui le condamnait l’avait préconisé pour satisfaire son roi Azali Assoumani. Avec un régime politique qui ne recule devant rien, qui emprisonne illégalement et sans raison, avoir un minimum d’intelligence stratégique pour échapper à la prison ou tromper la vigilance machiavélique de ce régime dictatorial ne doit pas faire perdre la fierté républicaine ni à Djaffar Ahmed Saïd Hassani, ni aux autres. Il s’agit d’une ruse et même d’une intelligence politique pour sauver son frère Maître Bahassani Ahmed Saïd Hassani d’une injustice cruelle sans foi, ni Loi.

Jamais le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani n’a demandé pardon. Il ne faut pas que les illuminés politico-politiciens qui mendient chez Azali Assoumani profitent du site républicain qu’est www.lemohelien.com pour mettre en cause l’honorabilité de Djaffar Ahmed Saïd Hassani. Demain, si on les laisse, ils vont s’en prendre à d’autres républicains. En tant que lecteur, j’attire la vigilance d’ARM sur le fait qu’aujourd’hui, on est en phase finale contre le régime politique actuel. La dictature est capable de dire n’importe quoi, de mélanger du riz avec des patates pour décrédibiliser les résistants et sauver sa peau. Nous devons constituer une digue unique contre tous ces chantages, en évitant la moindre présomption de culpabilité ou de trahison envers ceux qui ont combattu ne serait-ce qu’une seconde ou qui continuent de loin ou de près à combattre ce régime dangereux et égoïste.

Le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani a fait son devoir en se rendant à Mdrodjou pour prononcer son discours historique du 16 juin 2018 contre Assoumani Azali. Si l’ensemble de l’opposition était soudée et si elle avait agi comme il fallait, comme le préconisait notamment Ahmed Wadaane Mahamoud, la situation explosive qui prévaut dans le pays n’aurait pas été la même. Cette opposition, au lieu d’être derrière le Vice-président pour défendre la Constitution et l’ordre républicain, a préféré disparaître des radars.

Humainement, je peux comprendre la distance de Djaffar Ahmed Saïd Hassani vis-à-vis de cette classe politique.

Enfin, je vous prie, cher Docteur ARM, de bien vouloir m’autoriser, en tant que lecteur respectueux de votre si honorable et utile site Internet, d’exprimer mon avis, et cela n’est pas synonyme d’une remise en cause de votre plume patriotique au service de la nation. Les gens ont le droit de savoir que Djaffar Ahmed Saïd Hassani n’a jamais fait une opération de pardon pour se racheter chez Azali Assoumani à la suite d’une procédure judiciaire biaisée et dictatoriale.

J’insiste sur le fait que la demande du pardon en question n’a jamais eu lieu.

Ibrahim Abdou Saïd

Par Ibrahim Abdou Saïd

Consultant international

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 11 juillet 2020.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.