Mouigni Baraka n’a pas besoin d’ennemi. Il se tua seul
Saïd Larifou n’a pas besoin d’ennemi. Il est son ennemi
Par ARM
Tout de suite, les grands mots pour les grands maux. Depuis des mois, votre site préféré signale régulièrement que Mouigni Baraka Saïd Soilihi est l’insaisissable et glissante anguille dépêchant chaque jour des délégations auprès du dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour mendier une place de ministre. Il prétend qu’il peut «démocratiser la dictature de l’intérieur». Il prétend incarner l’opposition, mais n’a pas eu honte d’aller se terrer dans un trou comme un rat d’égout, parce qu’il veut faire de la politique tout en ayant peur de se faire arrêter. Son obsession haineuse a un nom, un visage et une adresse: le Vice-président Mohamed Ali Soilihi. Or, celui-ci est resté fièrement et dignement chez lui, où il subit les avanies de la dictature sans verser dans des pleurnicheries larmoyantes. Moustoifa Saïd Cheikh et Ibrahim Abdourazak dit Razida se font arrêter arbitrairement matin, midi et soir, et n’ont jamais pris la fuite. Quand ils apprennent que la dictature veut les emprisonner, ils vont d’eux-mêmes à la Gendarmerie et se constituent prisonniers.
Alors que Mouigni Baraka Saïd Soilihi s’est tué lui-même par sa fuite lâche, sur certains réseaux sociaux, on prétend que l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi veut faire un coup d’État contre Mouigni Baraka et Saïd Larifou, Président et Vice-président de la Confrérie des Nullissimes et des Travestis (CNT), deux cadavres politiques. Soilih Mohamed Soilihi ne va pas «tuer 2 cadavres déjà morts». Il observe Mouigni Baraka Saïd Soilihi et sa Bande à 4 (Saïd Larifou, Tocha Djohar Abdallah, Ali Mhadji et Kamal Abdallah Salim) et hoche la tête.
Il n’y a pas de complot. En fuyant et en croyant que Saïd Larifou allait faire envoyer des Casques bleus à Moroni pour lui, Mouigni Baraka Saïd Soilihi n’est pas tué politiquement par l’ennemi, mais par lui-même. Les Arabes disent que l’idiot n’a besoin d’aucun ennemi, parce qu’il est l’ennemi de lui-même. Mouigni Baraka Saïd Soilihi est en vadrouille, et traité de lâche par tout le monde parce qu’il n’a pas l’étoffe d’un leader et parce qu’il a placé ses espoirs en un Saïd Larifou resté, lui aussi, une anguille insaisissable et glissante.
S’agissant justement de Saïd Larifou, même les bébés en couches le toisent avec le plus profond de leur mépris. Chaque fois que les Comoriens accordent une dernière chance à Saïd Larifou, en se disant qu’il va enfin être intelligent et se réhabiliter, il les tue de déception. Saïd Larifou s’est suicidé politiquement, sans adversaire. Ses actes font de lui le mouton noir de la classe politique comorienne: il a soutenu les «Assises “nationalesˮ» de la haine et du mépris, dont il avait été le chauffeur de salles et de micros, l’avocat du gouvernement d’une dictature, le bourreau de la Cour constitutionnelle et de la Justice constitutionnelle, l’étrangleur de la Constitution du 23 décembre 2001 révisée le 17 mai 2009, le thuriféraire de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018 attribuant tous les pouvoirs au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le Procureur ayant condamné à mort 2 Mohéliens dont «le crime» avait été d’avoir signalé des clous sur la piste de «l’Aéroport» de Mohéli, le chantre dithyrambique de «l’émergence à l’horizon 2030», le semeur de haines et zizanies au sein de l’opposition, celui qui aime trop le son de sa propre voix, le politicien qui méprise et déteste les Anjouanais et les Mohéliens, l’incorrigible applaudisseur des crimes contre l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Il ne bénéficiera plus d’une énième «nouvelle chance». Les Comoriens le considèrent comme un cas définitivement perdu.
Alors, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Saïd Larifou sont les ennemis d’eux-mêmes.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 19 août 2020.
