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Ali Mlahaïli, 1 des 32 cosignataires d’un arrêt de mort

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Ali Mlahaïli, 1 des 32 cosignataires d’un arrêt de mort

Il s’agit de l’arrêt de mort visant le Président Ali Soilihi

Par ARM

       Décidément, Ali Mlahaïli, ancien Ambassadeur des Comores à Paris et insulteur de ceux qui ont le courage de défendre le peuple comorien face à l’assassin Assoumani Azali Boinaheri, ne gagne pas à être connu. Il a fière allure aujourd’hui dans ses vêtements de vieux mendiant insultant les opposants comoriens, qui militent en faveur de l’État de Droit et de la démocratie. Pourtant, il a été coauteur d’un horrible assassinat, celui du Président Ali Soilihi. Il fait partie des 32 Comoriens qui ont signé le document ordonnant le lâche assassinat d’Ali Soilihi le 29 mai 1978, soit 16 jours après son renversement par Robert «Bob» Denard, le 13 mai 1978. Je me souviens de ce lugubre 29 mai 1978. Les Comoriens ne comprenaient pas le sens de cet assassinat. Ils auraient compris si Ali Soilihi avait été assassiné la nuit de son renversement, mais 16 jours après le coup d’État, la chose ne passait pas auprès d’eux, même s’ils avaient plusieurs griefs contre Ali Soilihi. Ils semblaient lui avoir pardonné ses fautes.

Le futur Président ultraconservateur Saïd Mohamed Djohar était le demi-frère d’Ali Soilihi. Quand ce dernier était renversé, Papadjoe n’avait pas cherché à voir et consoler sa mère, mais était parti auprès de sa première femme à Domoni, à Anjouan. Saïd Mohamed Djohar et les femmes! Il ne vit sa mère que 3 jours après l’assassinat d’Ali Soilihi, soit 19 jours après le coup d’État. Sa mère l’avait engueulé en ces termes: «C’est maintenant que tu daignes venir nous voir? C’est trop tard! Avec l’aide de nos amis, nous avons fait ce qu’il fallait. Nous l’avons enterré dans notre cour. Vous êtes contents maintenant, toi et les tiens!», «Tu mens! Tu fais partie des signataires de la pétition adressée au grand “Katilˮ (tueur), qui réclamait la mort de ton frère!», «Va-t’en, je ne veux plus jamais te revoir devant moi. Quitte ma maison!»: Saïd Mohamed Djohar: Mémoires du Président des Comores. Quelques vérités qui ne sauraient mourir, Préface par Saïd-Abasse Dahalani, L’Harmattan, Paris, 2012, pp. 242-243.

Et Saïd Mohamed Djohar quitta la maison maternelle. Parmi les signataires de la pétition exigeant la mort d’Ali Soilihi, on retrouve en bonne place Ali Mlahaïli, qui accuse aujourd’hui les opposants qui militent pour l’État de Droit, la démocratie et la bonne gouvernance de faire le mal. Ali Mlahaïli est l’un des fossoyeurs des Comores, et s’est érigé en donneur de leçons par l’insulte. Ne perdons pas de vue que, alors que la vraie notabilité, sous l’autorité morale du sage Saïd Hassane Saïd Hachim, demande l’accalmie aux Comores, Ali Mlahaïli et Abdoul Anziz de Koimbani-Oichili, ont été les premiers à se ranger sous la bannière du dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri. Pour de l’argent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er juillet 2020.


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