Maître Mchindra Abdallah est un patriote très sincère
Par Anissi Chamsidine, il parle à tous les séides d’Azali
Par ARM
Le discours d’anthologie que Maître Mchindra Abdallah, Président du Mouvement des Démocrates comoriens (MDC), a prononcé pour admonester le séide suiviste Anissi Chamsidine est déjà entré dans l’Histoire. Ne vous trompez pas: Maître Mchindra Abdallah, avocat formé aux meilleures écoles sur la meilleure façon de s’adresser à une population, a choisi la meilleure forme du discours pour parler à Anissi Chamsidine, l’usurpateur antipatriotique affublé du titre de «Gouverneur» d’Anjouan, l’un des pires enfants des Comores, l’homme qui a traîné toute une île et tout un pays dans le déshonneur en faisant des pompes parce que le criminel Assoumani Azali Boinaheri le lui a demandé. Maître Mchindra Abdallah a choisi une admonestation alternant conseils et critiques sévères, tout en restant très courtois sur la forme. C’est du grand art. Mesdames et Messieurs, c’est du grand art.
On retrouve cette façon de donner des conseils tout en critiquant son interlocuteur dans la fameuse lettre ouverte de 114 pages intitulée «L’Islam ou le déluge» par laquelle, en 1974, le Cheikh Abdeslam Yassine a dit tout ce qu’il avait sur le cœur au Roi Hassan II, après avoir acheté son linceul et s’être préparé à sa mort, récoltant un internement psychiatrique à l’asile. Mais, à la différence de Cheikh Abdeslam Yassine, qui avait choisi le ton le plus irrévérencieux et le plus brutal, Maître Mchindra Abdallah s’adresse à Anissi Chamsidine de manière courtoise, et ce, pour lui dire que:
1.- Anissi Chamsidine ne dispose d’aucune légitimité parce que n’étant pas élu par les Anjouanais, mais est un usurpateur imposé par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri.
2.- Anissi Chamsidine n’a pas du sang sur les mains et peut se racheter en quittant tout de suite le camp du tyran Assoumani Azali Boinaheri pour se ranger du côté du peuple.
3.- Anissi Chamsidine se fait des illusions s’il croit que l’assassin Assoumani Azali Boinaheri va lui donner les moyens d’assouvir ses ambitions présidentielles en 2029.
4.- Anissi Chamsidine s’est embarqué sur une aventure à l’issue incertaine et défavorable à la dictature du satrape Assoumani Azali Boinaheri.
5.- Anissi Chamsidine a eu tort de se moquer des Comoriens qui militent pour un État de Droit aux Comores.
Maître Mchindra Abdallah a parlé d’un ton ferme mais courtois à Anissi Chamsidine pour lui dire de se ranger dans le camp de ceux qui militent pour la tenue d’une élection devant faire d’un Anjouanais ou d’une Anjouanaise le chef d’État des Comores le 26 mai 2021. En même temps, le discours de Maître Mchindra Abdallah dépasse la personne méprisable et méprisée d’Anissi Chamsidine, et s’adresse à tous les criminels inconscients et irresponsables qui suivent obséquieusement et honteusement le satrape Assoumani Azali Boinaheri pour l’argent et le pouvoir au détriment du peuple comorien.
Les mendiants qui étouffent le peu qui leur reste de conscience après avoir tué leur dignité dans le seul but de s’enrichir sur le dos des Comoriens sont interpellés tacitement. Cet appel n’est pas inutile: le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a tellement usé de violence qu’il a tué des Comoriens innocents. Tous ceux qui le soutiennent aveuglement aujourd’hui doivent s’attendre à une vengeance sanglante demain. En quittant la dictature par son discours du samedi 16 juin 2018, Djaffar Ahmed Saïd Hassani s’est rangé du bon côté de l’Histoire. Dès lors, tous ceux qui veulent se racheter en se plaçant du côté du peuple en ont le temps.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 25 juin 2020.
