Coronavirus reconnu: fautes de français et mensonges
Assoumani Azali rate un nouveau rendez-vous avec le Bien
Par ARM
Finalement, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est resté dans la petitesse et la mesquinerie. Le mercredi 29 avril 2020, les réseaux sociaux ont annoncé que le lendemain, il allait faire une déclaration pour reconnaître la présence du coronavirus aux Comores. Comme cela était dit, la déclaration a été faite. La déclaration a été faite mais dans le mensonge et la saleté. Toute honte bue, le dictateur ose déclarer: «En ce jour du 30 avril 2020, le Gouvernement déclare le 1er cas de COVID-19 en Union des Comores». Comment, le 29 avril 2020, les Comoriens savaient que la présence de la pandémie aux Comores allait être reconnue, alors que, officiellement, c’était «il n’y a pas de coronavirus aux Comores»? Pis, par quel malheur a-t-il fallu déclarer «le premier cas» le 30 avril 2020 alors que la pandémie décime les Comoriens par dizaines par jour depuis le mois de mars 2020? Donc, cette déclaration est un long tissu d’insanités criminelles.
La forme étant liée au fond, cette déclaration bidon est écrite dans un français très poussif et approximatif. Les fautes de français y pullulent et sont tellement graves, qu’il est nécessaire de les corriger:
Il est écrit:
1.- «Puis être envoyés» au lieu de «Puis envoyés»,
2.- «Organisation mondial» au lieu d’«Organisation mondiale»,
3.- «Nous avons fermés les écoles» au lieu de «Nous avons fermé les écoles»,
4.- «Nous avons adoptés» au lieu de «Nous avons adopté»,
5.- «Des commandes ont été lancés» au lieu de «Des commandes ont été lancées»,
6.- «Le monde travers» au lieu de «Le monde traverse»,
7.- «Faciliter la tache» au lieu de «Faciliter la tâche».
Quand les fautes de français sont d’une telle quantité, il est permis de parler de massacre. Alors, c’est un massacre. Aucun véritable dirigeant n’accepterait de s’entourer d’une équipe de Communication aussi médiocre. On ne peut pas être un dirigeant sérieux et travailler avec des gens aussi nullissimes. Et puis, même quand on reçoit un texte de ses collaborateurs, on le lit et relit pour le corriger, le cas échéant. Mais, si le chef n’a rien à dire de collaborateurs aussi lamentables, c’est que lui-même ne vaut pas une chipette. Qu’on se le dise!
En tout cas, la communication du poète lyrique Assoumani Azali Boinaheri ce jeudi 30 avril 2020 est un immense naufrage. Personne ne croit à sa fable de premier cas de coronavirus détecté ce jeudi 30 avril 2020. Il aurait mieux fait de se casser la jambe plutôt que de s’être fourvoyé de la sorte. Plus que jamais, toute cette descente aux enfers pue la fin de règne, un règne peu glorieux.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 30 avril 2020.
