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Mohéli rejette les pleurnicheries de Mohamed Fazul

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Mohéli rejette les pleurnicheries de Mohamed Fazul

La Révolution de l’île se fera sans cet idiot lâche et ingrat

Par ARM

       Les «Mohéliens» qui gravitent autour du dictateur fou de Mitsoudjé ont en commun d’avoir des oncles et des tantes qu’aucun Mohélien ne connaît. Ils ont fait Mohéli leur vache à lait. Ils ne dénoncent le satrape de Mitsoudjé qu’en privé et quand leurs intérêts mafieux et crapuleux tout à fait personnels sont menacés. Baguiri et Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ne se révoltent contre le dictateur fou de Mitsoudjé qu’en privé, et ne le menacent de graves révélations que quand ils sont dans la situation suivante, décrite par la professeure Monique Chemillier-Gendreau: «En rechignant à fournir des “aides à la coopérationˮ qui soutiennent le train de vie de l’État, les anciens colonisateurs traitent l’Afrique comme une vieille maîtresse abandonnée à qui ils auraient pris tous ses bijoux et ses biens et à laquelle ils marchanderaient une chiche pension toujours jugée mal employée»: Monique Chemillier-Gendreau: Humanité et souverainetés. Essai sur la fonction nouvelle du Droit international, La Découverte, Collection «Textes à l’appui», Série «Histoire contemporaine», Paris, 1995, p. 151.

       Babadi et Baguiri sont, pour le satrape de Mitsoudjé, deux «vieilles maîtresses abandonnées à qui il a pris tous les bijoux et les biens et auxquelles il marchande une chiche pension toujours jugée mal employée». Toute honte bue, Babadi, qui a trahi tous ceux qui l’ont soutenu en 2016 et qui essuie ses pieds sales sur Mohéli, fait des pleurnicheries larmoyantes sur le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». S’il bave, divague et délire, ce n’est pas pour dénoncer la dérive dictatoriale sanglante dans laquelle le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a plongé les Comores, mais parce que le fou maudit de Mitsoudjé ne lui donne pas assez d’argent pour ses lubies et idioties personnelles, n’a pas nommé à des postes stratégiques ses hommes qui devaient lui apporter beaucoup d’argent.

Babadi ne parle ni de développement, ni d’État de Droit, ni de démocratie, ni de bonne gouvernance, ni de Mohéli, ni des Mohéliens, ni des Comores, ni des Comoriens, mais de ses comptes d’apothicaires, qu’on qualifie à Mohéli de «petits calculs de rats». Babadi ne se soucie guère de l’Hôpital de Fomboni, dont on voit ici les photos (Merci, Djamal). Mohéli ne deviendra jamais une île séparatiste parce que Babadi n’obtient pas de son maître de l’argent pour piqueniquer et pour verser des salaires fictifs à des Conseillers fictifs et fantômes. Mohéli fera sa Révolution contre la dictature de Mitsoudjé sans Babadi. Un Anjouanais dirigera les Comores de 2021 à 2026, et un Mohélien de 2026 à 2031, et ça sera toujours sans Babadi. Une Révolution est une épopée nationale et non le résultat d’une pleurnicherie larmoyante en zigzag liée aux humeurs, caprices, démangeaisons cérébrales et «règles douloureuses» d’un traître irresponsable comme Babadi. Enfin, quand aura lieu la Grande Révolution de Mohéli, elle sera dirigée contre des criminels comme Babadi, pour qui on ne peut envisager que le pire. Des Mohéliens ont juré de le décapiter lors de la Révolution.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 17 décembre 2019.


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