Mon frère et voisin Saïd Omar Ahmed Charif est mort
Djoiezi est sous le choc de la disparition de l’un des siens
Par ARM
«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (II, La Vache, 155-157).
Hélas! Saïd Omar Ahmed Charif est mort ce lundi 28 mars 2022.
Saïd Omar Ahmed Charif est de Djoiezi, où il est né au début des années 1960.
Il était un Ingénieur agronome, formé en France.
Dans les années 1970-1980, il se signalait par ses activités dans le domaine des sports et de la musique. Je partageais avec lui la passion de la musique, une passion qui est restée ancrée en moi et fait partie de moi.
Nous sommes nés et avons grandi dans le même milieu social, nos maisons familiales n’étant séparées que par un passage d’un mètre. Au-delà des relations claniques fondées sur une généalogie croisée du côté de nos mères respectives, nos parents entretenaient de très bonnes relations, dont celles d’un très bon voisinage.
Nous avons tous joué ensemble pendant notre enfance, même s’il était né avant moi. Ses frères Saïd Mohamed, Abdourahmane, Saïd Ali, Saïd et Abdou font partie de mes meilleurs amis, de notre enfance à ce jour.
La disparition de notre frère Saïd Omar Ahmed Charif bouleverse toute la communauté de Djoiezi et de Mohéli, sur place et ailleurs. Ceci est d’autant plus vrai que le frère Saïd Omar Ahmed Charif était très impliqué socialement dans la vie de notre communauté. Je le revois encore le 21 octobre 2015 passant devant Poteau Central, haut lieu des intrigues sociales et politiques de Djoiezi, après 23 ans et 1 mois au cours desquels je ne m’étais pas rendu aux Comores, me disant joyeusement: «Pour prendre part aux débats de Poteau Central, il faut avoir de l’estomac».
Le frère Saïd Omar Ahmed Charif était un père de famille exemplaire et un citoyen modèle.
Sa disparition laisse un immense vide derrière cet homme qui aimait tant les autres.
En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos sincères condoléances à toute sa famille, à son entourage et à tous ceux et celles qui sont touchés par ce décès.
Dieu, nous vous prions de faire Clémence et Miséricorde à notre frère Saïd Omar Ahmed Charif, et de l’accueillir dans Votre Paradis.
«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (II, La Vache, 155-157).
Dieu, nous Vous prions de nous éloigner des douleurs et malheurs de ce monde et de l’au-delà. Dieu, nous quémandons auprès de Vous piété, savoir, patience, santé et longévité, dans la sérénité et l’entente.
© www.lemohelien.com – Mardi 29 mars 2022.
