Trahis, les collabos et traîtres d’Anjouan pleurnichent
Anissi Chamsidine et Ahmed Ben Saïd Jaffar sanglotent
Par ARM
«Le crime pédérastique aujourd’hui ne paie plus», chantait Georges Brassens. D’ailleurs, même quand on croit qu’il paie, on finit par se rendre compte qu’il ne paie plus. Dégoûtés jusqu’au vomissement, les Comoriens ont vu comment la Farouata et les Anissi Chamsidine et autre Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ont trahi même leurs ancêtres et leurs pères et mères pour accéder au pouvoir dans l’inconstitutionnalité, l’indignité et la honte, pour assouvir leurs bas instincts de pouvoir et d’argent sale, dans un bain de sang, avant, pendant et après l’élection qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019. Sur Internet, les images d’un Anissi Chamsidine aplati à terre pour faire des pompes à la demande du dictateur fou de Mitsoudjé continuent de provoquer le dégoût chez les Comoriens et dans les chancelleries.
Mais, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la séance des pompes. En parlant d’eau, il y en a même dans le gaz en ce qui concerne les relations entre les complices, et toujours pour des petits intérêts mesquins et personnels. À Mohéli, Babadi pique sa petite crise existentielle dans des pleurnicheries larmoyantes à faire honte. À Anjouan, les traîtres qui se sont alliés au dictateur débile de Mitsoudjé contre l’île et les Comores pleurent des larmes de sang.
Pour s’être humilié en faisant ses pompes à la demande de son chef, Anissi Chamsidine est désormais surnommé «Gouverneur à ressorts et pompes». Ces derniers temps, il passe son temps à maudire la famille dictatoriale et son chef, le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il a ciblé en particulier l’assassin et voleur d’organes humains qu’est Idaroussi Hamadi, neveu du dictateur inculte de Mitsoudjé, surnommé «Tonton-m’a-dit», «Monsieur Moitié» (la moitié de son corps vient des organes d’Attoumani Ali Hamidi, qu’il a fait assassiner), «Le Régent des Comores» ou «Pièces détachées».
Voici ce qui s’est passé. Anissi Chamsidine a dû recourir à un découvert à la Banque pour amener son gamin à l’île Maurice pour un traitement cardiaque. Il s’est vu refuser toute aide d’État par Monsieur Neveu, qui arguait du fait qu’il s’agissait d’un «voyage personnel». Le résidu des faux supporters d’Anissi Chamsidine dit sous le manteau que le «Gouverneur à ressorts et pompes» a souhaité alors à l’assassin et voleur d’organes d’avoir ce genre de «voyage personnel», avant d’apprendre que lui, «Tonton-m’a-dit», avait un cancer. Ah, la belle ambiance clanique entre voyous!
Mais, le plus touchant est que l’autre traître anjouanais, Ahmed Ben Saïd Jaffar dit Barthez (à cause de sa calvitie), quand il est «Président par intérim», n’ose pas parader avec sirènes et tout et tout à Mutsamudu, sa ville natale. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ne lui accorde même pas des frais alimentaires, pourtant prévus pour un tel vagabondage. Cependant, ce n’est pas le cas pour cette dame d’Ouani qui lui succéda dans l’intérim du dictateur fou de Mitsoudjé, devenu l’oiseau qui n’ose plus dormir dans son nid et ne trouve refuge que dans l’oiseau de fer, de peur de se faire tuer! Cette ambiance est tellement pourrie chez les traîtres et collabos d’Anjouan, au même titre que les blues de Babadi, que le transfuge Ahmed Ben Saïd Jaffar songe à la démission, mais a peur de représailles. Même Mohamed Elamine Souef, cousin et étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères, dit en privé que la peur s’est développée au sein de la dictature et que la mort qui plane sur elle est devenue visible.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 18 décembre 2019.
