• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Tour de vis dictatorial et tyrannique aux Comores

Tour de vis dictatorial et tyrannique aux Comores

Partagez sur

Tour de vis dictatorial et tyrannique aux Comores

Aucune voix dissidente n’est tolérée par la dictature

Par ARM

  Aux Comores, il est interdit de parler. Et quand on parle, on doit vanter les «mérites» tout à fait imaginaires du «ventriote» Azali Assoumani. Pourtant, les Comoriens parlent, même si la dictature les jette dans des cachots. À Moroni, nous avons suivi la déclaration patriotique d’Ibrahim Abdourazak dit Razida. En une semaine, et en violation de toutes les règles de procédure pénale applicables en la matière, il a été «jugé» et «condamné» à une peine de 5 mois prison ferme, 5 mois de prison avec sursis et une amende de 150.000 francs comoriens. Pour avoir parlé et pour avoir dit la vérité. C’est ainsi que le vendredi 23 décembre 2016, le Collectif des Moroniens résidant en France, dans un bel et sincère élan patriotique, a publié un communiqué de presse sur lequel on lit: «Soutien du Collectif des Moroniens résidant en France à Ibrahim Abdourazak – Razida.

  L’arrestation arbitraire, le chef d’accusation blâmable et la condamnation abusive de IBRAHIM ABDOURAZAK alias RAZIDA font de lui aujourd’hui, la victime d’une monstrueuse machination politique orchestrée par le ministre de la Justice Fahami. Mais en pratiquant cette stratégie du “Pompier-pyromane”, c’est un incendie dévastateur et incontrôlable que tout le gouvernement de l’Union des Comores s’efforce aujourd’hui d’étouffer.

  Sachez qu’avant d’être une grande figure politique nationale, IBRAHIM ABDOURAZAK alias RAZIDA est un acteur majeur impliqué dans le développement de sa ville natale (Moroni), un chef de famille responsable, un fonctionnaire exemplaire et un allié engagé efficacement auprès de la Jeunesse (président du Club de football, champion des Comores: VOLCAN de Moroni). À vouloir l’anéantir et le réduire à néant, c’est une véritable tribune et une belle affiche publicitaire que le ministre de la Justice offre ainsi à IBRAHIM ABDOURAZAK alias RAZIDA. Face à un désordre chronique qui règne dans notre pays et dans un souci moral de conscientisation, le Collectif des Moroniens résidant en France s’investit comme un acteur constructeur aux côtés du Peuple Comorien, des autorités et des différents pouvoirs pour bâtir une vraie démocratie où le Droit et la Justice seront une pierre angulaire. Le Collectif des Moroniens résidant en France s’associe à la Jeunesse moronienne pour réitérer son soutien indéfectible à Ibrahim Abdourazak alias Razida ainsi qu’à sa famille, et exige sa libération immédiate».

Il s’agit d’une cause nationale parce que le frère Ibrahim Abdourazak est un patriote aux yeux de tous les Comoriens aimant sincèrement leur pays. Il a dit tout haut ce que des milliers de Comoriens disent sous le manteau.

  À Mohéli, c’est une autre voix dissidente que les «pouvoirs publics» et leurs chiens de garde veulent étouffer, et il s’agit d’El-Amine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, «le Président de la Rue publique». Comme cela est de notoriété publique, le grand militant vient de créer un Mouvement patriotique et citoyen, n’hésitant pas à interpeller les autorités. Il fallait le faire taire. Il est la mauvaise conscience des autorités à Mohéli. Il est l’opposition à Mohéli. Il dérange. Il a été arrêté. Sa maison a été fouillée. Son ordinateur a été réquisitionné sur ordre du Procureur, mais obéissant à contrecœur au Gouverneur Mohamed Saïd Fazul. L’ancien Maire de Fomboni doit ses nouveaux ennuis judiciaires à un tract très virulent sur le j’en-foutre Mohamed Saïd Fazul et son entourage pour leur incompétence criminelle et chronique et pour le népotisme ringard du Gouverneur de Mohéli, dont le bureau est à Moroni. Deux arrestations arbitraires et sauvages à caractère politique ont déjà eu lieu à Mohéli, et celle d’El-Amine Ali Mbaraka en est la troisième.

Il faudra signaler que depuis quelques jours, des menaces de mort ont été proférées sur la place publique par les chiens de garde d’Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Lionel Messi. Ce qui choque les Mohéliens, c’est que ces chiens de garde ont des grands-parents et des parents que personne ne connaît à Mohéli. Kabli Hamza et Ali Msa dit «Robot» sont qui pour menacer de mort des Mohéliens à Mohéli? Faisant référence au pouvoir des personnes honorables et nobles, notamment à la vice-présidence passée de Fouad Mohadji, les égorgeurs de Chabouhane grognent en ces termes: «Votre règne est terminé. Nous allons vous fouetter jusqu’à ce que vous vous mettiez à pisser». Langage de rastaquouères! El-Amine Ali Mbaraka, ayant compris que sa vie était en danger, a saisi d’une plainte le Tribunal de Fomboni, et le Commissariat central de la capitale mohélienne est au courant de la chose.

Mais, quel est l’horrible crime contre l’humanité a commis El-Amine Ali Mbaraka? Il a juste dénoncé l’incompétence criminelle des autorités mohéliennes et comoriennes, et leur mépris envers Mohéli. Il n’est pas homme à se laisser intimider, et c’est pour cela que, malgré les menaces de mort pesant sur lui, il vaque à ses occupations. Appelé à s’expliquer sur les agissements malheureux et sauvages de ses chiens de garde, Chabouhane se tait. D’ailleurs, il aurait parlé pour dire quoi? Et qui a envie d’écouter la voix d’un chaouch sans honneur?

En sales types, Mohamed Saïd Fazul et Chabouhane divisent les quartiers et les villages. Ils n’ont ni vision, ni programme. Ils créent les conditions d’une guerre civile à Mohéli. Pendant ce temps, El-Amine Ali Mbaraka prévient: «La liberté d’expression et la liberté de réunion sont des droits constitutionnels, et personne ne m’empêchera de les exercer. Si les dirigeants veulent faire de moi un autre martyr de la lutte pour la liberté aux Comores, je suis prêt. Je les attends. Ils peuvent venir me tuer. Je suis avec le peuple. Je lutte aux côtés du peuple».

Parlons vrai. C’est le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul qui avait obligé le Procureur à jeter en prison El-Amine Ali Mbaraka. Mais, le Procureur ne pouvait l’y maintenir indéfiniment, et a fini par libérer l’encombrant prisonnier politique. L’île de Mohéli est fière de son jeune Procureur, qui se distingue de Zam-Zam Ismaïl dite Zamou, formée en injures, incompétence, corruptibilité, corruption, vénalité et vulgarité. La malédiction de Dieu l’a balayée. Elle est tombée du tomatier.

Les Comores vivent dans les ténèbres d’une dictature aveugle et débile. Les Comores sont foutues, et il faut une insurrection populaire pour balayer la tyrannie actuelle. Si ce n’est pas une insurrection populaire qui mettra fin à cette mascarade, ça sera le sang du «concubinocrate» Azali Assoumani, un dictateur ubuesque qui a le sang des autres sur ses mains. Il ne pouvait en être autrement de la part d’un homme qui a compté sur un «Mohélien» de circonstance s’étant livré à de la pédérastie passive à l’Assemblée fédérale aux temps de la «gendrocratie» chère au Président Saïd Mohamed Djohar pour commencer sa carrière criminelle. Mais, de ce criminel, les vrais Mohéliens s’occupent très bien, l’ayant jugé indigne à vie de leurs suffrages. Mohéli sait punir les traîtres et les renégats. Quant à Ikililou Dhoinine, il a composé une nouvelle chanson: «Mon règne n’est pas fini parce que j’ai de l’argent, la moitié des terres de Mohéli et du Sud de la Grande-Comore, et un passeport diplomatique qui me permet d’aller où je veux».

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 24 décembre 2016.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.