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Une délégation du CNT a été reçue au Quai d’Orsay

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Une délégation du CNT a été reçue au Quai d’Orsay

Les chancelleries prennent position sur le crime électoral

Par ARM

     Sur place aux Comores, la dictature suprématiste et villageoise s’en prend aux membres du Comité national de Transition, (CNT) créé contre le crime électoral du dimanche 24 mars 2019. Mohamed Soilihi dit Campagnard, Président du CNT et chef d’État par intérim, a été jeté en prison sans avoir été présenté à un juge et sans avoir été condamné par un Tribunal. Au fait, il a commis quel crime pour que cela arrive et pour que la dictature de Mitsoudjé cherche à le tuer? Elle veut le tuer. Elle veut tuer un acteur politique qui rejette la violence et prône le primat du Droit. Le lundi 1er avril 2019, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, autre membre du CNT, était convoqué au Tribunal de Moroni pour des raisons politiciennes, parce que membre du CNT, mais la population est descendue dans la rue pour l’empêcher de se rendre dans l’antre du dévoiement et du pervertissement du Droit, une antre en charge de la répression politicienne des opposants. Pendant ce temps, la représentation internationale du CNT n’est pas restée inactive, peu s’en faut.

En effet, ce lundi 1er avril 2019, Soilih Mohamed Soilih, représentant du CNT auprès des États et des organisations internationales, a conduit une délégation du Comité, qui a été reçue au Quai d’Orsay, le ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe, délégation dans laquelle figuraient notamment Salim Saadi et Saïd Larifou, candidats au fiasco électoral du 24 mars 2019. Cette délégation a été reçue au Quai d’Orsay juste après la diffusion du communiqué de la diplomatie française se référant positivement au Rapport des Missions africaines d’Observation électorale et parlant de manque de «transparence» et de «crédibilité» d’une aventure électorale baignant dans la fraude stupide et dans le sang, et aujourd’hui érigée en «modèle» de hold-up électoral violent et sans intelligence.

La position de la France est d’autant plus significative qu’elle a été rendue publique au lendemain du rassemblement historique des Comoriens à Marseille pour condamner à la fois une dictature honnie et sa mascarade électorale également honnie. Dans la foulée, Msa Ali Djamal, le Pierre Bourdieu des cocotiers, a beau grogner, vociférer et aboyer pour préserver sa cuillère que cela n’a rien changé et que l’expression de la position de la France a été faite en même temps que celle de la Suisse et de la Commission de l’océan Indien (COI), cette dernière étant dirigée par le fugitif international Hamada Madi Boléro, le fraudeur électoral exécré qui a installé au pouvoir en 2016 par le mensonge et le détournement des urnes le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

La Suisse? Oui, la Suisse est sortie de sa neutralité historique et de sa réserve légendaire pour rappeler à une dictature dégueulasse qu’elle n’accepterait pas qu’on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes et qu’aucun pêcheur des mers chaudes ne fera passer devant elle des anguilles pour des maquereaux et des sardines.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 2 avril 2019.


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